Avis : Le Dernier Loup - Page 2

Après Sa majesté Minor et Or noir, on croyait avoir définitivement perdu le camarade Annaud. Que nenni, il suffisait de lui donner un sujet "animalier" comme il les aime tant et le cinéaste était réanimé. Le dernier loup succède donc à L'ours et à Deux tigres. Annaud s'intéressant plus aux bêtes nobles et sauvages qu'aux insectes et aux animaux domestiques. On ne va pas s'en plaindre, c'est tout de même plus cinématographique. Adapté d'un best seller chinois, Le dernier loup nous parle de des temps révolus : ceux de la Révolution culturelle dans la province atypique de la Mongolie intérieure. Le film n'insiste pas trop sur l'évocation historique, ce ne que l'un de ses ingrédients, mais il n'esquive pas pour autant les explications politiques. Le scénario est riche et simple à la fois, militant pour le respect écologique avec une candeur que l'on appris à pardonner au réalisateur. Les adeptes des yourtes nature et des paysages somptueux de la steppe seront aux anges. Et les amateurs de documentaires animaliers aussi même s'il serait injuste de réduire le film à ses images saisissantes de loups dans tous leurs états (on est parfois à la limite de l'anthropomorphisme quand même). A plusieurs reprises, Annaud montre qu'il n'a rien perdu de son sens du spectaculaire. Le dernier loup est aussi destiné au public chinois et celui-ci ne devrait pas être déçu par la maîtrise du cinéaste français (un petit couplet patriotique en réponse à ceux qui pensent que l'excellence technique est l'apanage du cinéma américain).

une avant première haute en émotion!!! très beau film et une très belle rencontre avec jean jacque annaud et son co producteur!

une très belle histoire sur l'amitié d'un jeune citadin cultivé (à Priori de pékin) pour les loups....Je dois dire que le film a beaucoup de qualités, notamment pendant la première heure la qualité des dialogues, entre écologie, histoire et philosophie, de belles répliques ou métaphores (les huns avaient étudié puis imité les loups pour développer leur art de la guerre)....Ce film de Annaud a davantage de maturité et de travail d'écriture je trouve que ses dernières productions, et il s'ancre sur la beauté des paysages grandioses de la Mongolie, ainsi que sur de vastes plaines.....On notera aussi des personnages attachants et une histoire d'amour, des situations peu ordinaires ( invasion des moustiques, chasse aux loups).....La dernière partie du film qui se situe davantage dans l'action m'a semblé moins écrite mais reste intéressante pour la construction du scénario......Si vous aimez les grandes histoires, les grands espaces, la nostalgie d'une époque (les années 70), ce film a bien des choses à vous offrir.......

Chose peu commune dans ces lignes, Une graine dans un pot s’attaque aujourd’hui à un film asiatique. Bien que réalisé par un grand nom du cinéma français, Jean-Jacques Annaud à qui l’on doit notamment le Nom de la rose adaptation du célèbre roman d’Umberto Eco, l’Ours qui traumatisa des générations d’enfants et Stalingrad retraçant la bataille des snipers dans les ruines fumantes de la ville, ce film nous vient tout droit de Chine, il est l’adaptation du roman de Jiang Rong, le Totem du loup, qui raconte son périple en Mongolie intérieure alors qu’il était un jeune militant communiste. Nous avons assister à l’avant-première de Le dernier loup en présence du réalisateur.

Ce film fut une bonne surprise. M’attendant à un film centré sur la vie des loups, je ne m’attendais pas à admirer une fresque aussi bien politique, qu’humaniste. En effet, l’histoire est celle de deux gardes rouges, quittant Pékin pour la Mongolie intérieure pour alphabétiser les populations et essayer d’améliorer les rendements de l’agriculture et ainsi faire face au grand défi de la Chine depuis des millénaires, celui de nourrir sa population.

Nos deux héros, Chen Zhen (Feng Shaofeng) et Yang Ke (Shawn Dou), se retrouvent dans une tribu nomade d’éleveurs de chèvres et de chevaux. C’est un choc entre les deux cultures. D’un côté, les Chinois en marche vers la modernité et de l’autre les tribus mongoles, figées dans le temps et intégrées à une terre hostile, vivant en harmonie avec la Nature, pourtant leur plus grande ennemie. C’est de ce choc que naît la beauté de ce film, car, quand on est comme moi, un enfant des villes, on ne peut que se mettre à la place des deux jeunes chinois pour qui cette vie rude dans la steppe est une lutte de chaque instant. Une lutte contre les éléments, mais aussi contre des pratiques, que beaucoup qualifieraient de cruelles, nécessaires au maintient de l’équilibre naturel.

Les loups, quant à eux, sont un élément déterminant de cette nature, une sorte d’épée de Damoclès au dessus de la tête des Mongoles et surtout de nos deux chinois qui sont à la fois effrayés par ces grands prédateurs, mais aussi fascinés par leur beauté. Comment ne pas tomber amoureux du petit louveteau adopté par Chen Zhen ? Celui-ci, bien qu’élevé parmi les hommes, se révèlera être dangereux, une grande part d’instinct ne s’effaçant pas avec l’éducation. Le dernier loup sortira en salle le 25 février 2015.

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Le défi est de rédiger une critique cinématographique totalement négative de ce spectacle affligeant sans se joindre aux sempiternelles lamentations larmoyantes des défenseurs des animaux.
Parce que, rien ne nous est épargné dans ce film. Déjà, avec « Or noir », nous avions eu droit à une ribambelle d’anachronismes dramatiques (genre bédouin à la prière dos à La Mecque) et là, on atteint des sommets. Jean-Jacques Annaud semble ne porter aucune attention à la crédibilité du récit. C’est techniquement très abouti, les scènes nocturnes de troupeaux tournées de nuit avec des drones, par exemple. Mais pour le reste … cela respire un dilettantisme coupable. La liste serait longue des scènes dramatiques qui portent à sourire ; une morsure au bras qui fait jaillir le sang comme d’un ballon de baudruche, des chevaux en plastique kitchissime figés dans la glace, du givre en sucre glace sur des moustaches mais pas la barbe, les bruitages suggestifs des os qui se brisent dans un fracas d’enfer etc.

La bergère, jouée par Ankhnyam Ragchaa, évolue dans un environnement plus que rustique, mais elle est toujours bien coiffée, quelques mèches rebelles bien étudiées, les mains manucurées, les ongles brillants, jamais noirs … Dans ce milieu d’éleveur, jamais aucun d’entre eux n’est sale … Le monde des bisounours en fait !

Coté musique, James Horner nous gratifie d’envolées lyriques de violons et de grands coup de cymbales qui manquent furieusement de finesse.

L’impression générale donne une niaiserie éventuellement crédible pour des enfants... renforcée par une scène finale totalement affligeante !

Un film qui vous transporte littéralement sur une autre planète. Jean-Jacques Annaud signe peut-être ici un de ses plus grands chefs d’œuvres!
Les décors sont absolument grandioses et au cours de 2 scènes magistrales, le spectateur est transporté au cœur de l'action.
Ce film est un grand plaidoyer en faveur du monde animal, en faveur de la nature et plus globalement notre planète.
Les loups sont des animaux magnifiques et important pour l'équilibre de notre planète, l'homme doit apprendre à vivre avec eux en intelligence.
Je conseille ce film à tout le monde, y compris aux jeunes enfants même si, comme dans l'Ours, quelques scènes sont assez difficiles. Après tout, Annaud ne montre qu'une cruelle réalité...

Les images évidemment magnifiques... tout le reste sonne faux.
Dès les premiers plans, les décors, les costumes, tout est trop neuf trop artificiel. Les acteurs pas les plus convaincants. Une musique omniprésente, mielleuse et pénible. JJAnnaud a vieilli ... De la typographie du film, en passant par la mise en scène et la scène (particulièrement ratée) spoiler: du cimetière des chevaux)
(au mieux art contemporain au pire gag visuel) on frôle le mauvais goût.
Encore une fois les cieux, les animaux, les décors naturels sont magistralement cadrés ... tout ce qui est inclus dedans est raté. Cousu de fil blanc, love story, personnages hypercaricaturés, le loup chef de meute aux yeux verts (très verts) comme pour dire attention c'est lui le chef ne le ratez pas, rien de subtil. Pire certaines images de synthèse sont maladroites et grossières. Par contre ça m'a donné envie de vivre en Mongolie.

Énorme déception pour ce film censé sublimer les principaux acteurs, les loups.
Au lieu de ça, nous assistons à un enchaînement de violence et d’images choquantes, telles que des louveteaux jetés en l’air et s’écrasant au sol, ou un autre attaché à l’arrière d’une charrette (dressé à subir les à-coups de la chaîne et à s’entraver au sol évidement ?!), ou bien d’un autre loup déchiqueté à la dynamite, le suspense est entier quant à la prochaine scène de tuerie…je ne veux pas tout dévoiler ! Était-ce bien nécessaire de montrer cela ?? Je crains que cela donne de bonnes idées à certains…

La beauté des paysages des steppes mongoles est malheureusement noyée dans cette ambiance de mort omniprésente durant tout le film. Je laisse le doute sur les dernières 30 minutes auxquelles j’ai préféré ne pas assister.

Je suis sortie de la salle énervée, écœurée, mais surtout triste qu’un tel sujet soit abordé de cette manière, merci pour tant d’émotions !

une grosse déception ce film,dire de ce film qu'il est magnifique c'est avoir vu ce film les yeux fermés, car à part le paysage et sa musique magnifique et la fin plutôt touchante, le reste du film est une boucherie, tuer les animaux à volonté et c'est là que je trouve ce film pas magnifique du tout ,bien le contraire, c'est franchement pas un film que je conseillerai

Longtemps persona non grata en Chine suite à son très beau Sept ans au Tibet, le réalisateur de L’ours et de Deux frères a été jugé, par des producteurs chinois, le plus apte à adapter le best-seller local "Le Totem du Loup". Le talent de Jean-Jacques Annaud pour capter les animaux en pleine nature, dans des fictions à l’esthétique de documentaires animaliers, fait une nouvelle fois ses marques dans cette aventure émouvante d’un garçon venu de Pékin dans les hautes steppes de Mongolie. Les plans larges sur les splendides décors sauvages et le travail de dressage des animaux (et en particulier de la meute de loups) rend le film spectaculaire. Hormis cette volonté de capter au mieux le rapport de l’homme à la nature, il faut reconnaitre que Le dernier loup est très académique dans sa mise en scène. Si la violence faite aux animaux, dans les scènes de chasse ou d’élimination des louveteaux, peut choquer les âmes sensibles, mais dans l’ensemble le scénario de cette fable écologique reste assez enfantin, et l’on ne peut que regretter que le carton ne nous indique pas, plutôt que le succès du livre autobiographique dont il est tiré, où en est la situation des loups mongoles et, plus largement, la politique écologiste chinoise.

les paysages sont très beaux mais l'histoire est pauvre,béni oui oui et très convenue.La révolution culturelle devient presque une promenade de santé.J'ai été très déçue

Un film magnifique, avec des paysages grandioses et comme toujours avec Jean-Jacques Annaud, remarquablement bien filmé. Une très belle histoire émouvante qui ne tombe jamais dans le pathos et qui tout en prenant position pour les loups, nous fait aussi comprendre le point de vue des bergers.

Tomber par le plus grand des hasard dessus et n'en n'ayant jamais entendu parler avant je dois avouer que ce film d'aventure est bien sympathique. Le scénario est bien développer, les paysages sont de sortie. Par contre un casting un peu bancal avec un jeu d'acteur qui n'es pas le meilleur au monde. L'histoire est prenante et le final est pour le moins surprenant. Bon petit film pour se détendre en général.

Des images magnifiques dans ce film où l'on on retrouve le grand talent de Jean-Jacques Annaud. On voit une fois de plus de quelle barbarie est capable l'homme quand il choisit de combattre la nature pour imposer sa propre loi. Le véritable animal de l'histoire c'est bien l'humain qui perd ici justement toute son humanité. Mais je n'ai pas réussi à être emportée par l'histoire que j'ai trouvée un peu plate et puis il y a pour moi beaucoup trop de scènes violentes. Cela a gâché le plaisir que je j'aurais pu prendre en regardant ce film. Ayant assisté à une avant première en présence du réalisateur, j'ai toutefois apprécié la simplicité , la gentillesse et les explications de ce Grand du cinéma qui sait transmettre sa passion .

Je met 1,5 étoiles pour la technicité du film et quelques scènes vraiment bien imaginées et tournées ! Mais pour le reste : - je m'attendais (comme le laisse penser la bande annonce) à un film hommage à ces animaux fascinants que sont les loups, or on ne voit que les faire se massacrer, c'est horrible.... - j'ai été dérangée par le doublage des voix, le dialogue français, on est sensés être en 1960 chez des bergers mongols et ils parlent avec un langage et des intonations beaucoup trop modernes.... - la musique bien que belle... Horner, c'est tout de même celui qui a fait celle de Titanic.... ne m'a pas amené plus de profondeur... eh bien justement, j'avais l'impression d'être sur le Titanic et pas en Mongolie (B. Coulais pour "l'enfance d'un chef" avait fait des musiques magnifiques !).
Jusqu'au bout j'ai attendu (devant moi une famille, la maman est sortie avec la plus jeune des filles, choquée de cette boucherie) en espérant vivre enfin des émotions belles, peut-être à l'adoption du louveteau....? Non ! Quand il grandit alors....? Non !!! Quand il le relâche...?...? Encore non ! Rien !!! Aucune magie, aucune finesse, aucun rêve. En dehors des trop nombreuses scènes de massacre des animaux, même les humains manquent de profondeur et le film ne me touche absolument pas, que déception ! ca aurait pu être une odyssée somptueuse, mais Annaud, encore une fois, passe complètement à côté, pourquoi ?