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Un visiteur
0,5
Publiée le 4 février 2012
Aucun intérêt à aller voir ce film... Un thème sordide, un jeu d'acteur pitoyable et un doublage mal fait... Aucun plaisir à le regarder. Je déconseille.
Je me suis 'un peu' fait chier devant ce film. Les scène d'humour ne sont pas drôles, les moments dramatiques ne sont pas prenants,... C'est presque un mauvais film.
Dans le cadre idyllique hawaïen, une famille qui tente de se resouder traverse tant bien que mal l'épreuve d'un deuil annoncé. La notion de culture et d'héritage familial est évoqué, de même que de devoir faire face à des révélations du passé. L'ensemble plutôt fade, aurait pu promettre de beaux moments d'émotion. Mais ce récit se déroule sans intensité.
Alexander Payne ne cherche à aucun moment à juger ses personnages. Chacun a ses qualités et ses défauts. Ses zones d'ombre et de lumière. Le grave accident subi par la mère servira à les révéler au grand jour. Sa survie éventuelle ne restera pas un mystère très longtemps. Si le spectateur était curieux, Payne va vite le satisfaire. Comme si au fond ce n'était pas le plus important aussi triste que cela puisse être. Comme si c'était uniquement le destin de ceux qui restent qui valait la peine d'être raconté. Alors, on a le père né avec une cuillère d'argent dans la bouche. Riche héritier de plusieurs terrain à Hawaï qu'il est sur le point de vendre. Avocat spécialisé dans le droit immobilier, il est plus doué pour ses dossiers que pour gérer deux adolescentes. Déconnecté de la réalité, ne sachant pas comment s'y prendre avec elles, il semble plus absorbé par les fréquentations de sa femme que de savoir si elle a une chance de s'en sortir. Sa fille aînée est en pleine crise d'adolescence. La cadette est en train de suivre le même chemin. Tous ceux qui gravitent autour de lui, les fameux cousins, n'ont l'air d'être que des coquilles vides, des rapaces, des beaufs avant tout préoccupés par l'appât du gain comme s'il n'y avait que ça qui comptait. Quant à sa femme plongée dans un coma profond, son infidélité ne la rend pas immensément sympathique et j'ai eu plus de la pitié pour son mari ayant ses torts (celui de s'être intéressé exclusivement à son travail au détriment de sa vie de famille) mais semblant l'aimer sincèrement. Ce n'est pas pendant la durée d'un film que ces secrets de famille dévoilés soudainement à la surface vont parvenir à se régler. En vérité, c'est une deuxième vie qui démarre pour eux.
Le film dont George Clooney aurait pu se passer. Sans lui, on s'ennuierait ferme. A moins d'être un grand fan de la musique hawaïenne, même la bande originale est ennuyeuse. Les paysages sont agréables à regarder, sans pour autant montrer le plus touristique de l'archipel. A regarder si on est vraiment fan de George Clooney et de son jeu dilettante.
très beau film, l'ambiance Hawaïï est bien rendue et les acteurs sont toujours justes dans leur jeu, sans compter la musique qui m'a donné envie de resortir des disques polynésiens :)
Qui d’autre que George Clooney pouvait interpréter Matt King ? Ce père de famille inexpérimenté qui se retrouve du jour au lendemain dépassé par la situation dans laquelle il se retrouve malgré-lui. Entre sa femme, qui se trouve dans le coma et ses deux filles à gérer (chose qu’il n’avait jamais eu à faire auparavant, à cause de son travail qui l’accaparait). Dans la vraie vie, George Clooney (50 ans) est un éternel célibataire, sans enfant, ce qui renforce d’autant plus la crédibilité qu’il peut nous renvoyer lorsqu’on le voit face à ses filles, dénué de toute autorité. Devant en plus, faire face à la lente agonie de son épouse, il apprend par sa fille que cette dernière entretenait une relation extra-conjugale ! Il décide alors de partir à la rencontre de celui qui a fait de lui un cocu afin de lui annoncer la triste nouvelle concernant sa femme. The Descendants (2012) nous fait vivre les tribulations d’une petite famille assez banale (seule originalité, le fait qu’ils vivent à Hawaï). Il en résulte au final, une comédie dramatique touchante et humaine, sobre et juste, le tout, parfaitement interprété par un George Clooney à contre-emploi, ainsi que Shailene Woodley, la révélation du film. Alexander Payne séduit comme à son habitude et n’est pas passé inaperçu à Hollywood, comme en atteste ses 2 Golden Globes (Meilleur Film & Meilleur Acteur), ainsi que ses 5 nominations (dont celui du Meilleur Film & Meilleur Acteur).
Je m'attendais à un peu moins bien mais au finale c'est une bonne surprise... Sans être le chef d'oeuvre du ciné indé américain tant semé par ci par là le film reste un très beau et très bon film. Ce n'est pas l'histoire primaire d'un cocu qui part à la recherche de l'amant de sa femme mais l'histoire d'un homme qui cherche à se reconstruire en tentant d'éviter trop de casse, notamment vis à vis de ses enfants. George Clooney reste excellent (de la à gagner le Golden Globes !) et les autres acteurs aussi, bon point aux femmes surtout. On peut regretter la place trop importante de l'intrigue immobilière qui reste pourtant peu intéressante et surtout évitable. Quelques scènes apportent un charme certain comme les "footings" du Clooney... Une comédie dramatique où se mêlent larmes et sourires... La vie en sommes...
Voici donc le fameux The descendants tant attendu et dont on nous abreuve maintenant depuis quelques semaines et un duel annoncé au sommet contre le frenchie The artist. Comme pour d’autres avant, j’ai bien essayé de faire un black-out total sur le film pour arriver devant neutre, mais difficile d’y échapper. J’avais beaucoup aimé About Schmidt et Sideways (dans une moindre mesure) du même Alexander Payne. Une fois encore, il nous offre une comédie douce amère, plus dramatique que les autres, qui, si elle ne frise pas le chef d’œuvre n’en reste pas moins une très belle réussite. Il y a surtout ce que j’attends d’un film : de l’émotion. Pas le torrent de pathos vous tirant à tout prix les larmes des yeux à grands coups de violons, mais de petites touches par ci par là entrelacées à de jolis moments de comédies... La suite sur : http://lecinedefred2.over-blog.fr/article-the-descendants-97932099.html
Sans plus. L'histoire n'est pas mal, le film est tranquille malgré les événements mais il n'a pas de réelle fin. Nous ne savons pas ce que font les personnages au final. Nous n'avons qu'un moment de vie avec une épouse dans le coma et une décision qui s'impose avec un secret qui ressort. Le seul intérêt est de voir la réconciliation de la famille et l'attitude familiale vis-à-vis d'un important et fructueux projet immobilier. Amour et argent. Rythme trop lent et histoire peu palpitante malgré le bon jeu des acteurs. Pas assez d'humour non plus. Bref, on s'ennuie une grosse partie de la projection.
Avec "The descendants" Alexander Payne s'affirme comme un des réalisateurs américains les plus intéressants du moment. Impression qui va être plus que confirmée avec "Nebraska" qui sortira le 26 février prochain. George Clooney se débrouille plutôt bien dans un rôle un peu inhabituel pour lui; Shailene Woodley et Amara Miller qui jouent ses filles sont excellentes et Hawai apporte un très beau cadre, peu souvent utilisé dans le cinéma américain.
Ce film pourrait être une définition du genre : il commence par un drame et l'histoire est très poignante, mais n'oublie pas le côté comédie et certaines scènes sont vraiment cocasses et drôles ! George Clooney excelle dans le rôle de ce père de famille un peu dépassé par les évènements. De plus, il y a une bonne alchimie avec le reste de la distribution et Shailene Woodley est très prometteuse. S'il fallait faire la fine bouche, on reprocherait l'omniprésence de George (il est de tous les plans !) et l'abus de la narration dans la première partie du film, qui plombe un peu le rythme.
Par manque de rythme, A.Payne bloque l'émotion et la force de ce film de famille situé à Hawaï, loin des clichés vahinés. Si les séquences humoristiques s'enchaînent et font mouche, le drame, pourtant remarquablement interprété, laisse de marbre.
Alexander Payne qui nous avait déjà embarqué dans sa mélancolie avec une petite musique douce-amère dans le très bon Sideways, renouvelle le charme dans The descendants avec ici un air de yukulélé. Tragi-comédie au sens propre, ce film nous apitoie simultanément avec le sort du mari éploré qui découvre qu'il était cocu au su de tous et nous amuse par la difficulté d'un père d'une paire de filles en crise. Ces deux rôles sont tenus de main de maître par un Clooney qu'on n'avait plus vu aussi bon depuis quelques années. Les personnages secondaires sont remarquables et souvent drôles (le grand-père ou l'ami de la fille). On retiendra notamment la superbe prestation de Shailene Woodey en adolescente perturbée. Le décor d'Hawaï dépasse pour une fois le côté carte postale.