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Plume231
3 884 abonnés
4 639 critiques
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3,0
Publiée le 17 janvier 2013
Le scénario tiendrait sur...enfin quel scénario... Mais voilà une plongée dans le Swinging London, dans la Beatlemania et son lot de fans en furie, source intarissable de gags ici, dans une époque qui paraissait tellement insouciante, tellement libertaire, ça ne refuse pas. Les quatre s'en donnent à coeur-joie dans l’auto-dérision, dans l'effronterie, dans la réplique qui fait rire. C'est léger, c'est fluide, on a envie de se laisser aller aussi... Et puis surtout, il y a leurs chansons géniales et indémodables pour lesquelles même le prétexte le plus naze pour les entendre est valable. Pas question de passer à côté de ce saut agréable dans le passé.
Amusant & sympathique, ce petit docu fiction!! Quelques scènes très savoureuses et très drôles! A ne pas manquer pour les fans de Beatles!! (pour les autres, l'aspect 'cinématographique' du film n'a rien d'exceptionnel et le film risque peut être ennuyeux...)
Quel groupe de rock n’a pas rêvé en ces années 60 de ressembler à ces quatre icônes aux systèmes pileux identiques.
L’époque est joyeuse et désinvolte, les trente glorieuses ont encore le vent en poupe, les Beatles et leurs agréables mélopées de début de carrière en sont la preuve, on se sent bien dans ce temps de plein emploi ou la musique est gentillette.
Les coiffures ne sont plus « bananées » mais tombent légèrement devant les oreilles, pas de quoi en faire un drame et pourtant les bons pensants trépignent devant cette légère dérive capillaire.
Ce film concept est l’apologie du mouvement novateur qu’il soit physique ou moral, le groupe par moment semble faire son jogging dans ces courses poursuites plus ou moins réglementés par un scénario volontairement inconsistant, les propos ne sont plus structurés chacun délire dans des questions réponses qui n’ont qu’un seul but, désappointer par le rire.
Le Monty Python est embusqué derrière ces répliques plus ou moins acerbes, le verbe se déconnecte de toutes procédures contraignantes, c’est la liberté du ton à deux doigts de l’ironie et de l’irrespect dans cette époque ou marcher dans des règles de comportements poussiéreuses est une obligation
Les titres s’enchaînent, les notes de « A hard day's night" virevolte joyeusement, Ringo batteur à tempo unique semble mal à l’aise sur sa chaise.
En observant bien le visage de John Lennon on s’aperçoit que la dépression est aux portes. Tout en jouant la démesure par la liberté de s’ébrouer et de s’exprimer dans une nature élargie le groupe semble à la torture. La pression est trop forte, par moments on pense à « Vie Privée » de Louis Malle, par contre ici le sourire reste de mise jusqu’au bout. Interdiction de s’effondrer.
Les prémisses sont annonciatrices d’une conclusion néfaste liée au groupe et au système de dépendance qui en dépend. La manipulation de cette véritable bombe que représente ce succès devient soudain ingérable pour ces quatre garçons visiblement dépassé devenant uniquement des machines à jouer.
Tout ceci ressemble à une pantomime libératrice tentant de s'extraire d'un réalisme anglo saxon aussi raide que durable.
Un film très casse-gueule : servir la promotion d'un album, mettre en scène des chanteurs qui jouent leur propre rôles, tendre à être comique du début à la fin sans s'appuyer sur un scénario solide, le tout avec un budget ridicule... Et pourtant ! Pourtant quelle nouveauté, quelle qualité ! Dans ce cas précis, il fut un puits créatif sans fond d'incarner les Beatles en personnages mi-fidèles mi-façonnés pour le public. Cet écart constamment traversé, entre éléments fictionnels (John et Paul font référence à leurs mères respectives comme si elles étaient encore vivantes) et mimiques ultra-personnelles, motive tout un système humouristique qui côtoie l'absurde, et illustre constamment et métaphoriquement le thème comique de la chute : des mots, des phrases et des actions s'assoient à côté de la chaise, affirment une réalité qui semble évidente un instant et retombent dans la logique où elles se fracassent en beauté, et tout le monde autour semble trouver cela normal. C'est donc une dynamique humoursitique rythmée et bien plus fine que certains semblent le penser qui domine l'ensemble de cette ambiance so british 60's. Cet humour qui chamboule les conventions aussi bien sociales que verbales ou perceptives, qui nous ramène dans une appréhension enfantine et absurde du monde, vous l'aurez reconnu, c'est l'influence de la pataphysique, qui se marie si bien avec l'esprit anglais. Après cela, plus besoin d'évoquer la sublime bande-son, la photographie si belle, le jeu pas toujours très professionnels mais non moins irrésistible des Beatles, tous plus drôles les uns que les autres. Ceux-là ont encore réussi à chipper la palme ailleurs que dans leur propre domaine : ce film promotionnel (tout comme Help!) est bien plus drôle et de bien meilleur qualité que tant et tant d'autres comédies qui ont pour unique but de faire rire. On pouvait classer les Beatles au firmament du meilleur de la musique, on peut aussi classer ces films de Richard Lester dans ce qui s'est fait de plus drôle au cinéma, avec les Monty Python (et talonnés par Cukor). Oui, ça en devient presque pénible. En fait le seul côté agaçant du film, c'est qu'il tourne en ridicule les fans qu'on n'en peut plus d'entendre hurler et de voir pleurer (que l'on s'y reconnaisse ou non...), surtout quand les cris recouvre entièrment She Loves You qu'on se faisait une joie d'entendre. C'est la dimension trop relative au contexte de la sortie du film, qui par ailleurs est d'une modernité incroyable encore aujourd'hui et pour longtemps (pour toujours ?). Dernière chose : le mieux, c'est qu'on a même pas besoin d'être fan ou d'aimer les Beatles pour aimer le film (test effectué sur deux personnes, 100% de résultat). Bien sûr il y a peu de chances pour que vous y restiez insensibles après.
Ce film est juste énorme! Bonne musique (normal avec les Beatles),c'est drôle, léger. Et surtout mention spécial à Wilfrid Brambell qui joue le grand-père de Paul, il est excellent !
Ce film est culte car ce groupe est culte. On ne s'amuse malheureusement que si on est fan du groupe. Ce n'est pas mon cas, je n'ai jamais été fan des Beatles, leurs chansons guillerettes (surtout leurs premières) me laissent froid. Le film n'a rien d'innovant cinématographiquement parlant. Totalement décousu et sacrément bordélique, il consiste à filmer ces quatres garçons faire les cons et jouer de leurs instruments. Les gags sont quelques fois sympas mais ne sont jamais réellement marrants.Je vois ce film comme une idée purement commerciale qui n'existait que dans le but de surfer sur le succès des Beatles, que dans l'intérêt de filmer ce succès. Un film pour les amateurs de ce groupe, pas un film de cinéma.
Tres fun, et on peut dire que la BO est vraiment magnifique ! Je me demande pourquoi les gens qui n'aiment pas les Beatles ont vu ce film... Fans des Beatles, vous aimerez forcement !
Ce film est une bonne surprise, on a pas de vrai intrigue mais on suit les beatles et on s'amuse beaucoup notamment avec des moments de franche rigolade, un film trés agréable. A voir.
Premier film des p'tits gars de Liverpool (en même temps y en a pas des masses), un croisement entre le docu-fiction et la comédie burlesque, joyeusement bordélique, accusant de nombreuses longueurs (soyons francs, y a pas la queue d'un scénar dans tout ça) mais indispensable à tous fans du groupe.