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Votre avis sur Tamara Drewe ?
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Une comédie bucolique british paresseuse. Parce qu'il s'agit de Stephen Frears on essaye de voir plus loin que ce qu'est Tamara Drewe: une comédie légère qui prête à sourire sans jamais vraiment déclencher le rire et qui épuise ses rares bonnes idées, sa BO et ses réparties en 30min. D'ailleurs c'est un peu près le temps qu'il nous faut pour deviner qui va finir avec qui et les quelques rebondissements ne suffisent pas à masquer la maigreur d'un scénario poussif. Auteur oblige, on cherche et on met en avant les atouts de Tamara Drewe, son "exploration de l'âme humaine" comme un critique Télérama se plairait à écrire, sa description des petits arrangements avec la morale que l'on s'autorise. Mais c'est oublier que la galerie de personnage est constituée de clichés indignes (le jardinier simplet et musclé, les gamines attardées, le batteur rock'n'roll, l'ingénue un peu sotte...). Le scénario et les situations le garnissant ne méritent pas non plus un oscar. A cet égard l'irruption de la mère de Jody dans sa chambre tapissée de posters demandant "Qui est Ben ?" constitue une provocation offensante à notre intelligence. Gemma Aterton reste un plaisir pour les yeux et la fin quoique attendue sur le fond est réussie dans sa forme. Une critique prolixe pour un film médiocre qui ne le mérite qu'à moitié. Une scène: "I didn't know they provided the material too"
Ce film me permet une réflexion plus global sur le cinéma et une ode au public, vous, moi, critiques amateurs dotés d'un regard inculte mais libéré. Car une fois de plus lorsqu'un "nom" du cinéma ne se foule pas trop (Burton et son Dark Shadows, Scorcese et son Hugo Cabret) les critiques presses, bien davantage que le public, restent enthousiastes. Celles-ci ont ainsi bien du mal à juger l'oeuvre pour ce qu'elle est en faisant abstraction de la réputation de son auteur. Est-ce la nostalgie des souvenirs qui influe sur leur jugement, la force de l'habitude ou la tendresse éprouvée à des cinéastes qui ont forgé leur amour du 7ème art à coup de chef d'oeuvres ? A moins que cela ne soit la pression inconsciente du public qui ne supporterait pas que l'on détruise ses idoles ? Sur ce point Allocine nous apporte un démenti formel, le public reconnait les erreurs de parcours et les sanctionne sans indulgence. On ne peut donc que remercier Allociné d'apporter une alternative (le contre pouvoir que représente nos voix) aux Inrocks, Le Parisien ou autres Mad Movies partenaires complices et complaisants trop promptes à envoyer les moutons visionner des films alimentaires d'anciennes gloires et enfonçant dans la sclérose le monde du cinéma.
Ce film me permet une réflexion plus global sur le cinéma et une ode au public, vous, moi, critiques amateurs dotés d'un regard inculte mais libéré. Car une fois de plus lorsqu'un "nom" du cinéma ne se foule pas trop (Burton et son Dark Shadows, Scorcese et son Hugo Cabret) les critiques presses, bien davantage que le public, restent enthousiastes. Celles-ci ont ainsi bien du mal à juger l'oeuvre pour ce qu'elle est en faisant abstraction de la réputation de son auteur. Est-ce la nostalgie des souvenirs qui influe sur leur jugement, la force de l'habitude ou la tendresse éprouvée à des cinéastes qui ont forgé leur amour du 7ème art à coup de chef d'oeuvres ? A moins que cela ne soit la pression inconsciente du public qui ne supporterait pas que l'on détruise ses idoles ? Sur ce point Allocine nous apporte un démenti formel, le public reconnait les erreurs de parcours et les sanctionne sans indulgence. On ne peut donc que remercier Allociné d'apporter une alternative (le contre pouvoir que représente nos voix) aux Inrocks, Le Parisien ou autres Mad Movies partenaires complices et complaisants trop promptes à envoyer les moutons visionner des films alimentaires d'anciennes gloires et enfonçant dans la sclérose le monde du cinéma.
Après "Cheri" opus décevant durant la belle époque à Paris, Frears retourne dans l'Angleterre d’aujourd’hui et nous offre une nouvelle comédie "british", dans ses cordes. Malheureusement elle démarre "mou du genou" et ne trouve son rythme de croisière qu’après l'heure de projection. Les personnages sont fades, l'intrigue inexistante, et les enjeux sont à peine esquissés. Quelques scènes, dans la deuxième partie sortent du lot mais l'ensemble est trop fabriqué, donc laborieux, et manque de véritable inspiration. Exactement la même impression que son film précédant. Vivement un Frears plus authentique.. à l’instar de ses premiers films.
Typiquement british, avec une histoire joyeusement iconoclaste et impertinente digne d'un Stephen Fry. Néanmoins une réalisation un peu molle de Stephen Frears, une fois n'est pas coutume en petite forme.
vu que ce filme est plutôt bien classé, je suppose que c'est moi qui ai du rater un truc, mais je me suis profondément ennuyé tout au long de ce filme ! mais bon je la trouve quand même mimi la tamara ;-)
Christoblog
Je n'étais que moyennement enthousiaste à l'idée d'aller voir le dernier Stephen Frears : et j'avais tout faux. Tamara Drew est en effet un film tout à fait plaisant.
Nous sommes à la campagne, dans une drôle de chambre d'hôtes n'abritant que des écrivains en train d'essayer d'écrire (et n'y arrivant que très partiellement). Le mari de la tenancière, très (trop) dévouée, est lui au contraire un écrivain à succès, adultère et cynique à souhait.
Dans ce petit monde rance et rural, une jeune femme sexy originaire du village et qui s'est fait refaire le nez vient semer la zizanie (et un peu plus) : Tamara Drew.
A travers 4 saisons les couples vont se former, puis se défaire, chacun des protagonistes semblant subir plus ou moins directement les conséquences des actions d'autres, en particulier celles de l'amour juvénile et effréné d'une jeune collégienne du village pour une star de rock. S'en suit une sorte de carrousel sentimental qui donne au film des airs de Songes d'une nuit d'été.
Oh, bien sûr, Tamara Drew ne marquera pas l'histoire du cinéma, mais on passe franchement un bon moment car le talent de Frears est celui d'un vieux routard efficace, le scénario est millimétré et le casting franchement réussi, du rock star (une sorte de Prince blanc) aux vaches noires et blanches qui jouent un rôle déterminant dans cette histoire, en passant par les collégiennes, très réussies.
Le contentement ne serait que superficiel si la fin, vraiment réussie, ne venait mettre une touche de comédie noire, à travers une accumulation de circonstances aussi drôles qu'inattendues : une spécialité anglaise de surprendre tout le monde par une péripétie dramatique et pourtant drôle, se concluant en l'occurrence par un nez cassé.
Un bon film pour l'été et vous pouvez lire d'autres critiques sur Christoblog : http://chris666.blogs.allocine.fr/
Nous sommes à la campagne, dans une drôle de chambre d'hôtes n'abritant que des écrivains en train d'essayer d'écrire (et n'y arrivant que très partiellement). Le mari de la tenancière, très (trop) dévouée, est lui au contraire un écrivain à succès, adultère et cynique à souhait.
Dans ce petit monde rance et rural, une jeune femme sexy originaire du village et qui s'est fait refaire le nez vient semer la zizanie (et un peu plus) : Tamara Drew.
A travers 4 saisons les couples vont se former, puis se défaire, chacun des protagonistes semblant subir plus ou moins directement les conséquences des actions d'autres, en particulier celles de l'amour juvénile et effréné d'une jeune collégienne du village pour une star de rock. S'en suit une sorte de carrousel sentimental qui donne au film des airs de Songes d'une nuit d'été.
Oh, bien sûr, Tamara Drew ne marquera pas l'histoire du cinéma, mais on passe franchement un bon moment car le talent de Frears est celui d'un vieux routard efficace, le scénario est millimétré et le casting franchement réussi, du rock star (une sorte de Prince blanc) aux vaches noires et blanches qui jouent un rôle déterminant dans cette histoire, en passant par les collégiennes, très réussies.
Le contentement ne serait que superficiel si la fin, vraiment réussie, ne venait mettre une touche de comédie noire, à travers une accumulation de circonstances aussi drôles qu'inattendues : une spécialité anglaise de surprendre tout le monde par une péripétie dramatique et pourtant drôle, se concluant en l'occurrence par un nez cassé.
Un bon film pour l'été et vous pouvez lire d'autres critiques sur Christoblog : http://chris666.blogs.allocine.fr/
Assez moyen !! Ce "Tamara Drewe" n'est pas aussi bon qu'on le dit. Le scénario se laisse suivre mais n'offre rien de bien palpitant, c'est prévisible et longuet. Par contre, j'ai adhéré à l'humour (j'adore l'humour à l'anglaise). Je pense que les principales intérêts du long-métrage sont : le casting, les acteurs sont très crédibles ; la réalisation ; et les personnages. Malgré des défauts, dans l'ensemble ça reste une comédie rafraîchissante.
Un film typiquement britannique à l'humour noir et acide. Le scénario est simple mais efficace, inspiré d'une BD originale, où comment une jeune femme, jouée par la très photogénique Gemma Arterton, partie de son village rejetée par les hommes en raison de son nez disgracieux, revient plusieurs années plus tard, devenue journaliste célèbre, en tant que bombe sexuelle, avec le nez refait, et entend bien se venger à sa façon (mais pas de façon aussi destructrice que cela aurait pu se faire), permettant une foison de scènes cocasses et de quiproquos. Tous les personnages sont truculents et bourrés d'humour, très attachants, y compris les deux petites pestes, sur fond d'une campagne anglaise très bucolique. Frears se moque avec délectation à la fois du petit monde des écrivains et de la petite bourgeoisie rurale anglaise, les protagonistes étant tous coincés entre leur petite vie tranquille et ennuyeuse et leurs aspirations, et Tamara est cette petite étincelle qui va mettre tout cet univers bien rangé en péril. Même si la fin est prévisible et la méchanceté pas assez exploitée, ce film est très agréable.
Une bonne comédie « à l’anglaise » chez les « gentle farmers ». La trouvaille de la maison d’écrivains en pleine campagne est superbe.L’humour est fin, le rythme rapide, tout ce qu’on aime chez eux ! -) Le bonheur est aussi dans le pré britannique -
Un bon divertissement, c'est bien ficelé, léger, bien joué ... Bref on passe un bon moment.
quelle bouffée d'air pur et d'humour anglais que ce film...On y retrouve l'irrévérence de Good Morning England, sauf qu'ici elle se situe vis à vis des milieux littéraires et du charme...On retrouve aussi l'atmosphère, les intrigues et les personnages de ces grandes romancières anglaises de romans policiers...Tous les personnages sont importants particulièrement ces adolescentes anonymes qui vont bouleverser la vie de ce petit bourg anglais...C'est bucolique, c'est social, irrévérencieux à certains points et l'on ne s'ennuie pas une seconde...Tous tombent sous le charme de Gemma Arterton et peu s'en relèveront....Quel sera l'heureux gagnant ? A vous de le découvrir mais ce n'est pas là l'intérêt du film.... Je conseille
Face à un Ken Loach qui s'use à grande vitesse, Stephen Frears garde une jeunesse et une fraîcheur insolentes. Sur un mode mineur mais virtuose, il revisite avec Tamara Drewe le Théorème de Pasolini dans une retraite pour écrivaillons en mal d'aventures charnelles et de nourritures terrestres... Assez jubilatoire, il faut bien reconnaître.
« Tamara Drewe » est une sympathique comédie satirique de Stephen Frears dans laquelle une jeune femme, Tamara Drewe, rentre dans son village natal et va perturber la quiétude campagnarde des habitants du coin. Les amateurs d’humour british seront satisfaits avec ce film au scénario bien dialogué et à l’interprétation excellente de l’ensemble des comédiens.
Sympathique petite comédie sur fond de très jolie campagne anglaise bien que les personnages soient presque tous antipathiques. On a un peu du mal à s'identifier, bien moins bon que Woody Allen.
Cela commence comme une comédie un peu débile pour adolescent. Et puis la comédie devient tragédie. Ils vivent tous dans une campagne anglaise préservée, idyllique. Mais ils ne la voient pas: "le trou du cul du monde" Leur seule réalité , c'est la télé , les peoples à trois neurones. Surtout deux petites gourdes à l'infinie stupidité dont le seul rève est de se donner à une célébrité! mais les autres ne valent pas mieux: l'écrivain à succès, la journaliste people qui s'imagine qu'avec un nez en plastique , elle aura sa revanche, le rocker idiot.... "Quels enfants allons nous laisser au monde?" Un seul est à sauver, celui qui préfère la terre les vaches et les maisons en pierres, mais la fin est trop belle, malgré le mort.
Excellent jeu d'acteurs! Arterton magnifique! On aime l'histoire le cadre, le moteur des sentiments est intéréssant! Une belle comédie anglaise à ne pas rater!!!
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