Le film a du mal à décoller. on s'ennuie un peu. Les prises de vue, l'image, l'ambiance un peu dark enrobent malgré tout le tout pour faire de cette histoire un polar british sympathique...
on n'y croit pas un instant...mais le charme opère...les petites anglaises...les petits malfrats...le Brighton's boardwalk...des plans oniriques d'eau, de nuages, de lumières
Malgré une certaine identité visuelle du Brighton des années 60 , un début qui annonce la couleur avec une atmosphère de polar si 'british' que j'aime tant et une bonne panoplie d'acteur,ce film se révèle etre malheureusement une petite déception...On ne s'attache jamais trop à ce couple constitué d'un jeune criminel manipulateur près à trahir pour le pouvoir et de sa petite amie d'une naiveté assez ridicule... On pourra aimer la richesse et la beauté des décors et de l'environnement anglais et les acteurs tous très talentueux ,malheureusement la trame sombre dans un ennui qui met mal à l'aise au fil du long métrage et qui perd le spectateur en cour de route...J'etais pret à aimer ce remake du film de John Boulting (que je n'est pas vu) qui présageait etre un fabuleux polar à l'ambiance sombre,mélancolique et romantique,mais malgré un charme indéniable, c'est difficile de lui accorder une meilleure note...Une belle assiette ,mais très(trop) peu fournie.
J’ai bien aimé le lieu de tournage, la photographie est plutôt correcte mais le scénario/dialogue vraiment trop plat. Ellen Mirren rehausse le casting mais rien de plus. Par contre la dernière minute et les dernières secondes du film changent tout (en bien) de ce film. Étonnant.
Malgré un casting intéressant, le film ne décolle jamais. On s'y ennuie ferme, il ne se passe rien. L'évolution parmi les genres (mélo, thriller, film de gangster) perd le film.
Film prometteur surfant sur l’angoisse et la menace dans l’univers policé des sixties. Stylé et parsemé de références à Melville et autres Hitchcockiens, il nous engage dans un tourment incessant & insistant jusqu’aux tréfonds de l’âme noire du héros. Eh oui, un jeune homme bien mis peut être très très inquiétant… face à la naïveté féminine la plus crue. Sam Riley dégage une puissance magnétique absolue, dangereuse et tout va ainsi crescendo. Dommage que le propos s’embrouille dans la deuxième moitié du film. Que faisait John Hurt ici ? On se le demande… J’ai aimé la photographie, ce côté baroque aussi. Il est vrai, question moralité, le bien et le mal s’accordent parfois mais ne peuvent s’entendre pour toujours. A voir car ce film donne également envie de découvrir, pour ma part, l’œuvre originale : « Le Gang des tueurs ». (1947)
Remake du "Brighton Rock" de 1947, ce polar britannique, au rythme lent, se révèle ennuyeux pour le spectateur. Mis-à-part une belle photographie de l'Angleterre des années 60, rien n'est satisfaisant au point de vue de l'intrigue, du scénario et de la performance des acteurs ; tout cela trop morne pour qu'on accroche à l'histoire.
Adaptation plutot ratée du roman de Graham Greene (magnifique !) qui brosse le portrait de la station balnéaire de Brighton et de la mafia qui contrôle tout. , La photographie du film est réussie, mais l'intrigue souffre d'un manque de rebondissement.... et d’intérêt.
Un film brillamment réalisé. Un vrai travail photographique. Une belle mise en scène, réaliste, avec une pointe excentricité typiquement anglaise, parfois amusante avec tous ces va-et-vient de scooters notamment. C'est l'Angleterre, c'est Brighton dans toute sa vérité et c'est indubitablement les années 60. Je n'ai pas lu le roman qui a inspiré le scenario, mais contrairement à toutes les personnes qui nous livrent ici par leurs commentaires toute leur affliction, et qui certainement consomment des films comme on peut consomment du papier toilette pour n'avoir rien vu, je ne me suis pas ennuyer, bien au contraire. J'ai trouvé le film aussi captivant que beau. Est-ce que cette aventure n'est pas le témoignage de la fin d'une époque? Le début d'une autre époque? Un couple perdu où l'homme perd ses repères masculins et où la femme se berce d'illusions en s'accrochant à un leurre, à un homme affaibli. Le rock de Brighton ne s'érode-t-il pas comme ce jeune bandit?