Encensé pour son très beau "Shine", le réalisateur australien Scott Hicks est plus ou moins retombé dans l'anonymat par la suite, ses films suivants ayant eu beaucoup moins de succès. Il s'attaque ici au mélodrame classique et le fait plutôt bien, parvenant à rendre touchante une sempiternelle histoire de deuil. Mis en scène avec pudeur, "The boys are back" n'apportera rien au cinéma en général mais vous fera passer un beau moment, notamment grâce à l'interprétation impeccable de Clive Owen et des jeunes comédiens, et aux superbes paysages australiens.
Très jolie surprise ! Après un démarrage un peu laborieux, le film prend son envol et nous charme jusqu'à la fin. Devenu veuf, un journaliste sportif doit apprendre à vivre seul avec son jeune fils. Il instaure un mode de vie pour le moins original : un minimum de règles à respecter, un maximum de jeu, de rigolade et de câlin. Cette vie de Robinson, entre hommes, choque les témoins extérieurs à ce petit cocon de tendresse et de folie douce. Le fils ainé qui débarque d'Angleterre a droit au même traitement. Mais ce qui est un jeu pour le plus jeune est vécu comme un abandon par l'aîné, qui n'a plus aucun repère. Le film aborde brillamment deux beaux sujets : quelle éducation donner à ses enfants, et comment vivre dans une famille recomposée ? Clive Owen est excellent, père original et fier de l'être, les 2 gamins se débrouillent comme des chefs et l'Australie est décidément un pays très cinégénique !
Voilà un film intimiste Un drame somptueux parsemer de décors Australiens sur fond de musique très mélancolique (Sigur Ros) Tout ce qu'il faut pour faire de se drame, un petit bijou dans le style La fin d'un monde, la perte d'un être cher, très rapidement, trop rapidement, un homme, seul avec son fils, décalé de la réalité, un père, revenant à l'essentiel ... son fils, le déphasage d'une vie, une tristesse permanente ...
Souvent si on veut regarder un film en famille, c’est le casse-tête.
Les jaquettes des DVD portent l’étiquette « TOUT PUBLICS » mais on peut avoir de très mauvaises surprises d’être forcé de voir des scènes de copulation ou de la violence. Aux Etats-Unis, il y a un parents guide qui recense pour chaque film, le degré de violence ou des des scènes choquantes pour les enfants. En France rien de ce genre.
The boys are back est un excellent film qui puisse être vu avec toute la famille. Il y a une scène sur un décès qui peut être choquant, mais le film est tellement beau à voir que c’est dommage de passer à côté d' une belle petite histoire. La photographie est superbe (beaux paysages d’Adelaïde), les acteurs jouent bien y compris les jeunes. Un film qui mérite largement ses cinq étoiles.
Comment vivre sans la maman. La maman maternelle qui épaule le père dans les situations délicates. La réponse avec ce très beau film avec de beaux paysage australiens. Il y a très peu de films qui parlent des relations difficiles que peuvent avoir les parents envers leurs enfants, mais celui la maîtrise bien le sujet exposé J'aime bien ce genre de films qui exposent ce sujet sur les relations enfants-parents car ils démontrent a quel point ces relations peuvent être fragiles, ou peuvent être solides.
Owen joue magnifiquement bien et le plus jeune est une vraie révélation. Un bon casting. Cela dis une étoile enlevée car et c'était inévitable, un petit ennui pèse a un moment du film. Sinon très bon film.
Un drame trop lent, trop mou. Alors oui, le sujet est compliqué et pas simple de faire un film là-dessus. Mais il y a quand même des longueurs qui auraient pu être évitées, la musique aurait pu être meilleure, parce qu'elle endort plus qu'autre chose et ça manque de surprise. Le scénario n'avance pas vite et en plus il est prévisible. Il n'y a pas que des défauts heureusement. Certains scènes, certains moments sont bons et Clive Owen reste juste du début à la fin. Un film assez moyen et si je devais conseiller un film qui parle de deuil et de lien entre un père et son fils, je mettrais en avant Papa de Maurice Barthélémy !!
Soucis de nos sociétés actuelles, la famille monoparentale avec ce père qui cherche à rapprocher ses enfants est bien réalisé mais apportera peu de réconfort à tout ces malheureux...
Magnifique film authentique, sur le courage d'un père qui pleurs la mort de sa femme ! Ce film à travers ces musiques sublimes, nous nous fait voyager dans le coeur de se père de famille !
"Mes garçons sont de retour" (2009) sur Arte le 11.09.2015 Même si ce film est tiré d'une histoire vraie, le réalisateur n'arrive pas à tirer parti de l'intensité dramatique qu'aurait pu lui offrir un tel scénario, et on l'oublie bien vite pour ne suivre que la comédie qui semble se traîner. "Trois hommes et un couffin" par exemple, avait bien plus d'intensité émotionnelle sans que le sujet certes ne soit aussi tragique. Du reste, l'apparition de la maman décédée, en fantôme ressuscité pour conseiller son ex-mari, ajoute à la dérive et donne presque envie de rire en faisant penser à "ma sorcière bien-aimée" ! C'est complètement raté pour le côté dramatique. En outre, l'acteur qui joue le rôle de l'ado qui vient demander des comptes à son père, joue complètement à côté de la plaque et manque de naturel. Mauvais doublage peut-être ? Tout ceci aurait bien pu être meilleur ! Mais peut-être faut-il avoir vécu soi-même de tels moments de détresse dans sa vie pour être en mesure de la faire partager avec compassion aux autres ? willycopresto
Une bien jolie réalisation de Scott Hicks. "Mes garçons sont de retour" est une œuvre portée à la fois par une photographie superbe, par un formidable coup d’œil du cinéaste, et par une excellente prestation de Clive Owen. Ce dernier prend à contre-pied tout le monde, seulement deux ans après le très remuant "Shoot’em up", pour nous servir une interprétation à l’exact opposé. Ici, il fait preuve d’une grande qualité en art dramatique, et finit par emporter notre adhésion lorsqu’il verse des larmes. Je ne sais pas vous, mais je suis toujours admiratif devant cette aptitude… Il faut dire qu’il est aidé par la belle opposition offerte par Nicholas McAnulty impressionnant lorsque son personnage Artie montre son premier vrai moment de souffrance dans la voiture. Il faut dire qu’il y a un troisième larron qui donne fort à faire à Clive Owen : il s’agit de George Mackay, très juste en jeune garçon pré-adolescent qui ne sait pas trop comment se positionner en raison de questions essentielles auxquelles il cherche des réponses, sans vraiment oser les rechercher. Sur un scénario pas vraiment original en soi, on peut reprocher peut-être une certaine lenteur dans le rythme. Le sujet traité est difficile, et il faut reconnaître que lorsqu’on perd un proche (un époux, une épouse, un enfant…), c’est comme si le temps s’arrêtait pour se figer dans les méandres de la douleur. Bien sûr, la vie continue comme on dit, mais il est difficile d’y redonner un nouvel élan. Eh bien cette lenteur dans le traitement rend bien cet aspect. De plus, le fait que ce journaliste britannique se soit exilé en Australie a l’avantage de nous offrir de très beaux décors, superbement mis en valeur par la caméra de Scott Hicks par une succession de plans larges, magnifiés par la lumière naturelle apportée par (entre autres) le soleil couchant ou par des jeux d’ombres provoqués par les arbres ou les monts et vallées. Ainsi le film se conclue sur une magnifique image seulement dérangée par la poussière qu’un véhicule a le toupet de soulever en s’éloignant vers un avenir plus… prometteur ? "Mes garçons sont de retour" est donc une très belle surprise qui, grâce aussi à la discrète et néanmoins jolie partition de Hal Lindes, ne vous laissera pas tout à fait indifférents. Il est seulement dommage que le titre donne la conclusion du film…