Derniers Avis : Le Dernier Loup - Page 12

un beau film
de beaux plans serrés
de beaux panoramas
une belle histoire qui sensibilise à la protection de la nature....du Jean-Jacques Annaud

Un film qui donne envie de sortir de la salle avant la fin, ce n'est jamais bon pour le moral. Il y a forcèment quelque chose qui cloche.
Peut-être du côté des acteurs, tout droit sortis d'un soap opéra chinois ou bien recruté parmi la myriade de boni-acteurs qui vagabondent à l'entrée des maisons de cinéma dans l'espoir de gagner leur vie. Finalement, ceux qui sont retenus profitent de l'occasion pour bâcler un film avec un jeu d'une laideur affligeante.
Le scénario est à tomber par terre, tout n'est qu'illogisme et mauvais sens. Pour quelqu'un qui a vécut et travaillé en Chine plusieurs années (ok le film est en Mongolie intérieure), la dérision de l'homme jaune est flagrante. Pourtant JJ Annaud connaît la Chine, mais semble t'il, l'aspect commercial a pris le dessus sur la réalité culturelle de ce pays.
Alors, comme pour un film d'action américain creux, on peut espérer que les effets spéciaux permettront de faire passer la pilule...Ok peut-être que les mises en scènes avec les loups valent le coup d’œil et encore, autant voir un reportage animalier et non pas des loups avec des yeux remastérisés et des nuages en formes d'animaux.

A moins que vous n'ayez pas de télé chez vous pour voir un reportage animalier et êtes fan des stéréotypes mal dégrossis, passez votre chemin.

Chine, 1969. La révolution culturelle est en marche tandis qu’un étudiant doit partir en Mongolie pour y éduquer les jeunes bergers. Là-bas, il fera la rencontre des loups, animaux sauvages et imprévisibles. Plongé dans un univers fascinant, le spectateur s’abandonne dès la première image dans les steppes infinies de Birmanie. Mais la magie envolée, on finit par s’ennuyer dans un récit qui ne fonctionne qu’à moitié.

Si le rapport entre l’homme et loup est intéressant (qui est la proie ? Qui est le chasseur ?), les effets spéciaux ne répondent pas toujours présents lors des phases d’actions (chevaux s’enfonçant dans le lac gelé) et font perdre à la narration une bonne dose de crédibilité. Pourtant personnages centraux, les loups sont bien impressionnants en images réelles, mais surfaits et perdant de leur réalisme lorsqu’ils se retrouvent dans la nuit.

De plus, l’aspect sociologique du Dernier des loups est à retenir car l’on sent l’amour que porte le réalisateur pour le sujet qu’il filme. Les valeurs de ces peuples nomades birmans, inconnues pour les occidents, donnent à ce film un aspect documentaire indéniable. Mais là encore, un défaut trop important se cache derrière cette qualité. En effet, l’œuvre d’Annaud tombe dans le piège du manichéisme auquel il était difficile d’échapper dans ce genre de scénario. Tous les protagonistes (pas toujours bien joués) ont des étiquettes trop pesantes pour que l’on croie à leurs combats, ou plus généralement à ce récit.

Spécialiste de la section « tout public », le cinéaste prolonge une filmographie aux défauts manifestes mais au charme indiscutable. Gorgé de bonnes intentions, sa nouvelle création fait de nouveau rêver grâce à une mise en scène maîtrisant les grands espaces et s’associant clairement au classicisme. Mais cette fluidité narrative doublée d’une morale bienpensante irritent, encore et toujours.

La caméra de J.J Annaud donne du relief à une fable épique (et colo)re la steppe mongole d’un rouge sang. Un souffle contemplatif prend le temps de caresser les graminées et d’ôter la glace dans la barbe d’un mongol fier de ses traditions.
Elle laisse l’émotion s’installer avant que de nous livrer des scènes époustouflantes. L’attaque nocturne du troupeau par les loups est un véritable morceau d’anthologie. Ces hommes et ces chevaux figés dans la glace sculptent la mort d’une poésie macabre.
Le loup inquiète et fascine avant de disparaitre, digne et libre.

Le loup. Animal sauvage qui, comme bon nombre de ses congénères dans le milieu, a perdu toute confiance envers l'homme. Et l'un pour l'autre, c'est soi un danger, soi une proie. Ce qui illumine en premier lieu dans ce dernier long de Jean-Jacques Annaud, c'est sa facilité avec laquelle il octroie de la fragilité à n'importe quel être, et donc un semblant d'humanité. Sa maîtrise, à lui mais aussi à son équipe technique, est hors pair, brillante et remarquable. Il dégaine à bout de bras traditions ancestrales et poético-réalisme pour narrer les conflits et abreuver les consciences de l'injustice à l'échelle humaine. Sa démarche pourrait paraître un brin hypocrite pour les plus faibles d'esprit (prendre comme support un best-seller pour ramener du vert à la maison de production), mais il n'en est rien : car on voit dès le premier plan la passion qui l'a dévoré, jusqu'à obtenir un résultat étonnamment puissant et sain. "Le Dernier loup" est un long-métrage difficile, tout autant à regarder que, on l'imagine, à la production ou au tournage. Dans l'oeuvre générale, le loup est un symbole qui a une conscience, et les scénaristes parviennent toujours à se retrancher derrière des lignes de secours pour ne pas bercer dans la facilité et donc aucunement dans la caricature. C'est une force du film qui est critiqué aujourd'hui. Aussi, les grandes plaines fertilisées de Mongolie sont frôlées par la caméra douce et par l'angle précis pris par l'auteur, ce qui fait de l'oeuvre en question un voyage lyrique rendu extraordinaire par la présence de la patte sauvage des animaux. Mais loin de tout ça, la production artistique creuse toujours autant dans le contraste entre la bête (soi-disante "ignoble", "perfide" et "terrible", d'après ceux venants de la ville) et l'homme (censé être plus "accueillant" et "réceptif" que celle-ci). Et c'est pour ça qu'on arrive à un point avec lequel il faut créer deux populations : l'une donc venant de la ville, qui croit tout savoir mais qui ignore la méthode première de l'enseignement délivrée à la seconde partie de la populace : les bergers illettrés, jugés aussi idiots que les loups eux-mêmes. Ce n'est pas très original, certes, mais pour un début de projet d'écriture de scénario, ça tient la route. Et c'est ce que demande le public en premier lieu : ne pas beaucoup réfléchir devant un projet envoûtant, à la plume puissante et sincère. Et quoi de mieux qu'adapter le summum de l'oeuvre littéraire sur grand écran? Surtout avec la touche professionnelle d'Annaud, qui se marie si bien avec les plaines et contrées de n'importe quelle face de la Terre. Il est regrettable, par contre, qu'il ne pense pas à se renouveler avec ses deux genres de scènes : celles qui jouent sur l'émotion et les autres qui travaillent avec le sentiment de fierté, de victoire, de bataille, et donc de guerre. Il se perd misérablement dans une sorte de marécage poisseux d'où on ne va ressortir que peu conquis, ou presque. Si sa mise en scène, qui sait rester digne mais qui souffre d'interminables longueurs, déçoit, les personnages de l'oeuvre de départ sont interprétés avec talent par un casting qui joue bien-sûr sur le classique, mais qui sait se réinventer malgré certains temps-morts. On pourrait appeler ça un exploit au long-cours, en fin de compte. Une oeuvre qu'on penserait avoir oubliée mais qui serait restée proche de nos mémoires collectives... Oui, ça serait une très belle définition.

Le film est beau, les paysages sont magnifiques et c'est surtout une belle prouesse technique que de faire jouer des loups.Par contre l'histoire ne m'a pas particulièrement passionnée. C'est une ode à la nature conjuguée à la bêtise humaine. On ressort du ciné écœuré par tous ces massacres... Je déconseille ce film au jeune public.

J'adore les loups, j'adore la Mongolie, j'adore Jean-Jacques Annaud...alors ce film était forcément fait pour moi. Un petit bijou !

Un film que n'aurait pas su faire les Américains. Au delà des grands espaces et des loups magnifiquement filmés pas de manichéisme, pas d'éloge à la gloire de la révolution industrielle mais pas non plus de condamnation mais une étude pleine de finesse montrant la difficulté et la compléxité de notre société. De belles interrogations et des sujets de réflexion. JJ Annaud a éviter tous les clichés pour faire un film tout en finesse. Bravo.

Très beau, très bien réalisé,
Cette relation homme-animal est très émouvante !

Globalement les critiques sont excellentes : images magnifiques, sujet bien pausé, histoire saisissante ... Malheureusement, tout est "trop" : les effets spéciaux sont "trop" visibles, tout est "trop" propre, les acteurs (sur)jouent à la chinoise ou comme à Hollywood dans les années 50, les chevaux glacés dans le lac sont "trop" bien placés comme sur un jeu d'échec. Le vieux est trop maquillé et tire toujours sur sa pipe comme pour une carte postale. Au final tout est trop beau, trop propre, pas crédible une seconde. Même les "paysages à couper le souffle" se ressemblent tous : seule la ligne d'horizon varie de niveau en fonction des plans. Grosse déception. Le film semble être fait pour les 12/14 ans et que pour eux. Vraiment dommage que JJ Annaud ait eu une approche aussi académique alors que les lieux et les conditions de tournage auraient probablement pu offrir plus de spontanéité et un rendu plus crédible.

Une merveille, dépaysement incroyable, des animaux magnifiques, un travail époustouflant... Et un massacre monstrueux... et je ne parle pas que de l’éradication des loups ! Le film est carrément chinois, et en chinois ! et c'était vraiment la moindre des choses au vu de l'histoire. Certains comportements des loups paraissent douteux, rappelant l'horrible Le territoire des loups, et pourtant non, Jean Jacques affirme que tout est vrai. Ca c'est du cinéma !

Un très beau film dans les magnifiques paysages de Mongolie. Les véritables "acteurs" de ce film, les loups sont magnifiques: on en apprend plus sur cet animal fascinant tout l'enjeu de ce film à la fois documentaire et fiction où l'homme, malgré le peuple nomade mongol et sa "philosophie" envers la nature et les animaux, n'a pas encore la part belle!!

Magnifiques images, personnages attachants, histoire saisissante et touchante

Annaud devient vieux et ne surprend pas le spectateur dans ce long film (semble long) dont l'histoire n'est vraiment pas captivante et passionnante !!! Vraiment pas une réussite ...

Une belle histoire, de beaux paysages, un dépaysement.