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hoppersman
8 abonnés
20 critiques
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1,0
Publiée le 8 août 2010
Très déçu. Le personnage de Tamara Drewe est invisible, on ne s'y attache pas une seconde. Les situations sont caricaturales et déjà vu. La toute fin est prévisible est tombe comme un cheveux sur la soupe. C'est pas drôle et pas émouvant. Il n'y a que la réalisation de Fears, fluide, qui nous empêche de perdre le fil.
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4,0
Publiée le 31 mai 2012
Chassè-croisè amoureux dans la jolie campagne anglaise et au beau milieu de tout ça la magnifique Gemma Arterton alias Tamara Drewe! C'est d'ailleurs le titre du film, une chouette comèdie dramatique mit en scène par Stephen Frears qui se sert de ce film pour s'amuser...et nous amuser surtout! Alors nous avons ici la belle Tamara qui dèbarque de Londres pour s'installer à la campagne, bouleversant le quotidien d'un village jusqu'ici paisible! On sent encore une fois que Frears avait envie d'une bouffèe d'oxygène loin de "Dangerous Liaisons" et des intrigues de Buckingham Palace, même si on retrouve dans ce mètrage des liaisons toujours aussi dangereuses et des intrigues souvent juvèniles! il y a un clash de culture dans "Tamara Drewe", entre urbain et rural, entre libèraux et conservateurs! En fait tout les oppose et c'est ce qui donne à ce film attachant une petite saveur sucrèe, servi par des comèdiens de talent, qui s'amusent tout autant! A commencer par notre ingènue prèfèrèe qui porte le nom de Gemma Arterton! Cette formidable beautè se fait presque voler la vedette par une chipie adolescente jouèe par une très prometteuse Jessica Barden...
Certains affirment que depuis quelque temps, le cinéma de Stephen Frears ronronne, se contentant d’exercices de style dans différents genres comme le film historique (« The Queen », le film à costumes (« Cheri », « Mme Henderson présente »), le film à suspense (« Dirty Pretty things ») ou la comédie comme avec ce « Tamara Drew » dernier opus en date du réalisateur anglais. Il est vrai que les dernières livraisons de Frears n’ont pas la percussion de ses meilleurs films quand il était à son zénith dans les années 1990, toutefois une légère baisse d’inspiration ne vaut pas de jeter aux chiens cette comédie qui démontre que le savoir-faire et l’expérience acquise permettent l’accomplissement d’un travail fort honnête même s’il n’est pas toujours génial. La critique est souvent impitoyable avec un réalisateur auteur quand il se transforme en solide faiseur et préfèrera toujours accorder ses louanges à un de ses confrères qui se répéte en tentant de donner l’illusion que sa verve créatrice est toujours présente. Cette gentille comédie qui rappelle un peu « Another year » de Mike Leigh sorti la même année est une joyeuse moquerie à propos de ces écrivains à succès ayant acquis un statut qui leur permet de vivre sur leur lauriers en se comportant comme des petits maîtres avec leur entourage immédiat. C’est exactement la position de Nicholas Hardiment (Roger Allam) qui a fait de sa bourgeoise demeure campagnarde un lieu où les apprentis écrivains viennent chercher leur inspiration et peaufiner leur style auprès d’un modèle de réussite. Mais Nicholas est tiraillé par sa libido qui lui intime de tromper sa femme avec toutes les jeunes femmes qui passent à portée de son stylo plume. Ces écarts sont l’occasion de scènes de ménages épiques avec son épouse Beth (Tamsin Creig) face aux pensionnaires ravis de constater que leur maître à penser est aussi soumis aux tracas terrestres. Quand Tamara Drew jouée par la très pulpeuse Gemma Arterton débarque au pays après l’avoir désertée pendant plus de dix ans et s’être offert un nouveau visage suite à une rhinoplastie, tous les hommes du village et particulièrement Nicholas sont en émoi. A partir de cette mise en place vaudevillesque, Frears en vieux routier n’a plus qu’à dérouler tous les ressorts traditionnels de la comédie. On sourit souvent aux déboires amoureux de cette petite tribu espionnée par deux petites chipies que leur amour immodéré pour une star de rock venue se perdre dans cette campagne pour les beaux yeux de Tamara va conduire à déclencher une série de catastrophes aboutissant au drame. On retrouve ici le non conformisme de Frears qui choisit de ne pas cèder jusqu’au bout aux canons du genre pour régler au final ses comptes avec le personnage somme toute assez détestable que représente cet écrivain égocentrique et sans réelle consistance. L’acidité de la conclusion montre que le séjour de Frears aux Etats-Unis lui a transmis un puritanisme l’inclinant à ne pas laisser impunis les accommodements avec les lois de la morale chrétienne. Il faut peut-être voir là une des explications de cette perte de causticité qui peut lui être reprochée aujourd’hui
Comédie typiquement anglaise construite sur un canevas hyper simple à piger (en gros, le film va se dérouler sur un an, le tout découper en quatre saisons, chacune correspondant à une certaine intensité dramatique reflétant la saison). Les personnages sont bien campés et interprétés par des acteurs formidables à l'accent tellement craquant qu'on ne peut que succomber. G. Arterton obtient là un rôle très ostentatoire qui devrait prouver à certaines mauvaises langues qu'elle vaut bien plus que ses apparitions charcutées au montage dans les blockbusters. On rit, on sourit, on est parfois surpris mais la mise en scène est un peu plate, purement illustrative et l'histoire est agréable à suivre. Reste que la petite écolière, avec son accent très fort, est agaçante à la longue, tellement elle force chaque mot. Sympa. D'autres critiques sur
Le nouveau film de Stephen Frears est une excellente surprise au milieu de ces sorties estivales. Le bonheur est dans la campagne anglaise, un petit village du Dorset pour être précis, avec ses personnages haut en couleurs et des intrigues qui vont avec. Les bonnes raisons pour voir ce film : des répliques truculentes, des situations cocasses et l’ensemble des comédiens qui sont tous excellents.
Les tribulations amusantes d'un petit village perdu, qui accueille une ancienne fille "du coin", une rockstar qui plaît énormément à deux jeunettes... Le film manque indéniablement de peps, mais le charme des petites bourgades anglaises est bien là, la patte visuelle de Stephen Frears est délicieuse (comme d'habitude), et les acteurs généralement peu connus sont d'autant plus spontanés et vrais. Gemma Aeterton nous gratifie d'un rôle de femme, celle que j'avais connue comme miss rebelle dans les St-Trinian's, et s'en sort plutôt bien ! Le rythme un peu nonchalant et surtout très bavard pourra surprendre, voire calmer l'enthousiasme de certains spectateurs. Mais la campagne anglaise est très bien mise en images, les dialogues sont travaillés, l'intrigue intelligente avec ses différents points de vue, et la deuxième partie est plus agréable sur la fin, réussie. Un peu mou pour un Stephen Frears, mais toujours un charme anglais qui opère dans ce film.
« Tamara Drewe » ou la fraicheur et l’humour d’un film anglais. Les thèmes abordés le sont avec tellement d’humour que leur non-originalité n’en pâtie pas. « Tamara Drewe » évoque les problèmes de couple, la célébrité, la superficialité… L’humour fait souvent mouche. Les acteurs notamment Gemma Artenton sont très bon. Les dialogues à la fois crus et drôles sont finalement très plaisants. Le rythme est bon, aucune lassitude, les rebondissements sont biens amenés. Le film dont on ressort le sourire aux lèvres.
Adapter le roman graphique de Posy Simmonds permet à Stephen Frears de nous servir une satire caustique dont il a le secret. Ici il s’attaque à une bande d’écrivain en villégiature à la campagne, dont la vie va être chamboulé par l’arrivée d’une ancienne habitante du village devenue ultra sexy grâce à son « nouveau nez ». Mais finalement ce n’est pas trop Tamara Drewe qui va bouleverser les petites vies tranquilles et hypocrite sde ce bled où il ne se passe rien, mais plutôt deux adolescentes fantasque qui s’ennuie. Au départ, comme les cœurs antiques elles commentent la vie de leurs voisinage, puis comme un virus dans un ordinateur, elles vont semer le chaos, donc un peu d’action et de vie, dans ces mornes existences, jusqu'à tout changer à jamais. La sympathie de l’auteur va bien à cette jeunesse pourvoyeuse d’énergie vital, bien plus qu’au monde des adultes plus sclérosé, fourbe et sournois dont Frears aime à se moquer.
Tamara Drewe une satire anglaise au milieu d'écrivains, jaloux du talent des autres offre une comédie sulfureuse avec humour qui pique. Une mise en scène réussi et bien rythmé.
Une comédie british par excellence -il faut aimer- légère et champêtre mais qui a du mal à décoller. Après avoir lu les critiques dithyrambiques de la profession et des spectateurs je m'attendais vraiment à un film spécial, or "Tamara Drewe" est une comédie pataude avec Gemma Arterton la nouvelle star montante qui peine à élever le niveau malgré sa prestation pétillante et sexy. En bref "Tamara Drewe" est pour moi une comédie largement surestimée sans scénario convaincant, mais j'ai peut-être raté quelque chose.
Difficile à croire que c'est le réalisateur des "Liaisons Dangereuses" qui a pondu ce film, qui n'a aucun intérêt si ce n'est ses 15 dernières minutes où cela commence un peu à s'accélérer vers un comique de situation mais vite eclipsé par un clap de fin tombant sur un happy end niais au possible. Le reste ? bah on s'ennuie car il n'y a rien d'original : un mari qui trompe sa femme, une jeune femme qui s'est refaire le nez et qui plaît a son entourage masculin, des ecrivains qui manquent d'inspiration (comme le réalisateur?), un rockeur insupportable, bref on a l'impression qu'on patine, de plus l'humour est rarement présent voir inexistant. Une déception donc qui vous fera passer le temps c'est déjà ça.
Ce film, c'est d'abord le ton caustique, le regard de Stephen Frears sur ses personnages... contrairement à de nombreux films, tous les personnages sont intéressants. Mention spéciale aux deux ados, mais les "pauvres écrivains" en prennent pour leur grade: ambitions déçues, besoin de séduire un peu pitoyable, manque d'inspiration..... Le scénario est bien mené et les événements déclenchés ne sont pas toujours attendus !!! Un quotidien, bien banal, est vite bousculé par l'imprévu.
Cette semaine le cinéma anglais nous propose encore un petit bijou que je recommande d'aller voir en VO. Cette fois, ce n'est pas une comédie, loin s'en faut. La belle Tamara Drewe revient dans son village natal avec un nez refait et un physique d'enfer. Elle va semer un peu la pagaille dans la petite communauté... Mais comme d'habitude, les situations tragiques ou dramatiques sont "allégées" par l'humour "British" très présent tout au long du film dans les dialogues, les mimiques et les situations parfois à la limite du burlesque. A souligner les rôles joués par les deux adolescentes (dont je ne trouve pas les noms) : elles sont excellentes. Roger Allam campe un remarquable Nicholas Hardiment travaillé à mort par le démon de midi qui finira par le terrasser.
Un étonnant conte moderne, satirique à souhait, beaucoup d'humour noir et de second degré. Une critique acerbe des mœurs et de la société bien pensante. Stephen Frears nous livre une petite perle dont il a le secret, c'est assez irrésistible...