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Wagnar
86 abonnés
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3,0
Publiée le 29 avril 2019
Plutôt de faire une nouvelle suite insipide, Charles Band, producteur de Puppet Master, opte pour une préquelle. Puppet Master 3 se situe donc chronologiquement avant le premier film et nous explique comment André Toulon est devenu le Maître des Poupées. C'est Guy Rolfe, déjà "Maître des Poupées" dans Dolls, qui prête ses traits au personnage et force est d'admettre qu'il s'en sort à merveille. Et l'histoire, quoique pas extraordinaire, est bien mieux écrite que celle des précédents volets. La meilleure surprise du film est la nouvelle poupée, une sorte de pistolero armé de six bras donc de six revolvers. Mais il est regrettable qu'il n'apparaisse pas suffisamment longtemps à l'écran. Au final, Puppet Master 3 demeure le meilleur opus de la saga Puppet Master.
Toujours à la production et toujours accompagné de Charles Band (via sa société de production Full Moon), David DeCoteau passe cette fois à la réalisation pour ce troisième opus de la franchise "Puppet Master" et je dois dire que, pour une fois, le résultat n'en est pas catastrophique ! Alors attention, il est important de prendre chaque film dans son contexte et d'en parler ainsi ; je parlerai donc principalement de ce film par rapport aux deux précédents, il faut comparer ce qui est comparable. Sorti en 1991, toujours en DTV évidemment, nous revenons cette fois sur les origines d'André Toulon (enfin pas vraiment les origines non plus puisqu'il faudrait remonter une quinzaine d'années en arrière en Égypte) en 1941, donc dans une Allemagne nazie, qui veut venger sa femme Elsa de son meurtre par les nazis. Bref, exit alors les mediums et autres chasseurs de fantômes dans le grand hôtel de Toulon où il ne se passait pas grand-chose, la saga a ici décidée de faire un grand écart pour nous emmener en pleine guerre mondiale, là où les poupées, devenant alors surtout protectrices de Toulon (ce qui n'est pas si déconnant puisque c'était également le cas dans les précédent épisodes) et passant presque pour des gentilles en tuant du nazi à la pelle (ce qui deviendra d'ailleurs une étrange constante de la saga à partir de "Axis of Evil"). Et franchement, même si le rythme n'est toujours pas vraiment au rendez-vous, que les décors sont sacrément cheap (les plans d'ensemble de ville ou de gares sont pris d'images d'archives et d'anciens films), que les acteurs parlent avec un accent allemand cliché à couper au couteau etc., j'ai apprécié le délire du film, le fait de vouloir aller dans une direction un peu inédite, quitte à prendre des parti pris étonnant. De plus, nous avons Guy Rolfe (déjà présent dans "Dolls") et Richard Lynch qui jouent particulièrement bien ; alors encore une fois tout est relatif, mais particulièrement bien dans ce genre de série B, avec un jeu très exagéré pour Lynch, qui correspond tout à fait au personnage. Il est donc inutile de dire que "Puppet Master III : La Revanche de Toulon" n'est objectivement pas un bon film mais fonctionne tout de même assez bien pour les amateurs de série B et relève surtout le niveau de la trilogie.
Inépuisable, le producteur de chez Full Moon Entertainment Charles Band continue sa saga fétiche, à savoir les Puppet Master. Bien décidé à se renouveler un minimum, le bonhomme décide d'offrir aux quelques fans non pas une suite mais un prequel narrant les prémices d'André Toulon, le créateur des marionnettes tueuses. Ainsi, bien avant la mode des prequels faisant office de troisième opus (Ring, Une Nuit en Enfer, Cube et j'en passe), l'intitulé Toulon's Revenge nous entraîne en 1941, à cette dure époque où les nazis expérimentaient sur toutes sortes de choses pour conquérir le globe. Un décor intéressant et propice au mystérieux passé du héros-titre... Et si les fans de la série reconnaitront l'effort scénaristique, il ne manqueront également pas de remarquer de nouvelles incohérences, notamment au sujet du pouvoir qui anime les marionnettes, non plus rendues vivantes grâce à une formule égyptienne mais grâce à une potion verte. Le film fait donc suite au deuxième opus (qui dévoilait déjà ces incohérences) et fait fi du premier volet. Mais qu'importe, ce troisième film s'avère être le meilleur de la saga, indéniablement. Le scénario est mieux rythmé, moins stupide, les situations grotesques ont disparu (enfin presque, tout est relatif), l'interprétation est plus soutenue et les séquences gore plus présentes. Bref, mieux vaut regarder ce long-métrage-ci pour apprécier la saga.
puppet masters 3 le meilleur de la saga (franchement les 1+2 et du 4 au 11 son très bof voir meme vraiment nul) et cool enfin sortie en DVD le 20 août 2013 avec image remasterisé en VF + VO j'ai pris plaisir a l'acheter ;) et j'adore l'acteur guy rolfe dans ce film et été aussi dans l'excellent film (dolls = les poupées) de stuart gordon :) dans puppet master 3 il fabrique des marionnettes et dans dolls il fabrique des poupées :) et sans oublier l'excellent richard lynch toujours dans des rôle de méchant il et super dans ce puppet master 3 :) si vous êtes fan de film de poupées tueuse ce puppet master 3 et a possédé dans votre videothèque ;)
Encore un petit DeCoteau, pour faire découvrir ce cinéaste pour ceux qui ne le connaitraient pas (on vit très bien sans, je précise). Puppet master III est théoriquement celui qu’il faut avoir vu en premier puisqu’il s’agit d’une préquelle aux épisodes antérieurs. Commençant à dater sérieusement, doté d’un budget minable (même pas 1 million), et connaissant le talent du réalisateur, il y avait de quoi avoir peur. Bon c’est très moyen mais pas si terrible en fait. Je commence par les acteurs. Les rôles principaux sont honorables. Guy Rolfe est efficace en André Toulon, sobre mais juste. Il n’y a pas de fausses notes et sont personnage est celui qui a le plus de relief. A ses cotés Ian Abercrombie et Richard Lynch sont très corrects eux aussi, et relève le niveau. En effet si les rôles principaux tiennent la route, les seconds rôles sont dans l’ensemble pathétiques à souhait. Heureusement qu’ils apparaissent peu. Niveau scénario, c’est très basique. Histoire de vengeance utilisant des poupées, le dernier quart du film essaye de remédier un peu à l’anémie en introduisant un enfant et son père, mais au final c’est linéaire et pas d’une grande fluidité. Il y a par ailleurs pas mal d’incohérences, notamment le vieillard blessé au bras qui parvient seul à soulever un type qui doit bien faire ses 75-80 kilos. C’est tout de même regardable car court et assez bien rythmé, DeCoteau gérant bien la dissémination des meurtres tout le long de son métrage. Visuellement c’est là que Puppet Master III est le moins bon. La mise en scène est honorable (entendre elle fait le boulot mais ne se mouille pas), par contre la photographie est franchement laide, les décors sont pitoyables, je ne parle même pas de la reconstitution d’époque, complètement ratée. Tout sonne faux, dans les accessoires, les costumes, c’est pas du tout au point. Je note par contre que les marionnettes ne sont pas trop mal animées, et si certaines ont un look pas terrible (celui avec le crâne vis par exemple), d’autres sont très sympathiques (le gros bras, le cow-boy). Ne vous attendez aucunement à des effets horrifiques dignes de ce nom par contre. Non seulement il n’y a quasiment rien, mais en plus ils ne sont pas du tout impressionnants. La bande originale de Richard Band (très réussie) est conservée dans le générique, mais au long du métrage il n’y a rien à retenir de spécial. Au final il est clairement dommage que ce Puppet Master III soit si laid visuellement, car sur le fond il n’était pas si terrible que cela, et il avait des acteurs plutôt convaincants. Certes il n’avait pas les moyens de faire aussi bien que Dolls par exemple, sorti quatre ans avant mais pourvu de 12 millions de dollars. Néanmoins des films comme Waxwork, ou les Evil Dead, étaient dans le même type de moyens financiers et s’étaient bien mieux remués. Le carton pâte ca ne coute pas des fortunes quand même. Regardable mais pas terrible.