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    En Büyük Yumruk
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    2,0
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    2 critiques spectateurs

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    🎬 RENGER 📼
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    7 220 abonnés 7 513 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 30 septembre 2021
    Çetin Inanç est un cinéaste turc bien connu dans le milieu nanardesque pour avoir engendré bon nombre de plagiats et autres rip-off officieux, dont les plus connus sont Turkish Star Wars (Dünyayi kurtaran adam - 1982), Turkish Dirty Harry (Kelepçe - 1982), Turkish Rambo (Vahsi Kan - 1983), Turkish Mad Max (Olüme Son Adim - 1983), Turkish Jaws (Çöl - 1983) ou encore Turkish Rocky (Kara simsek - 1985).

    Avouons-le tout de suite, il est difficile de dire exactement de quoi parle En Büyük Yumruk (1983), tant le scénario s’avère difficilement compréhensible. Tout juste parvient-on à comprendre qu’il est question d’un flic intègre et d’une journaliste qui vont s’allier pour nuire à un parrain de la pègre. Dans le rôle-titre, on retrouve Cuneyt Arkin dans le rôle de Murat, dit "le grand poing". Ce dernier est très connu dans la sphère nanardesque sous le sobriquet de « Alain Delon du Bosphore », un habitué de Çetin Inanç puisqu’il incarnera à deux reprises le sosie du Rambo moustachu.

    Pour le reste, évitez d’essayer de comprendre de quoi il en retourne et savourez plutôt les innombrables stock shot volés par le réalisateur sur bon nombre de productions étrangères, avec pêle-mêle : Bons Baisers de Russie (1963), Goldfinger (1964), L'Inspecteur Harry (1971), French Connection (1971) avec la séquence dans le parking souterrain où l’on aperçoit Gene Hackman ou encore Le cercle noir (1973) avec la poursuite en voiture où Charles Bronson défonce une vitrine. Il s’agit d’une habitude de la part du réalisateur qui fera de même sur bon nombre de ses films suivants. Par manque d’argent et plutôt que de trouver un système B, il préféra aller piocher sans la moindre gêne en réutilisant des séquences entières, essentiellement des scènes d’action (et toutes les poursuites en voitures ou à motos que vous verrez dans ce film), d’ailleurs, le résultat saute aux yeux, puisque d’une séquence à une autre, on passe d’un cadre ayant pour paysage une ville turque à celui d’une ville américaine avec des cylindrées US ou d’une ville du Far West avec des carrioles !

    Du haut de ses 75min, le film nous parait durer bien plus longtemps, face à une intrigue difficile à cerner. On pourra donc aisément tuer le temps à essayer de reconnaître d’où proviennent les stock shot ou alors s’amuser en regardant de quelle manière le réalisateur a charcuté son film au montage. Enfin, il est intéressant de constater qu’en dehors du sosie d’Alain Delon dans le rôle principal, on retrouve aussi Hüseyin Peyda (le bad guy dans Turkish Rambo 2 (Korkusuz - 1986)), Meral Orhonsay en sosie rondelette de Wonder Woman et le plus marquant d’entre tous, Yavuz Selekman à mi-chemin entre le sosie turc d’Adam Driver et de Richard Kiel (le « Requin » dans James Bond) puisque ce dernier se retrouve lui aussi avec une dentition d’acier (enfin… à défaut d’en avoir les moyens, ils lui ont simplement foutu du papier d’aluminium sur les dents).

    Bref, on n’y comprend pas grand-chose mais ça reste une énième bizarrerie turque qu’il vous faut voir au moins une fois dans votre vie, du moins, pour les fins connaisseurs...

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    Jahro
    Jahro

    55 abonnés 684 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 6 décembre 2012
    Le plus terrible avec En büyük yumruk (The big fist à l’export, tout un programme), c’est qu’il semble formaté pour toucher un public large. Il assoit papa dans son autorité masculine, réjouit fiston par sa scénographie de comics préadolescent, insuffle en maman l’espoir d’un jour être perçue en égale de son mari. Impossible de savoir combien de copies ont été vendues, mais il est peu probable que raz-de-marée il y eut. Pourtant Cüneyt Arkin, le Chuck Norris local, quatre mimiques et l’agilité d’un pingouin, ne ménage pas sa peine pour camper le gendre idéal d’une certaine populace. Coquet, machiste, cupide et moyennement agile, il parvient à toujours garder à ses côtés la belle Meral Orhonsay, sorte de Wonder-woman rondouillette qu’on aimerait surement mieux ficelée, rôtie, et accompagnée de haricots verts. Ensemble ils visitent un concours de miss choucroute, lattent des vils gras du bide et du cheveu à coups de sidekicks mollassons, se finissent en fanfare dans une descendance Turkish improbable de Max Pécas. Çetin İnanç trace son intrigue à la truelle, un alignement de bastons hystériques tournées en accéléré, et la farde d’extraits de polars US pillés à la médiathèque de son quartier. Quand il ne travaille pas ses raccords dans le costume et les prises de vues, il se perd à contempler le regard creux de son poulain et les atours de sa porcine. Il en oublie son bruiteur, qui pioche courageusement dans une banque d’environ sept sons, et surtout son monteur, tombé dans les amphètes pendant le tournage. Le proverbe avait dit juste : ils sont forts ces turcs. -4,5/5
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