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diki2
26 abonnés
319 critiques
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5,0
Publiée le 21 juin 2011
sublime. J'ai adoré ce film, ses acteurs, , sa lumière, son histoire et sa profonde réflexion sur l'amour, la vengeance, et le temps qui n'efface rien. Ce film est d'une émotion rare , les yeux rivés à l'écran , captivé comme rarement et bouleversé par tant de justesse dans les sentiments exprimés. Film à ranger au rayon des fulgurances qui vous traversent et qui vous laisse pantois.
Le film est long et très moyen. Le plus surprenant c'est que les deux scènes les plus importantes du film ont été entièrement reprises dans les moindres détails. Celle spoiler: où le violeur est interrogé et démasqué et la fin qui est identique à spoiler: 3 Billboards
Grosse déception...Certes ils y a quelque chose d'un peu nouveau dans ce film où rarement vu dans le cinéma français, ce mélange de rêves , souvenirs , écriture...c'est peut-être ce qui met de la poudre aux yeux, parce que les rivalités de polciers qui se frappent à la sortie d'un tribunal , où pour faire une crasse à un collègue haï , on libère un meurtier qui a avoué , même dans des pays corrompus on y croit guère. Pas plus que l'énigme qui demeure à la fin du film , et qui a été recouverte de tant d'artifices qu'on ne voit pas qu'elle est ridicule: Le flic va mettre 25 ans ( à faire quoi ? ) avant d'aller voir sa collègue pour - enfin - lui avouer sa flamme. Le maquilleur est bon mais il n'a donné que 10 ans de plus aux héros et quant à Morales le mari de la victime , qui devait avoir 30 ans au début du film , il lui ont donné 70 ans....C'est pas le même maquillage suivant que t'es premier rôle ou second dans ce film...
Comment ce film a-t-il pu être préféré au "Prophète" de Audiard ?!?! Incoyable... Attention ce film est bon mais de là à avoir autant de critiques dithyrambiques c'est étonnant. L'intrigue est intéressante et le scénario très bien écrit mais repose tout de même sur un truc très léger. Un magistrat à la retraite veut écrire sur une affaire vieille de 25 ans simplement parce qu'il a été impressionné par l'amour d'un homme pour sa femme, qu'il avu dans ses yeux ?!?! très léger comme prétexte, très très léger. Ensuite on s'aperçoit très vite que l'intrigue "thriller" prend le pas sur l'intrigue "romance" alors qu'il est clair que c'est cette romance qui est la base de ce que vuet raconter le cinéaste. Comment a-t-il pu dévier ainsi de l'idée de base ?! Question histoire d'amour on reste sur notre faim alors que le côté enquête policière prend les 3/4 du film. le film manque le parallèle nécessaire entre les deux faces du film. Cepednant on reste accroché au film, notamment grâce à l'interprétation entre classe et émotion retenue. Pas le chef d'oeuvre tant mis en avant mais un vrai bon film.
"Dans ses yeux" a reçu l'Oscar du meilleur film étranger en 2010.Récompense un peu exagérée pour cette très académique oeuvre argentine de Juan José Campanella.Le mélange entre mélodrame historique et thriller politique n'est pas des plus harmonieux,même s'il a le mérite de nous intéresser à L'Argentine des années 70,celle du régime de Peron,corrompue,inégalitaire et étouffante.Mais la construction du film n'est pas à son avantage.Alternance décousue de flash-backs et de scènes au présent,prétexte scénaristique un peu gros(l'ex-agent qui écrit sur une sordide affaire 25 ans après)et réalisation impersonnelle.En revanche,Campanella utilise au mieux le potentiel de Ricardo Darin(chaleureux,opiniâtre et intense)et de Soledad Villamil(sensible,forte et intelligente).L'histoire de leur couple,séparé par les différences hiérarchiques et sociales,est plutôt touchante.Pour la critique du pouvoir autoritaire en revanche,on repassera.L'enquête étant peu intéressante et alourdie par des tics de mises en scène.On retiendra surtout le coup de projecteur sur un cinéma argentin qui ne demande qu'à éclore sous influence européenne.
Un drame policier captivant et particulièrement bien écrit, doté qui plus est de très bons acteurs. L'enquête est vraiment intéressante et les transitions entre les deux époques ajoutent du piment dans un faux rythme assez envoutant. Je ne dirais pas que ça m'a passionné mais j'ai bien accroché, par contre il m'a manqué une véritable mise en exergue du climat politique d'époque en Argentine, on en a une idée, notamment avec certaines décisions des hautes instances mais ça aurait été intéressant de pousser plus loin le parallèle entre l'enquête et le climat de tension. Pour autant, ça n'enlève en rien les qualités du métrage qui étonne par des dialogues ciselés mais également par cette charge émotionnelle fréquente qui surprend de temps en temps. A noter que la romance inhérente au scénario est parfaitement intégrée au récit et s'avère assez touchante, mais ce n'est rien à côté de la baffe finale ... Vraiment un très bon film.
Habile et efficace mélodrame policier, qui mêle séquences brillantes (la poursuite dans le stade) et scénario accrocheur. Reste que cette réflexion sur la justice est bien inférieure à "L’homme qui tua Liberty Valance", que le dénouement conservateur satisfera le spectateur de TF1 et que le ton hollywoodien (musiquette au piano, mise en scène académique), confirme que l’oscar du meilleur film étranger est (presque) chaque année décernée à un produit sans âme.
Voici donc le film qui a soufflé la statuette à "Un Prophète" ! "Dans ses yeux", de l'argentin Juan José Campanella est justement le type de long-métrages à ne pas regarder de trop près sous peine de découvrir les failles et prévisibilités de son intrigue. Celle-ci présente en effet un aspect plutôt décoratif, truffé de situations téléphonées sur lesquelles il vaut mieux donc ne pas s'attarder. En réalité, la plus grande force du film demeure sa grande capacité à mêler les divers registres qu'il met à l'oeuvre ; policier, comique et romantique. Dans cette optique, "Dans ses yeux" présente un ensemble savamment dosé, subtil et touchant. Non content de faire valoir une photographie déjà impeccable, le cinéaste se permet même quelques virtuosités en rab, notamment ce plan-séquence fabuleux durant le match de football. De la bonne qualité, même si je persiste à dire qu'il y avait encore mieux aux oscars cette année...
Couronné par l'Oscar du meilleur film étranger - souvent un mauvais signe -, "Dans ses yeux" est indiscutablement un film "consensuel", déclinant avec finesse et intelligence un scénario malin conjuguant thriller, mélodrame passionnel et critique politique d'une époque (la dictature) où le pire advint en Argentine et tant de vie furent broyées. Récit de survivant - en flashback - et de désillusion, le film de Juan José Campanella court sans doute après trop de lièvres à la fois et n'en attrape finalement aucun : l'histoire d'amour se délite dans un improbable happy end, la conclusion du thriller est bien faiblarde - sans doute parce que la mise en scène échoue à traduire son horreur profonde -, et, hormis deux scènes fortes (la confrontation avec le juge corrompu, la rencontre dans l'ascenseur), la profondeur "politique" du scénario déçoit. Pourtant, grâce à l'interprétation de Ricardo Darín, superbe comme à son habitude, et à une mise en scène raffinée, "Dans ses yeux" reste bien au dessus de la majorité des films... oscarisables !
Ce film, qui dure plus de 2h, est d’une fluidité parfaite sans la moindre trace d’ennui. Les personnages sont profonds, bien dessinés et incarnés par des acteurs très impliqués. Le scénario est limpide, et même si le coupable du meurtre est rapidement identifié, sa traque est passionnante. Et même une fois arrivé à ses fins, l’enquêteur Esposito est loin d’en avoir fini avec cette histoire qui va irrémédiablement changer le cours de sa vie comme celle de ses collègues. Alors c’est vrai que les « rebondissements » du scénario, on peut les sentir un peu arriver quand on a l’habitude de voir ou des lire des polars : la chute, moi je l’avais deviné aux 2/3 du film mais qu’importe ! On ne va pas bouder son plaisir devant un film policier qui n’oublie pas au passage le contexte politique particulier de l’Argentine des années 70 et qui est doublé en filigrane d’une magnifique histoire d’amour. Un film noir (et même très noir) qui ne verse pourtant pas dans la violence gratuite, cependant non dénué d’humour et qui s’offre le luxe de finir sur une note optimiste, ce n’est pas le lot de tous les films policiers qui envahissent les écrans. Je voudrais aussi insister sur la réalisation car il y a dans ce film 2 ou 3 scènes que je pourrais qualifier de remarquables et une que je qualifie sans hésitation d’anthologique. Ceux qui verront ce film seront subjugués par la scène d’interrogatoire très intense, pétrifiés d’angoisse devant une scène d’ascenseur complètement muette et auront le cœur serré par la scène finale dans la ferme argentine. Mais moi, dans quelques années quand je repenserais à ce film, c’est à la scène du stade que je penserai en premier, superbement filmée, cette scène d’arrestation dans un stade immense et plein de supporters survoltés, qui commence par un vue aérienne, qui se poursuit à hauteur d’homme avec caméra à l’épaule pour se terminer au niveau du brin d’herbe de la pelouse, cette scène est assez inoubliable !
Formidable film argentin sorti en 2010 mêlant thriller et romance. Ricardo Darin campe ici les traits d'un ex-policier écrivant un roman sur un meurtre qui le hante depuis 25 ans. Le scénario est très fouillé, captivant le spectateur jusqu'à la scène finale en alternant les flash-back et ce que sont devenus les deux personnages principaux. "Dans ses yeux" a été consacré à Hollywood comme meilleur film étranger et c'est amplement mérité tellement les dialogues, les rebondissements ou même la dénonciation de la corruption régnant en Argentine en 1975 forment à eux tous une oeuvre marquante.
Il y a quelque chose d'assez fort dans Dans ses yeux, c'est que le scénario te prend du début jusqu'à la fin. Il n'a rien de particulièrement inoubliable, il est bon, mais il a une faculté à tout le temps se renouveler qu'on est tout le temps saisi par ce qu'il se passe. C'est le genre de scénario qui aurait pu inspirer un Hitchcock s'il était encore parmi nous. C'est un film qui m'a surpris sur certains aspects car je m'attendais à une enquête simple et en fait ce n'est pas juste ça. Il y a d'autres choses. Une bonne petite surprise.
Une histoire passionnante d’êtres humains dans un monde en dérive (au début de la prise de pouvoir de Vileda et de sa junte) qui essaient d’y conserver leur dignité et leur humanité. Ricardo Darin se montre une fois de plus un immense acteur que l’on ne cesse de redécouvrir de film en film et Soledad Villamil, rayonnante de beauté mature, est une partenaire digne de lui. La construction, qui alterne subtilement et jamais gratuitement les moments du présent et ceux du passé, a été pensée avec une finesse, une intelligence et une sensibilité remarquables. Le film, à connotation très psychanalytique comme beaucoup de films argentins, avance dans une forêt de symboles, dont celui, paradigmatique, de la machine à écrire dont la lettre a ne fonctionne pas. La fin, happy end qui n’a rien d’artificiel, vient reprendre - en l’éclairant - la métaphore : la lettre se remettant tout naturellement à fonctionner, boucle l’histoire et en transcende le sens, qui passe du coup de la peur à l’amour. Magnifique raccourci pour un magnifique film comme seul le cinéma argentin sait nous en donner dans sa considération bouleversante de l’humanité, souffrante, torturée, humiliée… et pourtant toujours debout.