Un film avec une histoire aussi émouvante qu'entrainante. On ne s'ennuie jamais durant tout le déroulement du film en plus d'un très bon jeu d'acteur de la part de George Clooney. Les décors d’Hawaï et la musique rajoutent également un réalisme et une ambiance qui rend le film d'avantage réaliste.
Le dernier film d'Alexander Payne serait-il une arnaque? Après moults éloges conçernant la prestation de George Clooney (qui reste fidèle à lui-même, positivement, sans pour autant relever du génie) et le cadre hawaiien présenté sans le côté paradisiaque des cartes postales, on était à se demander si enfin on tiendrai le film familial dénué de tout bons sentiments surlignés sans s'auto-censurer dans ses thèmes abordés. Or, il s'avère qu'outre le fait de voir Hawaii d'un autre point de vue que dans les "teen-movies", "The Descendants" reste ancré dans un sentimentalisme codifié propre au genre. Sans pour autant être foncièrement mauvais, le film donne une vague impression de s'être fait avoir. Alors que Payne aurait pu faire de ses personnages des individus avec une réelle profondeur, le monsieur ne se casse pas les méninges et se contente de filmer des scènes aussi incohérentes sentimentalement parlant que banales dans le rapport père/filles pourtant censé être au premier plan de cette histoire de réconciliation. La ligne directrice (retrouver l'amant de son ex-femme mourrante), point d'orgue des retrouvailles entre les deux filles et le père, n'est qu'un prétexte pour enfoncer le long-métrage dans un leitmotiv ennuyeux, allez chez tous les amis familiaux pour les prévenir du drame. Résultat, une platitude s'installe. De plus, revendiquant sa destruction des clichés, "The Descendants" se révèle être un mensonge. Le père abusé par son travail et par la tournure des évènements, la fille qui fait sa crise d'adolescence, l'autre qui se comporte comme une peste, pourtant, ces éléments ne sont pas le plus dérangeants, c'est de la manière dont Alexander Payne les mets en scène, en gros les filles fachées contre leur papa mais qui rapidement renouent les liens facilement grâce à des raccourcis scénaristiques affligeants. On notera une sur-utilisation de la musique qui, au départ, est plutôt plaisante (ah le charme de la musique hawaiienne!) mais, malheureusement omniprésente gâche les quelques beaux plans de la faune et de la flore (pas si charmant que ça le ukulélé finalement...). Sans foncièrement être très mauvais, "The Descendants" déçoit par ses promesses n'étant pas tenues, n'étant qu'un film banal sans surprises. Reste le charisme de l'archipel hawaiien qui vient sauver les longs moments de platitude.
Un très joli film, sensible, humain et particulièrement juste dans le ton, car le récit n'en fait jamais trop et se permet même quelques escapades humoristiques bienvenues. George Clooney, dans le rôle d'un père de famille désemparé qui fait face simultanément à plusieurs enjeux de premier ordre dans sa vie (l'état des lieux de son couple ou plutôt ce qu'il en reste, la perte d'un être cher, l'éducation chaotique de ses enfants, la vente d'un terrain familial qui remettrait ses cousins à flot financièrement,...) y est parfait et trouve là un de ses plus beaux rôles... Le cadre du film, Hawaï et sa musique apporte de plus une touche exotique plutôt sympa... Un scénario finement écrit servie par une mise en scène élégante : le cinéma indépendant américain dans ce qu'il offre de mieux...
Georges Clooney est très attachant dans ce rôle de père de famille mordu de boulot qui se retrouve à devoir s'occuper de ses filles. Un rôle inattendu pour lequel sa nomination aux oscars est méritée.
The Descendant est une mièvrerie prédicante habilement dissimulée par une couche d'ironie et de fausse subtilité. En outre, concernant la BO, même si chaque morceau pris séparément est beau, l'omniprésence de la guitare - associée à la voix off - commence très tôt à nous taper sur les nerfs.
Le pari semblait risqué, car le film repose avant tout sur la profondeur des personnages et donc du jeu des acteurs. Le résultat final est très plaisant, le duo George Clooney - Shailene Woodley fonctionnant parfaitement. Je regrette néanmoins le côté moralisateur du film, trop présent à mon goût.
Un très très beau film, une histoire captivante et un Clooney au top, nous servent un film plus que dramatique, j'ai adoré le contraste entre les mauvais moment que traverse cette famille et le faite que tout ce déroule sous les cocotiers et les plages de sable fin avec une chemise hawïen sur le dos. Un film à voir au plus vite !!
En sortant du ciné, ne me restait après ce film qu'une impression fade. Les sentiments y sont incertains, vagues, à demi-incarnés par des acteurs raplapla. Pourquoi un tel engouement autour du film ? Je me pose encore la question. Ajoutons à cela les décors insulaires, une musique tout aussi légère et une voix off absolument horripilante. A quoi est-on supposé croire tout au long de cette dérive ?
Très beau film, The Descendants nous emmène pendant 2h découvrir les paysages merveilleux d'Hawaï, avec une belle histoire, peut-être un peu trop simple mais cela donne aussi du charme au film (on ne se prend vraiment pas la tête), tranquille et agréable à suivre. Clooney est tout simplement excellent, tout comme les acteurs plus secondaires comme les filles, le beau-père, ect... Tout ces acteurs donnent un côté drôle à cette histoire à la base plutôt triste, ce qui rend le film vraiment très plaisant. Simple, tranquille, calme et agréable à regarder, The Descendants est vraiment un film à voir car il nous évade loin de tout nos problèmes à travers des paysages magnifiques et une histoire drôle et simple. Un bon film pour passer un bon moment...
Pour son cinquième long-métrage, le réalisateur américain Alexander Payne signe un drame sensible autour d'un homme qui doit faire face du jour au lendemain au coma de sa femme après un terrible accident. Jamais larmoyant, et même parsemé de petite pointes d'humour, on croit rapidement a cette histoire qui pourrait arriver à n'importe qui, grâce à un magnifique scénario, oscarisé en 2012, montrant à la fois la difficulté d'un père à s'occuper seul de ces deux filles, ainsi que la recherche qu'il mène afin de retrouver l'amant de sa femme pour l'informer de la situation critique dans laquelle elle se trouve. De plus, le cadre paradisiaque d'Hawaï, où se déroule l'intrigue du film, tranche avec le drame que vit les personnages et donne toute son originalité à l'oeuvre. Coté casting, Georges Clooney, qui interprète le personnage central du film, est épatant de naturel dans ce rôle de monsieur-tout-le-monde, et Shailene Woodley, la fille ainé de Clooney dans le film, s'impose comme une des révélations de l'année. Sans nul doute l'un des films les plus réussit de ce début d'année.
Vu les critiques, je m’attendais à beaucoup mieux. L’ensemble est cohérent mais je trouve le scénario assez plat, sans réel originalité. Malgré un bon casting, je n’ai pas été emporté par ce film qui selon moi manque de mordant. La comparaison n’a surement pas lieu d’être mais on est loin de l’émotion et du piquant de Little Miss Sunshine…