A en voir la presse, on s’empresserait de dire que c’est un film qu’il ne faut pas manquer quelque soit l’excuse…cela est à effet contraire chez moi.
« Tout simplement brillant », « Admirable », « Immanquable », les médias et les critiques de la presse ne se lésinent pas sur les mots et font l’éloge de ce long métrage avec un G. Clooney qui semble être presque un « demi-dieu » dans son rôle. Comment peut-on se permettre de jouer autant avec la presse, pour essayer de donner de la valeur à un film…pathétique.
Voilà le petit « coup de gueule » passé, parlons à présent du film, de la mise en scène, des acteurs, et du scénario, qui ne m’a pas déçu, loin de là. Un début marqué par un choc, on cerne tous de suite la problématique que veux faire passer le film, un père perdu dans ce paradis hawaïen, ou les choses ne semblent pas être se que l’on pourrait croire, avec ces deux filles qui restent difficile à cerner, suite à une éducation d’un père trop peu engagé, qui ne leur à pas inculquées ses valeurs.
Il le dit lui-même, il ne sait pas « quoi faire » de sa fille de 10 ans, peu sûr de son avenir et encore plus que celui de sa descendance. Le film est lent, mais les dialogues sont remplis de sincérité, d’émotions. Les paysages sont assourdissants, et la trame est vraiment intéressante. J’ai surtout apprécié l’introduction, on arrive très bien à comprendre les problèmes qui surviennent à un père de famille, qui à décidé de changer de vie suite au coma de sa femme, et qui s’aperçoit de la véritable valeur des choses, l’amour qu’il porte à certains de ses proches, et de l’hypocrisie des autres.
Un film à l’avant-goût de vacances, qui n’en reste pas moins déroutant, avec un lien père-fille redessiné. Un clin d’œil à la jeune actrice Shailene Woodley (Alexandra King) pour sa performance cinématographique dans son premier grand rôle, en lui souhaitant un bel avenir. La fin se termine aussi comme il se doit, en prenant le temps d’apprécier les choses, la vie, on comprend alors la moral d’un film qui semble véritablement avoir un message à faire passer, comme le titre « The Descendants » qui colle parfaitement à l’éthique.