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Toutou to you
35 abonnés
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3,0
Publiée le 14 juin 2013
L'Indonésie fait le forcing. De plus en plus de productions de ce pays traversent les océans et viennent enrichir le catalogue des films d'horreur. En 2012, Modus Anomali de Joko Anwar confirme qu'il faut compter sur l'archipel et ce, malgré une lenteur extrême dans le traitement de son histoire. Avec Macabre, les Mo'Brothers, aussi appelés Kimo Stamboel et Timo Tjahjanto, retapent un de leur court-métrage, se signalent par une belle propension pour le gore excessif, se révélant même efficaces dans l'installation d'un climat craspec mais ne font pas d'étincelles à cause de leur histoire peu propice à l'originalité. On ne peut que rester perplexe devant ce récit simplifié qui alimente sa propre tension dans un festival de démonstrations gores. Macabre est un survival pure souche, dans la droite lignée d'un sous-genre qui a accouché de quelques pépites. Mais refusant le rythme singulier et les hors-champs d'un Massacre À La Tronçonneuse par exemple, le binôme indonésien préfère le montage net, la perpétuelle mise en image de la barbarie mais gardent les incohérences. Inhérentes au genre.
Adjie et Astrid attendent leur premier enfant. Accompagnés d'amis, ils viennent au secours d'une jeune femme esseulée qui les invite chez elle. Maya leur présente sa famille. Goûtez cet instant chers convives, le lieu est mortel...
Appauvri par son scénario qui ne prend pas de nouvelles voies (celles empruntées entre autre par le Otis de Tony Krantz en 2008), Macabre énerve aussi par ses situations qui amènent des décisions bien déplorables. Ainsi le duo de metteurs en scènes n'exprime pas tout son potentiel (c'est bien réalisé, bien monté, il y a une pincée d'ironie...) et il déçoit sur la distance. Reste que ce long-métrage, qui glisse rapidement dans l'horreur, parvient à maintenir l'intérêt et à contenter. 3/5
Macabre est un film de genre indonésien où 6 jeunes gens sont piégés par des hotes d'un genre un peu spécial...Film gore qui devient vite un jeu de massacre, le film atteint ses objectifs en mélangeant thriller, horreur, suspense et fantastique. Après the raid 1 et 2, Macabre est une autre réussite du film de genre indonésien. A noter la présence de l'actrice qui interprétera "hammer girl" dans the raid 2 ainsi que le fils du parrain du même film.
3sur5 Premier long-métrage de frères réalisateurs remarqués par Brian Yuzna, le film s'annonce comme un reboot sophistiqué de Massacre à la tronçonneuse, dépouillé de toutes références sociales. Macabre s'inscrit dans cette tradition tout en cultivant autant le glauque que l'hémoglobine, comme pour faire la synthèse des tics du survival et des audaces du torture porn. Pas de surprise donc : de jeunes adultes disposant d'un surplus de maturité vis-à-vis de leurs homologues occidentaux partent en virée dans la campagne. Sur la route, ils recueillent Maya, une jeune fille qu'ils accompagne chez elle. Bientôt, la mère de cette dernière, ostensiblement intéressé par le bébé que porte l'une des jeunes femmes, insiste pour leur offrir l'hospitalité. Pas de surprise là encore : les hôtes multiplient les poses d'un statisme étrange et les regards ténèbreux symptômatiques des psychopathes chics. Pourtant, le spectacle en vaut la peine. Les Mo Brothers ont compris l'intérêt de se cantonner à un huis-clos replié sur un univers hors-norme : ils élaborent ainsi le meilleur contexte qui soit dans le domaine, puisque d'un pitsch assez basique, Macabre peut dès alors allègremment se muer en festival baroque (et barbaque) sans plus avoir à chercher de prétextes tortueux. L'essentiel, c'est que ces jeunes soient prisonniers d'une normalité irréelle ou déambulent des bourreaux sensuels aux moeurs perverses. Très raffiné, quelquefois vulgaire, toujours grand-guignol, le film est assez proche de la vague horrifique française des années 2000 (A l'intérieur, Martyrs, Haute tension) avec cette même allégeance pour les codes d'un genre contrebalancée par une méticulosité formelle et un goût du sensationnel. Macabre ne recule devant aucun cliché ni aucune excentricité, pour proposer un de ces voyages à l'exotisme morbide qui suscite davantage une curiosité amusée et distanciée qu'une épreuve morale pour leur spectateur. Les amateurs de visions chargées et de carnages emphatiques vont aimer, quand d'autres seront rebutés par ce même culte très ''bis'' du détail esthétique parfait, opéré bien sûr au détriment d'une quelconque recherche de profondeur.
Si le caractère de nos tortionnaires est la touche d'originalité de ce film (mention spéciale à la maitresse de maison, qui conserve une attitude très ambigu pendant tout le film dans ses traits figés), il lorgne fortement vers un Massacre à la tronçonneuse. On a donc le groupe en mouvement (d'adultes cette fois ci) et la famille dégénérée qui va les recevoir. C'est très putassier vu comme ça, mais on ne sortira pas vraiment des sentiers battus en matière d'histoire. En revanche, sur le plan de l'intensité physique, les acteurs sont plutôt convaincants, et les scènes de carnage atteignent une intensité que peu ont su atteindre sans sombrer dans le grand-guignol. Commun dans le fond, mais une action charcutière du tonnerre.
Six jeunes en route vers Jakarta croisent la route de Maya. En la raccompagnant chez elle, ils ne savent pas encore qu’un terrible piège vient de se refermer sur eux…
Les "Mo Brothers" (ils n’ont aucun lien de parenté) adaptent ici leur court-métrage Dara (2007) et nous livrent une sorte de relecture indonésienne ou plutôt, un patchwork d’idées déjà vues ici et là, notamment à travers Massacre à la tronçonneuse (1974) & Nouvelle Cuisine (2004). Si cette adaptation ne brille aucunement par son originalité (déjà vue et revue maintes fois, avec l’archétype du frangin grassouillet qui dépèce ses victimes), il faut bien admettre que l’on finit par se prendre au jeu de cette intrigue lunaire.
C’est violent et craspec, le sang coule à flot, les victimes s’en retrouvent démembrées, les têtes décapitées et la tronçonneuse ne sert pas à élaguer les arbres (si vous voyez où je veux en venir). Macabre (2009) pâti d’un manque criant d’originalité en se contentant de reprendre les idées des autres et de balancer de l’hémoglobine à l’écran en espérant que l’on n’y voit que du feu, mais c’est loupé.
Avis en demi teinte sur ce film d'horreur indonésien. L'intrigue est classique et est à ce point rempli de clichés que cela en devient prévisible. Du déjà vu donc mais les scènes gores sont bien faites et la mise en scène des Mo Brothers est ultra efficace. Autre problème: l'histoire tourne rapdiement en rond et bien que réussis, les passages gores lasses par leur redondance et leur manque d'originalité. A voir une fois.
Deux points nous empêchent d'évaluer ce film indonésien autrement que moyen. Primo les scènes trop répétitives dénotent un manque cruel d'imagination. Secundo le jeu théâtral des acteurs à la limite de la caricature ne convient pas au spectateur occidental. Ravit-il le spectateur indonésien ? Peut-être, mais alors nous ne sommes plus dans le monde du cinéma. Le reste s'avère acceptable, les trucages pas mauvais, l'action est sans vrai suspense mais il y en a de l'action. Enfin, côté récit, ne demandons pas de vraisemblance, rien que le sujet nous l'interdit.
Un film au budget limité et victimes de plusieurs incohérence, mais qui se rattrape grace a son jeu d'acteur, et une ambiance malsaine réussi et gore a souhait.
Une bande d'amis trouvent en ville une jeune femme à pied sous la pluie, elle demande à ces dernier de la ramener chez elle. Arrivés sur les lieux, elle va insister pour que tous rentrent dans sa maison afin de rencontrer la mère de famille qui va insister à son tour pour qu'ils restent dîner à la maison. Le cauchemar ne fait que commencer. "Macabre" est un film torture-gore, aux inspirations de la maison des sévices; massacre à la tronçonneuse,mum and dad, nouvelle cuisine, bref un cocktail détonnant mais seulement sur la fin du film. Le début est désastreux, beaucoup trop lent, et très mal joué comme dans beaucoup de films thai jusque-là (le film date de 2009). Avec en plus des situations qui peuvent certes arriver, mais assez invraisemblables, spoiler: personne n'a l'impression que c'est une maison de dingues, malgré le comportements étranges des ces propriétaires, ils boient et mangent tout ce qu'on leur donne s'en se soucier de quoi que ce soit, alors qu'ils sont chez des inconnues aux habitudes étranges . Bref des personnages bien niais, pour un début enervant de nulité. Il faut donc attendre un bon moment pour que ça démarre, et là c'est du jamais vu:spoiler: gore, torture, sang, adversaire invincibles, couteau, plaies, découpage de tête, fracassage de crâne, arbalette, baston... Toutefois, tout au long du film, la peur, l'angoisse sont impalpables.
D'abord séduit par l'ambiance et l'atmosphère qui s'installe, on comprend assez rapidement que les acteurs, bien qu'il semble qu'ils fassent du mieux qu'ils peuvent, ne pourrons pas porter ce film vers des sommets. En effet, leur psychologie n'est pas assez travaillée et le scénario est tel qu'il n'épargne pas les lieux communs les plus réputés du genre. Aussi, on est parfois exaspéré par le comportement irrationnel et incohérent des personnages, tout comme leur endurance (et résistance!) physique surnaturelle tout au long du film. C'est dommage parce que ça suffit pour tenir le film qui aurait pu être bon. Au-delà de ces inconvénients (spoiler: comme l'arrivée de la police, décimée en deux seconde , on trouve quelques notes d'originalité, pourquoi pas la scène finale ou encore les locaux, qui bien que simples, soulèvent l'intrigue. D'ailleurs, le mystère autour des agissements de la famille, qui se dévoile peu à peu mais très légèrement, est le bienvenu et ajoute à l'intrigue une dimension intéressante, troublante et contemporaine. Mais les gaucheries du scénario ne m'ont malheureusement pas permis de vraiment apprécier le film, 2,5/5.
Six jeunes gens partent en virée dans la campagne indonésienne. En chemin, ils croisent Maya, une fille étrange, et arrêtent leurs pérégrinations pour la raccompagner chez elle, dans une maison perdue dans la forêt... Le cauchemar va bientôt commencer…
Un pitch singulier, qui apparaît comme beaucoup de survival peu originaux. Il rend hommage a tobe hooper et suit d'autre oeuvre culte tel que nouvelle cuisine de fruit chan par son thème. Kimo stamboel et timo tjahanto prolongent ''daja'' en version longue, à l'origine c'est un cour-métrage repris dans un film à sketch.
Un scénario creux complètement délaissé au profit d'une émission d'hémoglobine excessive, la surenchère gore est prônée. Les amateurs seront comblés, décapitation, mutilation et autres séquence de démence photographique crue.
Macabre révèle cependant des qualité de forme, tout n'est pas à proscrire et bien au contraire ; il apparait une première partie rythmée, dans une montée en puissance angoissante. Le décor est rapidement installé pour laisser place aux commodités. La suite et fin tombe dans l'excès quasi parodique
Macabre suscite un certain intérêt par ses propos étonnant et une image riche. L'Indonésie confirme et marque les esprits avec une œuvre scénaristique pauvre mais affiche un gore décomplexé et assumé plutôt réussi.
Tout est poussé à l'extrême, les personnages, caricaturaux à souhait, l'action et le gore à outrance, ça manque vraiment de crédibilité. Ceci dit ça se regarde, une fois, pas deux.
Un film plutôt bon dans son genre ! Les acteurs jouent bien, l'ambiance est pesante... Mais je marquerais surtout un point sur l'actrice qui joue le rôle de la maîtresse de maison... captivante et flippante !