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chrischambers86
13 955 abonnés
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4,0
Publiée le 15 janvier 2015
Le roman cèlèbre d'Hervè Bazin, paru chez Grasset en 1948, se dèvore d'un bout à l'autre! Mais que dire du film avec l'odieuse Alice Sapritch, cruelle et mèchante en diable, qui a marquè durablement les esprits en interprètant la terrible « Folcoche » . Adaptè par Pierre Cardinal en 1971, "Vipère au poing" reprèsente d'abord, globalement, la plus satisfaisante des adaptations du roman de Bazin! Un film qui ne prend pas de gants pour dènoncer la cruautè et la duretè d'un tyran redoutable, accablant ses enfants de brimades et de corvèes et les terrifiant jusqu'à s'en faire dètester! Mais qui finira par craquer pour dèvoiler une autre facette, plus humaine, de son âme! Les jeunes acteurs sont bluffants de naturel avec aussi des qualitès, y compris dans le dialogue et la mise en scène! Un classique à ne pas manquer dans lequel sont ravivès bien des blessures (la rèvolte d'un fils contre sa mère), nettement meilleur que la version de Philippe de Broca avec Catherine Frot et Jacques Villeret...
Véritable petite merveille du drame psychologique, bien meilleur que la version la plus récente. Madame la vipère est impressionnante !!! L'histoire est particulièrement captivante et touchante. On se prend de compassion pour les gamins et on ressent ces sentiments de haine et de vengeance qui grouillent en nous quand on voit ça !
Première adaptation (1971) du roman autobiographique de Hervé Bazin (bien avant l’adaptation cinématographique de 2004, réalisée par Philippe de Broca avec Catherine Frot & Jacques Villeret). On y découvre ici l’enfance gâchée de l’auteur, à cause d’une femme détestable, sa mère en l’occurrence ! De retour auprès des siens elle fera vivre un enfer à ses fils, autoritaire et tyrannique, ils la surnommèrent « Folcoche » (contraction de folle et cochonne). Une femme exécrable, détestable, horrible, injuste, sans cœur, répulsive, les mots nous manquent pour arriver à la qualifier. Mis en scène de la façon la plus simple possible, les acteurs crèvent l’écran, à commencer par Alice Sapritch, qui incarne cette mère épouvantable. Avec à ses côtés Dominique De Keuchel (Brasse-Bouillon) celui qui lui fait face durant tout le film. Entre méchanceté, dégoût et antipathie, on découvre cette famille se décomposer sous nos yeux. On retiendra l’interprétation glaciale et stupéfiante de ce monstre haineux (Alice Sapritch).
Une adaptation qui est fidèle au livre et très réussie. Une réussite bâtie sur l'excellente interprétation de "Folcoche" par Alice Sapritch, une mise en scène sans emphase et très efficace, ainsi qu'un père et un court bouillon bien interprété. Bref à l'image de l'histoire, de l'austérité et de la brutalité mêlées à des esprits et à la beauté des dialogues.
Télefilm extraordinaire. Alice Sapritch dans le rôle de Folcoche lui va à merveille. Dominique de Keuchel est excellent, tout comme les autres acteurs.
Austère et terrible, ce film est encore assez âgé pour se rapprocher du sens du roman, et de ce fait le film ne parait pas démodé mais fidèle. Outre cet heureux concours de circonstances temporel, il met en scène une Alice Sapritch monstrueuse de crédibilité dans un rôle pourtant extrême, donc peu enclin à être crédible en plus d'être dur. Et si on apprécie cette atmosphère tyrannique, on appréciera le film aisément. Dommage que l'abus de gros plans toujours à propos soit compensé par une mise au point toujours déplorable et révélatrice des moyens, mais c'est un détail purement technique dans un film quasiment historique. Une belle réflexion sur les limites de l'autorité et l'inutilité d'une punition extrême.
Je ne vous trouve pas du tout sévère... Et vous avez raison ! Mais ne le voyez pas si vous n'aimez pas l'histoire dès le départ. Car je trouve l'adaptation relativement fidèle au livre (malgré certaines différences et incohérences, comme la mère nommée Marthe et Paule dans le roman ou Marcel Cuvelier dans son rôle de paternel émasculé et flagada... reste les enfants, qui m'ont bien moins convaincu. Dominique de Keuchel et Benjamin Boda sont trop grands/âgés pour jouer Jean et Freddy. Et les seconds rôles sont quasiment absents. Et puis la voix de De Keuchel m'insupporte !
« Je te fixe éperdument. Je te parle intérieurement et tu ne m’entends pas ». Le film est une guerre cruelle sans merci. La haine contre le mépris. Les jeunes sont assez grands pour défier les regards. Car c’est bien de cela qu’il est question. Des yeux qui trahissent des pensées terribles. Toutes dissimulées mais clairement exprimées. Terrible huis-clos familial de la maltraitance jusqu’à cette fin où la mère semble baisser les bras et expliquer à son fils le malheur qui l’accable mais qui n’excusera évidemment pas sa méchanceté envers ses enfants.
Non mais c'est quoi ça ?. Le pitch est biographique, il n'est donc pas intrinsèquement critiquable, ce qu'il l'est c'est son adaptation et là on reste pantois, certaines scènes sont beaucoup trop étirées inutilement, les dialogues sont trop littéraires et l'interprétation des gamins, surtout celle de Dominique de Keuchel (les autres sont transparents) est catastrophique. Alice Sapritch s'amuse à jouer les méchantes mais son propos manque souvent de naturel, Seul sans doute Marcel Cuvelier s'efforce de jouer convenablement. On ne se raccroche à rien. Quel plaisir peut-on éprouver à la vison de ce téléfilm ? Moi j'avais hâte que ça finisse.
jean alias brasse bouillon qui rejette ce milieu bourgeois et conformiste dont il est issu avec une mère tyrannique mais qui souffre tout autant que lui au final quasi autobiographique sur la vie de Hervé bazin a souligné une superbe interprétation d"Alice sapritch . la plus fidèle adaptation du roman .
Je me demande si ceux qui disent que le (télé)film est une bonne adaptation du livre ont lu le livre! On vient de le regarder avec ma femme et ayant lu le livre juste avant, nous avons trouvé beaucoup d'incohérences avec le film. Il n'y a aucune retranscription de la complicité des frères, de leur pacte et des combines qu'ils trouvent pour eux et contre leur mère. Idem pour la relation avec leur père. La fin est très décevante, le livre commence avec la description d'une vipère au poing et se termine par "vipère au poing". le réalisateur aurait pu (dû?) reprendre les quelques lignes de la fin du livre. En tout cas, le film ne vaut pas le livre qui est 100 fois mieux, lisez le livre avant d'être déçu par le film.
Cette première adaptation cinématographique du chef-d’œuvre littéraire d’Hervé Bazin est à mon sens moins bonne que la seconde de 2004. Filmée de façon austère, et trop elliptique par moments, elle ne prend pas assez son temps pour développer certains points importants de l’histoire. Au lieu de cela, Pierre Cardinal, tel Sergio Leone, s’attarde trop longtemps sur les visages des protagonistes avec des plans serrés sur leur faciès. Toutefois, Alice Sapritch est très convaincante en mère acariâtre tyrannique, tout comme Marcel Cuvelier est plus crédible car moins débonnaire que Jacques Villeret dans la version de Philippe de Broca. On appréciera également l’utilisation de la langue française beaucoup plus châtiée que dans son successeur. Ainsi, le long-métrage de 2004 m’a plus convaincu même si celui de 1971 est tout à fait convenable.
Ce téléfilm, réalisé par Pierre Cardinal et sorti en 1971 est très bon. Adapté du roman homonyme et autobiographique de Hervé Bazin (ne l'ayant pas lu, je ne peux pas dire si le scénario du film lui est fidèle ou non), nous y suivons l'histoire de "Folcoche" menant la vie dure à ses trois enfants. Ce téléfilm m'avait beaucoup marqué étant plus jeune, je voulais donc le revoir pour m'en faire une idée plus nette et plus précise et je dois dire que je n'en suis pas du tout déçu ! Effectivement, j'ai beaucoup aimé cette histoire qui est tout de même assez horrible, surtout lorsque l'on se dit que c'est vrai et que cette femme a vraiment existé. Outre cette terrible histoire, le film démontre également qu'une autorité excessive qu'un parent peut exercer sur un enfant est parfois inutile, voir négative, le parent ne s'attirera que les foudres de l'enfant. Même si, ici, il est a noter qu'il y a toute une dimension d’antipathie qu'éprouve la mère envers son mari et ses enfants, ce qui peut donc expliquer son comportement tyrannique et déplorable (mais ne l'excuse, bien-sûr, pas pour autant). Le tout est d'ailleurs très bien rendu à l'écran, certes beaucoup de chose passent par des dialogues, au passage très bien écrits, mais aussi par une mise en scènes austère et des acteurs jouant avec brio. Cette mise en scène montre bien que c'est un téléfilm à petit budget (notamment au niveau de la qualité de l'image et des mises au point pas toujours très nettes) mais si on passe outre cette information, on réussi à réellement apprécier la réalisation qui est très travaillée et qui arrive, encore une fois, à faire passer beaucoup de choses rien que par l'image et notamment par des gros plans poussés à l’extrême (on retiendra notamment la scène très froide à table avec le jeu de regard entre Marthe et Jean). En ce qui concerne les acteurs, ils sont tous très bons mais on retiendra en particulier l'excellente Alice Sapritch qui tient son rôle à la perfection et qui en est d'une crédulité inquiétante. On ne s'ennuie pas non plus car malgré le rythme assez lent du film, il arrive toujours à capter notre attention. "Vipère au poing" est donc un très bon film.
Je ne vous trouve pas du tout sévère... Et vous avez raison ! Mais ne le voyez pas si vous n'aimez pas l'histoire dès le départ. Car je trouve l'adaptation relativement fidèle au livre (malgré certaines différences et incohérences, comme la mère nommée Marthe et Paule dans le roman ou Marcel Cuvelier dans son rôle de paternel émasculé et flagada... reste les enfants, qui m'ont bien moins convaincu. Dominique de Keuchel et Benjamin Boda sont trop grands/âgés pour jouer Jean et Freddy. Et les seconds rôles sont quasiment absents. Et puis la voix de De Keuchel m'insupporte !
Le film aborde le roman de Bazin à travers la condition (en fait la non condition) de la femme dans la société des années 20 ou 70 ? (était-elle si différente ?) alors que la version de 2004 aborde plutôt l’héritage de l’éducation et les névroses qui y sont liées.