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brqui-gonjinn
90 abonnés
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2,0
Publiée le 20 avril 2012
Robert Redford, le réalisateur, continu après le très réussi "Lions & Agneaux" dans le drame politiquement engagé tout en se confrontant à un genre nouveau pour lui en racontant une partie de l’histoire américaine. Soupçonnée d’avoir hébergé et aidé les conspirateurs et l’assassin du président Abraham Lincoln, John Wilkes Booth, Mary Suratt est jugée lors d’un procès qui lui est perdu d’avance. Un jeune avocat militaire ayant servi du côté de l’Union lors de la guerre se voit chargé du dossier par son patron. Avec très peu de moyens, Redford arrive tout de même à faire revivre cette époque où l’Amérique luttait pour les droits civiques de ses citoyens à travers un procès perdu d’avance ressemblant plus à une chasse aux sorcières mais qui fera évoluer l’opinion du jeune avocat. Le casting repose principalement sur le duo Robin Wright / James McAvoy qui, sans faire d’étincelles, réussit à offrir de bonnes scènes, en revanche certains rôles comme celui de Justin Long sont franchement dispensables. "La Conspiration" ne restera clairement pas l’une des œuvres majeurs de Robert Redford mais son film a le mérite d’exposer les faiblesses de l’homme malgré ses convictions louables.
"En temps de guerre, la loi se tait." Une phrase marquante, qui résume plutôt bien la situation. Un très bon film sur le procès de Mary Surratt et le jeune avocat qui fini par la défendre, contre son gré... Mais surtout c'est un film qui parle de la manière dont un gouvernement décide de faire justice lui-même après avoir été attaqué. Nous assistons à la bataille des deux partis, celui qui veut la justice, et celui qui veut se venger. James McAvoy est comme toujours génial. Très bon film.
Un affront fait à Robert Redford : en France, son dernier film en tant que réalisateur sort directement en VOD et DVD sans passer par la case salle de cinéma. Dommage, car il s'agit peut-être bien de son meilleur film de cinéaste. L'histoire, pour peu que l'on s'intéresse à l'histoire américaine et, en particulier, à la guerre civile, est passionnante. La conspiration s'attache au destin de Mary Suratt, accusée de complicité dans l'assassinat du président Lincoln. Un film de procès, qui suit pas à pas l'avocat chargé de la défense, un nordiste qui, a priori, n'a aucune envie de croire à l'innocence de cette sudiste affichée. A travers cette trame historique, Redford prend ouvertement parti pour Mary Suratt (sa culpabilité n'est pas prouvée à ce jour, son innocence non plus, d'ailleurs) et, surtout, réaffirme sa vision de libéral en pointant du doigt les dysfonctionnements d'une justice qui fait passer l'intérêt d'Etat avant toute chose. Bien entendu, le parallèle avec l'Amérique post 11 septembre est évident et La conspiration est un film éminemment politique dans la veine de Lions et agneaux, en beaucoup plus convaincant. La mise en scène est d'un classicisme absolu, rehaussé par une prestation de premier ordre. Au côté de James McAvoy, Robin Wright et Kevin Kline (méconnaissable) sont remarquables. Conçu comme un thriller, La conspiration restitue une page de l'histoire américaine assez mal connue, sous forme de film à thèse, certes, et qui prend quelques libertés avec la probable vérité, mais dont l'intelligence et la pertinence ne sauraient être remises en question.
Un film relativement plat, sans artifices, mais qui tient en haleine jusqu'au bout grâce à un scénario bien monté, une mise en scène simple et efficace, et une belle distribution d'acteurs. Un procès stupéfiant, dont j'ignorais l'existence, qui nous donne en exemple que par la corruption et la vengeance, la justice est parfois destinée qu'à ceux qui ont le pouvoir.
Encore une page historique méconnue qui à la lecture du sujet peut paraitre ennuyeuse et qui, de par l'enjeu et surtout par les rôles respectifs des acteurs prend une épaisseur incroyable. Robin Wright est excellente en passant avec un aura relevant toutes les scènes. Rien de bien exceptionnelle à part la restitution de l'époque, une photographie correcte, une bande son idem, une mise en scène des plus classique, pas d'artifices; Non ! L'accroche reste d'abord l'histoire et la prestations des protagonistes. Encore une dénonciation de ce que l'Homme au nom de l'Homme peut être amené à faire ! 4/5 au minimum !!!
Si la guerre civile et l'assassinat de Lincoln ont eu le droit à de nombreux films, Redford prend le parti de s'attaquer à un épisode beaucoup moins connu (en tout cas de moi): le procès plus que douteux des conspirateurs. Si la démarche est louable, le résultat est malheureusement contestable. Tout d'abord, le film souffre d'un manque flagrant de subtilité. Il est assez évident que l'assassinat de Lincoln ne sert ici que de prétexte et de contexte, l'objectif du film étant de dénoncer la relégation de la justice au second plan face à la raison d'état, sujet au coeur des considérations américaines surtout depuis le 11 septembre. Et c'est quand même une question intéressante sauf qu'ici, bonjour le manichéisme: on a le pauvre petit avocat seul dans sa quête de Justice (oui avec un j majuscule!) face à tous ces politicards sans vergogne, sans scrupules, qui sont tous plus arrogants et antipathiques les uns que les autres. L'autre problème c'est que tout le film est aussi convenu que le propos qu'il défend. La réalisation est tellement classique que tout en devient prévisible: les dialogues plats, les tiques de réalisation, jusqu'aux mimiques des acteurs. Du coup disons le franchement: c'est diablement chiant!
"La Conspiration" est un téléfilm doté d'une très bonne réalisation de la part de Robert Redford. De plus, avec un gros casting où les acteurs sont très convainquants tel James McAvoy, le long-métrage peut facilement faire figure de film pour le cinéma. Par ailleurs, le scénario est lui aussi bien écrit et donc dans l'ensemble, on passe un bon moment divertissant, enrichissant et plaisant.
Une distribution de qualité pour un film à la réalisation un peu trop empruntée signée Robert Redford. Celui-ci revient, avec cette production, sur le procès d'un groupe de conspirateurs accusés de l'assassinat du Président Lincoln en avril 1865. Le réalisateur met en évidence la partialité du pouvoir politique et ici de la justice militaire lorsque la raison d'Etat prime sur la présomption d'innocence. Un sujet intéressant mais un traitement un peu trop appliqué qui manque par moments d'ampleur, notamment dans les scènes de tribunal. Le contexte historique est exposé de façon assez sommaire dans un récit très didactique et peu démonstratif. Au final, "La Conspiration" déçoit quelque peu dans sa mise en forme malgré un thème captivant.
Le film retrace un épisode peu connu, à savoir le jugement par un tribunal militaire des inculpés dans le cadre de l’assassinat du président Abraham Lincoln ainsi que du vice-président et d’un secrétaire d’Etat. Parmi les accusés (John BOOTH, le véritable assassin de Lincoln a été tué lors de son arrestation), il y a une femme, Mary Surrat (jouée par Robin Wright méconnaissable) dont le seul tort est d’avoir hébergé les conspirateurs dont son fils, en fuite, fait partie. Un avocat de 28 ans, Frederick Aiken, accepte, à contrecœur, de la défendre. Le film est excellent, passionnant du début jusqu’à la fin (alors qu’il s’agit essentiellement de scènes de procès) et Kevin Kline, méconnaissable lui aussi, a le rôle du secrétaire d’Etat, Edwin Stanton, partisan de la peine de mort pour tous, pour l’exemple, en cette période où la paix vient juste de s’installer.
La conspiration fait partie de ces grands films "démocratiques" américains qui vantent le respect de la constitution des Etats Unis, censée protéger ses citoyens contre les injustices. Dans le contexte actuel, marqué par une justice souvent arbitraire depuis l'attentat du 11 septembre, dont le symbole est le bagne de Guantanamo, on peut considérer que Redford a fait preuve d'un certain courage, car il est difficile de ne pas faire le rapprochement. Il montre que le pouvoir politique se soucie peu de justice et de lois, lorsqu'il estime nécessaire, dans l'intérêt de l'Etat, de frapper très fort et très vite pour satisfaire l'opinion publique et terroriser les ennemis en puissance.
Le film est bien fait et bien interprété, malheureusement il est un peu long, manque de rythme, de sorte qu'il suscite peu d'émotion, sauf à la fin avec la scène barbare de l'exécution publique. Il a néanmoins le mérite, non seulement de dénoncer l'injustice, mais de nous faire connaître un épisode peu connnu et peu glorieux de l'histoire des Etats Unis.
Un excellent film de Robert Redford ayant pour principal sujet le procès de Mary Suratt, principale accusée du meurtre de Abraham Lincoln. L'avocat de l'accusée est superbement interprété par James McAvoy et l'accusée par Robin Wright. Un sujet peu traité sur grand écran mais qui reste toujours très intéressant pour l'histoire de A. Lincoln et de l'Amérique entière.
Voilà un film qui nous apporte encore une preuve s'il en fallait que ce cher pays des droits de l'homme que sont les états-unis sont bien loin de l'être dans la vie réelle. Un pays ou on exécute une femme parce qu'on a pas réussi à attraper son fils. Triste pays! Sinon, ce film est parfait, les acteurs sont bien dans leur rôle, on se replonge sans problème dans cette période trouble de fin de guerre. A voir
Ce genre de film historique, même bien joué, est porté essentiellement par l'histoire qu'il raconte. Mais comme très souvent, l'histoire étouffe le film, lui donne des lenteurs par souci de détails.