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Un film magnifique, sortie dans l'anonymat le plus total, qui a pourtant remporté l'oscar du meilleur film étranger en 2010 ! Et c'est amplement mérité tant il y a de la qualité dans cet "Il était une fois en Argentine"...Une grande œuvre à découvrir !
1974, Buenos Aires. Benjamin est obsédé par une enquête dont il était en charge 25 ans plus tôt et décide d’écrire un roman sur cette histoire.
DANS SES YEUX est un très grand polar Argentin, mais aussi une grande histoire d’amour. On naviguera continuellement entre les deux genres, sans que l’un ne prenne jamais le dessus.
Dans sa première partie, le film prendra son temps pour poser les personnages et les liens qui les unissent, mais dans sa seconde moitié il prendra une tout autre dimension et proposera une intensité qui ne lâchera plus le spectateur.
Le côté thriller est d’une grande efficacité, avec cette ambiance étouffante et des éclairs de génie au niveau de la mise en scène. Le film multiplie les scènes marquantes, comme ce plan séquence dans un stade qui est un modèle du genre. On notera aussi cette scène d’interrogatoire d’une tension extrême.
La romance est subtilement déployée tout au long du film et est d’une sensibilité la rendant d’autant plus touchante.
De nombreux plans silencieux s’attardent sur les regards des personnages qui en disent plus que le moindre dialogue : amour, colère, dégout, pitié… la moindre émotion en est décuplée.
Et de l’émotion, le spectateur va en être submergé, tant le scénario se concentre sur les failles de ses protagonistes.
D’autant plus qu’il y sera souvent question de thèmes universel, comme les regrets, la quête d’amour ou de vérité et comment le passé peut finir par nous empêcher de vivre…
Seul petit bémol, les maquillages sur les vieillissements ne sont pas des plus aboutis, mais on pardonnera bien ce défaut, qui sera vite effacé par KO reçu par un final d’une puissance folle.
https://www.facebook.com/CritiquesCinemaetFestivaldAvignon
DANS SES YEUX est un très grand polar Argentin, mais aussi une grande histoire d’amour. On naviguera continuellement entre les deux genres, sans que l’un ne prenne jamais le dessus.
Dans sa première partie, le film prendra son temps pour poser les personnages et les liens qui les unissent, mais dans sa seconde moitié il prendra une tout autre dimension et proposera une intensité qui ne lâchera plus le spectateur.
Le côté thriller est d’une grande efficacité, avec cette ambiance étouffante et des éclairs de génie au niveau de la mise en scène. Le film multiplie les scènes marquantes, comme ce plan séquence dans un stade qui est un modèle du genre. On notera aussi cette scène d’interrogatoire d’une tension extrême.
La romance est subtilement déployée tout au long du film et est d’une sensibilité la rendant d’autant plus touchante.
De nombreux plans silencieux s’attardent sur les regards des personnages qui en disent plus que le moindre dialogue : amour, colère, dégout, pitié… la moindre émotion en est décuplée.
Et de l’émotion, le spectateur va en être submergé, tant le scénario se concentre sur les failles de ses protagonistes.
D’autant plus qu’il y sera souvent question de thèmes universel, comme les regrets, la quête d’amour ou de vérité et comment le passé peut finir par nous empêcher de vivre…
Seul petit bémol, les maquillages sur les vieillissements ne sont pas des plus aboutis, mais on pardonnera bien ce défaut, qui sera vite effacé par KO reçu par un final d’une puissance folle.
https://www.facebook.com/CritiquesCinemaetFestivaldAvignon
Un vrai coup de coeur pour moi. Ricardo Darin deja excellent dans les 9 reines, creve l ecran. Ce film dans Buenos Aires dure 2 heures mais on ne s'ennuit jamais. Ce film merite vraiment son Oscar.
defleppard
Ennuyeux..................................................
Bof, je me suis lourdement assoupi au visionnage de ce film, un peu insipide et terne.
Parfois lorsque je voie les notes de certains films que j'ai trouver nulisime, je me dit vraiment, les gôut et les couleurs ... J'ai essayer de le finir plusieurs fois mais je le trouve tellement ennuyeux!
Yannickcinéphile
Polar appréciable que Dans ses yeux, handicapé par une histoire pas toujours au top.
En effet Dans ses yeux distille une intrigue riche, prometteuse, avec de bons personnages. Le point de départ est attrayant, la plupart des sous-intrigues aussi. Néanmoins plusieurs anicroches sensibles et embêtantes. Déjà le rythme aurait pu être un peu plus punchie. Je pense qu’on aurait gagné en vitalité, en fluidité aussi. Ensuite l’enquête avance vraiment avec de grosses ficelles pas très crédibles, et ça c’est le plus problématique. L’enquêteur c’est limite s’il ne gagne pas au loto 5 fois dans le film pour arriver à quelque chose. Un coup de chance de temps à autre, pourquoi pas, mais à ce point-là on sent des lacunes scénaristiques sensibles. Dommage.
Le casting est bon, avec des acteurs à la hauteur et vraiment attrayant dotés de personnages consistants. Pour le coup pas de souci, et le duo Darin-Villamil est aussi enthousiasmant que les seconds rôles très soignés. Le métrage a beaucoup misé là-dessus, et indéniablement il a bien fait car ils sont pour beaucoup dans le fait de rester éveiller jusqu’au bout.
Sur la forme c’est très appliqué. La photographie est réellement belle, avec des couleurs chaudes judicieusement choisis. Les décors sont peu nombreux mais toujours bien faits, bien propres, on sent l’authenticité. Quant à la mise en scène elle se montre souvent audacieuse, originale, elle prend des risques, et même si parfois il y a un excès de zèle (on sent une plasticité un peu forcé quelquefois), Dans ses yeux est un beau film, c’est évident. Musicalement c’est bien aussi, mais un peu plus de variété dans les thèmes et peut-être une présence plus dominante aurait été bienvenue.
Bon, en conclusion Dans ses yeux est un bon polar sombre, recommandable. Après l’oscar c’était trop à mon sens, compte tenu d’une enquête bien inférieure dans son déroulé à celles de bien d’autres métrages du genre. 3.5.
En effet Dans ses yeux distille une intrigue riche, prometteuse, avec de bons personnages. Le point de départ est attrayant, la plupart des sous-intrigues aussi. Néanmoins plusieurs anicroches sensibles et embêtantes. Déjà le rythme aurait pu être un peu plus punchie. Je pense qu’on aurait gagné en vitalité, en fluidité aussi. Ensuite l’enquête avance vraiment avec de grosses ficelles pas très crédibles, et ça c’est le plus problématique. L’enquêteur c’est limite s’il ne gagne pas au loto 5 fois dans le film pour arriver à quelque chose. Un coup de chance de temps à autre, pourquoi pas, mais à ce point-là on sent des lacunes scénaristiques sensibles. Dommage.
Le casting est bon, avec des acteurs à la hauteur et vraiment attrayant dotés de personnages consistants. Pour le coup pas de souci, et le duo Darin-Villamil est aussi enthousiasmant que les seconds rôles très soignés. Le métrage a beaucoup misé là-dessus, et indéniablement il a bien fait car ils sont pour beaucoup dans le fait de rester éveiller jusqu’au bout.
Sur la forme c’est très appliqué. La photographie est réellement belle, avec des couleurs chaudes judicieusement choisis. Les décors sont peu nombreux mais toujours bien faits, bien propres, on sent l’authenticité. Quant à la mise en scène elle se montre souvent audacieuse, originale, elle prend des risques, et même si parfois il y a un excès de zèle (on sent une plasticité un peu forcé quelquefois), Dans ses yeux est un beau film, c’est évident. Musicalement c’est bien aussi, mais un peu plus de variété dans les thèmes et peut-être une présence plus dominante aurait été bienvenue.
Bon, en conclusion Dans ses yeux est un bon polar sombre, recommandable. Après l’oscar c’était trop à mon sens, compte tenu d’une enquête bien inférieure dans son déroulé à celles de bien d’autres métrages du genre. 3.5.
Un polar romanesque séduisant et assez prenant, qui se déroule dans l'Argentine des années 70, au scénario complexe mais plutôt bien ficelé, et à l'interprétation convaincante.
Oscar du meilleur film étranger.
Oscar du meilleur film étranger.
Sous le prétexte d'une enquête criminelle, Campanella nous offre une histoire d'amour de toute beauté, faite de souvenirs, de douleurs et de rage. Alors que l'ensemble part d'une scène de crime où l'enquêteur ne peut se défaire du regard vide de la victime, les souvenirs de cette enquête nous plongent dans un autre regard, fait d'amour celui-ci. Car tout est résumé dans ce titre, car chaque élément peut se définir dans les yeux d'un autre : promettre grâce à un regard à cette jeune fille de ne pas laisser son meurtre impuni, ne pas laisser cette collaboratrice sans cet amour à lui crier au fond des yeux, faire comprendre à un ami qu'on compte sur lui, regarder ce suspect dans les yeux lorsqu'on le provoque pour qu'il craque... Alors que l'enquête est passionnante (en témoigne cette poursuite pédestre en plan séquence dans ce stade de foot et, encore plus, cet interrogatoire d'une tension extrême), l'ensemble des sentiments ressentis est un petit bijou de cinéma hispanique, simple, intelligent et essentiel dans une filmographie complète...
Napoléon
Malgré un certaine simplicité on ne peut qu'être captivé par le scenario mené par deux histoires, une d'amour et une enquête criminelle. Pour un film à la fois très humain et mené par de très bons acteurs.
un poil déçu à cause de critiques trop élogieuses mais ça reste un film absolument magnifique! le film du mois voire plus
CONTRE ENQUETE. Un film argentin qui remporte l'Oscar, c'est merité. L'ensemble est astucieux avec une fin magnifique et grandiose. Viva Argentine.
Le regard en dit long dans ce double chassé-croisé entre l'Argentine meurtrie de 2001et celle, tellement plus asphyxiante pourtant, de 1974 (se remémorer la fin du gouvernement d'Isabel Peron, déjà chaotique avec ses morts suspectes, puis la Junte Militaire suite au Coup d'Etat de 1976 pour cerner la tendance terroriste et une justice dévorée par les dirigeants. Ici, il s'agirait de "gens ordinaires dans un film noir" selon le réalisateur Juan Jose Campanella. Curieux parallèle entre un fait divers qui taraude et des amours périlleuses en milieu professionnel. Ricardo Darin et Soledad Villamil aident à tenir avec leurs longues oeillades... Que de pression avec ce mari à l'affût et cette greffière poussant dans ses retranchements, au point qu'on demande grâce... Mais les tiroirs s'ouvrent encore et encore... L'issue, sur le mode fantasmatique, ouvre le débat sur les peines et leur application réelle.
Un film poignant, captivant...... Le film vous en apprendra beaucoup sur la justice des années 70 en Argentine. Que Jacques Audiard nous pardonne mais ce film là mérite l'oscar du meilleur film étranger.
Un bon film, mais très long en début, sinon la deuxième partie est plus intéressante, un oscar mérité.
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