Epoustouflant. Déjà assez fan de Ricardo Dario. Je trouve que c'est un remarquable acteur. Le film m'a scotchée. J'étais si captivée que je me suis surprise plusieurs fois à sursauter tellement j'étais dans le film. Très bon suspense psychologique.
Les acteurs sont convainquants , l'histoire est fluide , calme mais pas du tout monotone , ce film est captivant du début jusqu'à la fin , film à caractère policier doublé d'une histoire romanesque , passionnant
Un très bon drame Argentin qui regorge de qualités ! Le film mène avec brio les deux histoires parallèles, nous avons un scénario bien ficelé qui oscille entre histoire d'amour et enquête autour d'un tueur. Les acteurs sont tout simplement excellents, et interprètent des personnages tous plus fascinants les uns que les autres. "Dans ses yeux" traverse les genres autant que les époques, empruntant à l'enquête policière, au thriller politique autant qu'à la comédie ou au mélodrame. Le spectateur est captivé de bout en bout. Et la réalisation arrive à instaurer une atmosphère très particulière. Il y a énormément de suspens et de rebondissements. Le réalisateur arrive parfaitement à mêler thriller engagé et comédie romantique... Bref, du très grand cinéma !!!
Superbe film, de remarquables interprètes, dans une Argentine qui vit les dernières années du péronisme et se prépare pour la dictature miltaire. Humour, suspense, etc. tout y est. Un vrai bon moment de cinéma.
remarquable de bout en bout: des acteurs étonnants de justesse, une intrigue qui tient en haleine, jusqu'au dénouement final et une reconstitution de l'epoque trés reussie
Pour réaliser son drame, le cinéaste Argentin Juan José Campanella a adapté le roman La Pregunta de sus ojos, de l’écrivain Eduardo Sacheri et en a restitué un drame passionnant. L’histoire se déroule au milieu des années 90, un homme, las de la justice de son pays, fatigué par un amour contrarié, sans cesse obnubilé par un fait divers l’ayant profondément marqué, décide d’écrire un roman sur ce qu’il a vécut et ce qu’il l’a affecté. L’intrigue nous plonge alors en 1974, à Buenos Aires, où une femme se fait violemment assassiner. On suit le personnage central dans son enquête, déterminé à trouver le meurtrier, avec l’aide de son collègue. Il doit aussi jongler avec les sentiments qu’il ressent pour sa supérieur hiérarchique. Dans ses yeux (2010) est un drame totalement imprévisible, les acteurs font un sans faute, d’un simple regard, ils parviennent à nous transmettrent leurs émotions (c’est dans ces moments là que le titre du film prend tout son sens). Rebondissements, humour, tendresse, violence, twists, tout s’enchaînent sans temps mort et ce, sans grande difficulté (on regrettera simplement l’amalgame qui peut être fait dans la mise en scène, lorsque le personnage central alterne entre passé et présent). Cependant, on acquiesce totalement concernant la décision du jury de lui avoir décerné l’Oscar du Meilleur Film Etranger !
Un Oscar surprise, des critiques dithyrambiques, un bon bouche à oreille et au final...une déception pour moi. Certes c'est bien fait. Une mise en scène solide bien que très classique, une interprétation excellente, un scénario intéressant mais pas passionnant bien qu'il brasse beaucoup de thèmes. Et surtout c'est très long. Bref je n'ai pas accroché et me suis ennuyé. Heureusement que la fin totalement inattendue sauve un peu tout cela, mais attendre deux heures pour dix bonnes minutes, ça fait beaucoup. J'aurai préféré que l'Oscar du meilleur film étranger aille au Ruban blanc mais bon...
Un film qui rentre de suite dans mon top 20 de tous les temps. Un film sur les choix de vie, la vieillesse, l'amour et les regrets avec un scénario diabolique entre Incendie et Old Boy. Un film très maitrisé et précis, des mouvements de caméra aux dialogues (la déflexion à la question "comment avez-vous pu pardonner ?"). Et quel plaisir de mettre en scène des personnages intelligents qui s'expriment avec aisance, on célèbre l'esprit et l'humain d'autant plus lorsqu'ils sont incarnés par des acteurs inconnus mais brillants, l'équation idéale. La construction des personnages évite tout manichéisme jusqu'à une scène finale mé coté des défauts, le rythme est un peu rapide mais c'est aussi ce qui rend le film si accessible. la BO manque parfois de subtilité et j'aurais préféré moins de sentiments entre les acteurs principaux et plus de sombre et de glauque dans l'enquête policière mais ce film est tellement excellent qu'on ne peut même pas lui reprocher d'avoir conquis l'oscar devant Un Prophète, il le mérite. Une scène : le départ du train et surtout les critiques qui suivent, la plage noire façon No Country for Old Men, les photos retournées, l'interrogatoire, la conclusion.
Un polar argentin dans la veine de Memories of Murder et de Zodiac, avec quelques singularités qui font son charme. D’abord cette narration discrètement baroque: le héros tente d’écrire un roman à propos de l’enquête qui l’a hanté, et nous introduit par ce biais très subjectif et fragmentaire dans son passé. Ensuite une trame amoureuse beaucoup moins accessoire que dans le thriller moyen et traitée d’une jolie façon, déployée subtilement sur toute la longueur du film (qui sans ça pourrait paraître un peu injustifiée). Enfin une absence relative de fascination pour le morbide, qui éloigne le film de modèles plus complaisants dans la violence comme Seven. Les acteurs sont tous excellents (leurs fausses rides le sont moins) et la réalisation est nerveuse mais maîtrisée, bien qu’un peu poseuse parfois. Le film met malheureusement trop de temps à démarrer et à installer ses personnages. Il faut attendre ce travelling impressionnant dans un stade de foot pour qu’il décolle enfin et que la tension devienne palpable. Quelques longueurs et lourdeurs quand même, la fin notamment, mais c’est globalement réussi et efficace.
Ce film argentin primé aux oscars d'Hollywood dans la catégorie meilleur fillm étranger réussit la gageure rarement tentée et réussie du thriller romantique. Dans une Argentine sous le joug des militaires l'adjoint d'une jeune juge est obsédé par l'assassinat d'une très jeune femme à son domicile. Devant la volonté de bâcler l'enquête , en accusant deux maçons présents sur les lieux du crime et torturés selon les bonnes vieille méthodes de la junte, Benjamin Esposito s'acharne à découvrir le coupable. Il est aussi fasciné par la volonté farouche du mari de la victime de ne pas oublier sa défunte femme. Le procédé habile de Campanella est de nous introduire dans cette enquête par le flashback alors que Benjamin à la retraite décide d'écrire un roman sur la base de cette obsédante enquête qui marqua jusqu'à la fin sa carrière. Ce procédé permet d'avoir le recul nécessaire sur cette période noire de l'Argentine où l'on torturait les opposants au régime dans les stades de football. C'est l'occasion pour Benjamin de revoir sa supérieure de l'époque à qui il n'a jamais vraiment osé avouer son fol amour, engoncé qu'il était dans les conventions qui lui interdisaient d'envisager une relation durable avec une fille de bonne famille. Cet ensemble est fort harmonieux et porté par des acteurs magnifiques tout en retenue. Les seconds rôles sont détemrinants et très présents. Une réussite indéniable même si l'on peut reprocher à Campenella une réalisaton un peu trop conventionnelle. Mais il vaut mieux un peut trop de sagesse à la caméra liée à un sujet fort que l'inverse comme c'est trop souvent le cas. A voir absolument
Arriver à mêler différentes thématiques (thriller, histoire d'amour inavouée, critique du système politico-judiciaire, réflexion sur la justice ... et même une certaine dose d'humour) dans un film cohérent, fluide malgré de nombreux flash-backs, c'est là toute la réussite de ce film habilement écrit. La réalisation, très sobre, centrée sur le jeu des acteurs, use beaucoup de plans serrés pour jouer sur les regards (normal vu le titre !). La mise en scène est certes sans grande originalité, mais ça fonctionne. Il y a quelques rebondissements un peu téléphonés, et il manque juste un peu de tension ou d'émotion pour faire de ce très bon film une réussite totale.
Très bonne intrigue rondement menée à la manière des meilleurs polars au milieu d'un contexte politique complexe et d'une histoire d'amour bien écrite car ne tombant pas dans le mielleux "eau de rose". Cependant pour les amateurs du genre je conseille fortement les polars coréens tels que "memories of murder" ou "the chaser" qui sont un ton nettement au-dessus notamment sur l'aspect de la technique et de la psychologie des personnages. Cela reste un très bon cru de la faible année 2010.