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Un visiteur
1,0
Publiée le 27 décembre 2013
Nan sérieux, si vous avez une agence de voyage et que vous faites Hawaï, ben n'hésitez pas à prendre le début du film pour faire votre pub!!!! car le début de ce navet ressemble plus à une pub pour Hawaï d'une agence de voyage quelconque qu'à un véritable film... Franchement, il faut ARRÊTER DE MENTIR avec vos commentaires favorable à ce navet!!!! Ce film est NUL à Ch***!!!!!!!
Georges Clooney provoque l'admiration pour le choix de ses rôles et l'intelligence avec laquelle ils les aborde. Et quand au talent de l'acteur principal vient s'jouter celui d'un réalisateur qui maîtrise parfaitement à la fois le récit et le rythme dans un style qui colle littéralement aux paysages et aux cultures on peut parler d'excellence. En bonus une future grande actrice : Shailene Woodley.
Jouez violons sortez mouchoirs, une comédie-dramatique qui n'a rien de comique ni de dramatique. Juste de bons acteurs, de beau paysages et la platitude de l'océan.....
Eh bah j'avoue être assez surpris... et agréablement qui plus est. Souvent je n'attends pas grand-chose des films que je vais voir (souvent parce que je n'en connais rien) et ces "Descendants", à première vue, n'avait rien pour faire naître l'espoir. C’est peut-être justement là qu'a résidé la force de ce film. Commençant comme un banal film indé sans autre originalité que celle de se passer à Hawaii, "The Descendants" peut facilement passer pour un film quelconque. Et puis l'intrigue se déroule gentiment, sans à coup, mais révélant sans cesse davantage les subtilités de ses personnages. Plus le temps passe et plus je me rends compte qu'il est d'ailleurs bien rare qu'on nous brosse une galerie de personnages comme ça. Or, loin de le survendre, l'intelligence d'Alexander Payne a justement été – me semble-t-il – de peindre l'ensemble avec modestie et sans gros effet. Au final, moi qui me demandait lors du premier quart d'heure ce que faisait Clooney dans ce film, j'ai définitivement compris lorsque le générique de fin s'est mis à défiler. Ce film et cette réalisation ont vraiment quelque chose de léger qui fait que le charme ne repose finalement sur pas grand-chose, et c'est le talent remarquable de ce comédien qui au final équilibre la balance. D'ailleurs, c'est peut-être pour moi le mot qui qualifierait le mieux ce film : « équilibré ». Jamais dans l'excès de feel good, mais pas non plus dans le pathos socialisant, "The Descendants" est finalement passé comme du petit lait me concernant. D'ailleurs, il est bien rare que je ressorte ainsi d'un film, habité seulement par le plaisir de la légèreté. C'est finalement d'autant plus appréciable que c'est rare. Enfin une bonne surprise en ce début de 2012. Il était temps.
Ce film est d'un classique par moment, je sais pas trop ce qu'a voulu montrer Payne. Mais par moment seulement, parce que il se dégage une atmosphère particulière de ce film, très peu commune. C'est très difficile à décrire, mais c'est en partit du aux paysages, à la bo discrète et au jeu de Clooney, qui m'a surpris. Je ne le savais pas doué de tant de sobriété, il s'en sort superbement. Mais le problème du reste est qu'au final, le film n'a pas autre chose à proposer que cette atmosphère.
D'abord ce que j'ai aimé du film: les paysages hawaiiens, l'actrice qui joue la fille ainée, et les quelques répliques du jeune paumé. Si non, à part ça, j'ai trouvé l'histoire très moyenne, l'humour pas drôle et surtout un Clooney qui dégage absolument rien. Quand il faut pleurer, il ne pleure pas, quand il faut faire rire, il ne fait pas rire, et j'ai surtout eu l'impression de retrouver l'acteur de la pub pour le café avec son air surpris et ses yeux de merlan frit quelques soit ce qu'on lui annonce. Même quand il s'énerve en jetant un nounours contre le mur, c'est pas crédible. The descendants m'a au moins confrmé une chose: Clooney est bel et bien un acteur très moyen qui ne sort jamais de son image alors qu'ici le rôle lui aurait vraiment permis de le faire. C'est pour moi, l'un des acteurs les plus sur-évalué du cinéma américain qui doit sa carrière en grande partie à son physique et non à son talent. Il pourrait cependant recevoir un oscar: pas celui du meilleur acteur (sa nomination est déjà une insulte à beaucoup d'autres acteurs), mais plutôt celui de la dégaine la plus ridicule lors d'un sprint: je n'avais plus vu ça depuis Forrest Gump... Enfin bon, tout cela n'est qu'un avis parmi tant d'autres...
Coma, décès, alzheimer, adultère, alcoolisme… la vie est une chienne, même à Hawaii. George Clooney se charge de nous le dire dans une introduction dépressive et Alexander Payne, le réalisateur, se met en demeure de nous le rappeler avec une subtilité de mammouth et une complaisance répugnante tout au long de son film. J’ai une véritable interrogation sur l’intérêt de ce genre de film qui met de côté toute forme, même minime, d’humour ou de second degré pour s’enfoncer dans un pathos sans fond. On voit régulièrement dans les films (ou les séries) américains ce genre de scènes d’hôpital interminables, qui alternent détresse des proches, grandes déclarations et gros plans sur le malade. Il suinte de tout cela une forme de voyeurisme morbide à la fois gênante et complètement inintéressante. Du coup, trop occupé à nous raconter comme la vie est misérable et à enfoncer un peu plus la tête de son personnage principal à chaque détour d’un scénario téléphoné, le réalisateur oublie de s’intéresser à ses personnages. Pourtant, la situation initiale était plutôt exploitable : une fille rebelle sur le point de devenir adulte, une autre entre l’enfance et l’adolescence et Sid, jeune homme dont sourire permanent semble osciller entre l’imbécilité heureuse et une forme de stoïcisme hawaiien. Malheureusement, il n’en fait rien, leur donne trois malheureuses répliques et se concentre uniquement sur un George Clooney qui livre une performance mono-expression digne de Nicolas Cage, maître en la matière. Que ce rôle le place comme favori pour le prix d’interprétation masculine aux Oscars parait tout simplement aberrant. En un mot, « The descendants » est le film vain et putassier d’un dépressif qui semble prendre un malin plaisir non seulement à plomber le moral de son spectateur mais en plus à détruire en lui le fantasme hawaiien.
Alexander Payne aime filmer des road-movies mettant en scène des personnages jetés sur les routes à des tournants de leur vie. La retraite pour Jack Nicholson dans "Mr Schmidt", le mariage prochain pour Thomas Haden Church dans "Sideways". C'est l'occasion pour le réalis ateur d'observer avec toute la finesse dont il sait faire preuve les réactions de ses personnages hors de leur contexte habituel. Les deux héros de "Sideways" enterraient la vie de garçon du futur marié dans les vignobles de la vallée de Santa Ynez en Californie et cette courte récréation fortement arrosée avant l'engagement pour la vie fut l'occasion d'un retour aux émois de l'adolescence avec au bout la naissance d'un amour pour le copain d'université en panne de coeur. Ici le propos est beaucoup plus dramatique, le pauvre Matt King (George Clooney) étant confronté à la mort prochaine de son épouse suite à un accident de jet ski. Cet épisode douloureux sera rendu encore plus difficile par la découverte de la liaison qu'entretenait sa femme avec un promoteur local. Flanqué de ses deux filles dont une adolescente rebelle, Matt va devoir régler tous les problèmes de conscience qui se posent à lui, compliqués par la vente proche d'une réserve naturelle héritée de ses ancêtres hawaïens sur laquelle il détient un droit de véto alors que tous ses cousins attendent sa décision favorable. La situation est bien plombée, mais Payne est un optimiste forcené et une fois encore il montre que la vie appréhendée simplement et sous le bon angle peut aider à venir à bout des situations les plus inconfortables. C'est peut-être pour appuyer cette volonté que Payne placent ses héros de la vie ordinaire dans des décors enchanteurs comme ici les îles hawaïennes que Matt et sa petite famille parcourent à saut de puce pour faire que malgré cette mort soudaine et déchirante chacun conserve sa dignité et un souvenir intact de la défunte. Pour ce résultat, Matt devra faire preuve de beaucoup de diplomatie (il est avocat) et d'abnégation, acceptant de ravaler sa rancœur, respectant ainsi jusqu'au bout les choix de vie radicaux de sa femme. C'est donc une formidable leçon de tolérance que donne Alexander Payne auteur du scénario, formidablement aidé par un George Clooney aux antipodes de sa partition habituelle de séducteur au sourire ravageur. Mais le grand George a beau y faire, même en mari trompé et dépenaillé il conserve tout son charme. Un très bon film qui nous réconforte sur la nature humaine et qui peut donner une certaine marche à suivre dans les difficultés. Le tout nimbé des musiques aériennes des îles Hawaï.
Dans "The Descendants", George CLOONEY, très brillant, livre certainement sa meilleure performance d'acteur. Le film bénéficie d'une mise en scène irréprochable signée Alexander PAYNE. C'est une oeuvre percutante, réaliste, juste et sensible sur des personnages complexes comme la vie. Ce film dégage une grande force émotionnelle, et parvient à faire chavirer le coeur de ses spectateurs. Du grand génie.
The descendants trouve un équilibre délicat entre émotion, dynamisme et gaieté. L'oeuvre d'Alexander Payne s'adresse aux habitués des salles obscures, aux spectateurs lassés de visionner toujours les mêmes histoires aux dialogues sommaires et personnages rendus trop lisses par une recherche d'identification excessive. The Descendants est un film réussi car il prend le temps de décrire des personnages complexes et attachants, de décrire avec tendresse leurs faiblesses et leurs victoires. Et parce qu'il touche à une multitude de thèmes : adolescence, relation père-fille, argent, passage à l'âge adulte (d'un personnage de 50ans), vieillesse, mort, infidélité... il est impossible de ne pas retrouver un peu de nous-mêmes en eux et de nous projeter dans les situations qu'ils rencontrent. Le casting est d'ailleurs très bon et il est difficile de ne pas évoquer Clooney, présent dans 80% des plans et qui, malgré son physique d'insupportable charmeur, m'a touché par sa vulnérabilité. J'ai aussi apprécié le contraste entre l'exotisme du cadre et l'ambiance mélancolique. Les relations père filles m'ont clairement renvoyés aux choix que j'aurai à réaliser dans le futur. Un beau film humain, parfois prenant, parfois déroutant qui manque toutefois d'un petit quelque chose d'ampleur et de mordant pour nous saisir ou nous faire rire comme il le voudrait. Une scène : l'adieu et le pardon de Julie Speer à Elizabeth King.
Pourtant vu dans de bonnes conditions, en ayant aimé Sideways et en étant emballé par les critiques, je n'ai finalement rien ressenti, ni artistiquement, ni au niveau des acteurs, ni musicalement et encore moins touché par ce sujet...c'est pas ma faute j'ai pourtant essayé!
La recherche identitaire et la nécessité de faire le point à un moment crucial de sa vie sont des thèmes récurrents de la filmographie d'Alexander Payne (L'arriviste, Monsieur Schmidt, Sideways). Sont-ce ses origines grecques ? Le cinéaste semble toujours en quête de sagesse, ou de maturité, si l'on préfère, pour ses personnages masculins. Comme Nicholson dans Monsieur Schmidt, Clooney est passablement désorienté quand sa vie bien réglée se détraque et qu'il doit assumer la disparition de sa femme, l'apprivoisement de ses filles, le règlement d'un legs susceptible de le rendre riche jusqu'à la fin de ses jours. Si le cinéma est un art souvent tape à l'oeil, les réalisations de Payne affichent toujours une humilité narquoise qui montrent peu ou prou le ridicule de la condition humaine, masculine pour être précis. D'aucuns trouveront sans doute The Descendants lisse, le film est pourtant davantage nonchalant, agité de micro-tremblements émotifs, doté d'un nuancier de couleurs assez subtil, douces/amères et tragi/comiques. Sur fond de paysages (et de musiques) hawaïens, qui créent un contraste curieux et amusant. Comment prendre au sérieux un type qui pleure, quand il est vêtu d'un bermuda et d'une chemise à fleurs ? Dans un exercice anti-glamour périlleux, George Clooney est épatant. Génial dans l'auto-dérision, à la manière d'un Cary Grant, auquel sa carrière renvoie de plus en plus, il domine le casting de The Descendants sans l'écraser pour autant. Il a aussi, par ses qualités d'écoute, le talent de faire briller ses partenaires, en particulier son ado de fille, Shailene Woodley. Désolé pour notre Dujardin national, mais pour l'Oscar du meilleur acteur, il n'y a pas photo, cette année.
The Descendants réalisé par Alexander Payne en 2011. *Les points que j'ai appréciés → • Le jeu des acteurs (George Clooney) • Le décor de caste postale
*Les points que je n'ai pas appréciés → • L'histoire trop classique • Le manque de rebondissements
*Conclusion → J'ai aimé, c'est selon moi l'un des meilleurs films de George Clooney. 6/10.
Hawaï, terre de rêve, le pays où même les avocats peuvent bosser en tatanes et chemise à fleurs. Tiens en voilà un, campé par le très bon Clooney. Sa femme, dont il s’est éloigné depuis longtemps par l’usure du quotidien, s’est violemment crashée avec son hors bord. La mort n’est plus qu’une question de semaines. Durant ces quelques semaines, ils redécouvrent ses enfants ; dont il ne s’en occupait plus beaucoup non plus ; mais surtout sa femme. Il apprend qu’elle avait un amant et que cet amant est aussi en rapport avec d’importantes tractations qu’il doit mener à bien. Deux intrigues en une, que la promesse est alléchante. Mais la découverte de la double vie de sa femme avec l’appui de ses enfants sert de prétexte au rapprochement entre les 2 générations autour du rejet de la mère agonisante. Trop facile. Mais aussi sert au père à comprendre et à redécouvrir sa femme dans ses derniers jours de vie pour finir par le pardon final tant attendu. Cet angle très sous exploité dans le film était pourtant selon moi le plus captivant, car tourné vers la complexité de la nature humaine. La seconde intrigue concerne, le fameux amant, manipulateur et intéressé par les juteuses affaires du mari. Cette intrigue se marie très peu avec la première et n’est que guère passionnante. Le tout donne une sauce qui ne prend pas, pas de liant dans ce film. Si on ajoute des ados traités à l’américaine avec son lot de jeunes caricaturaux dont la palme revient au jeune décérébré. Ce dernier se rachète en fin de film avec un tour de passe passe. Car dans les films américains grand public, les ricains sont impardonnables, tout est traité avec une simplicité éloquente, frisant le ridicule. Le jeune garçon est idiot, mais il a aussi perdu son père…ouh ben alors… et puis en plus il a un éclair de lucidité en fin de film ; il est pas si mal ce bougre… voilà, le type de manipulation mentale grossière à laquelle se livre ce film. Eviter ce film qui ne présente aucun intérêt… Vive « The artist », la concurrence n’est pas à la hauteur.
The Descendants est un film sensible sur le deuil, l'adultère. George Clooney est parfait dans ce rôle de mari trompé qui perd son épouse brutalement. La photographie est également magnifique. Les paysages d'Hawai sont magiques. Je le recommande fortement.