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JimBo Lebowski
401 abonnés
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2,5
Publiée le 19 décembre 2017
Des images juste sublimissimes, parfois avec une résonance à la Koyaanisqatsi, mais juste pourquoi ces CGI complétement dépassés et Kate Blanchett qui débite des âneries ? Malick gâche un magnifique documentaire de National Geographic.
De belles images mais c'est tout. Elles s'enchainent sans coherence et seul une bande son de qualite aurait pu faire planer l'ensemble. Mais non elle est mauvaise et donc le film devient tres vite soporifique.
Un sous Koyaanisqatsi très bavard et ennuyant. Il ne suffit pas d'avoir de belles images pour faire un bon film. Les séquences s'enchaînent sans aucun rythme et sans parti-pris. Néant. Passez votre chemin il n'y a rien à voir. Terrence Malick c'était mieux avant...
Voyage of Time est le cinema de Terrence Malick poussé à son paroxysme. Des plans sublimes, montés les uns après les autres, un ton lancinant, une voix off qui raconte des propos philosophiques succincts, on est en plein délire Malick. Apres on aime ou on aime pas tout simplement, mais une chose est sûre, Terrence Malick a un rapport salvateur au cinema, un rapport uniquement visuel, le cinema comme fleuron de l'image.
Avis : Une expérience alternative au chef d'œuvre The Tree Of Life du même cinéaste qui y ressemble grandement mais ici sans les personnages et la fiction. Un film documentaire grandiose et atypique car c'est une œuvre métaphysique dans toute sa splendeur qui invite au voyage introspectif sur l'origine de la vie avec des questionnements philosophiques. Présenté à la 73ème Mostra De Venise en 2016 en compétition, beaucoup applaudit là-bas mais sans suite véritable pour autant et aucuns prix. Il faut savoir aussi que deux versions du film ont été éditées : la première durant 45 minutes, contée par Brad Pitt, tournée en IMAX et se voulant plus éducative. On en attend toujours d'en savoir plus car non dévoilée encore à ce jour hormis aux Etats-Unis si je ne me trompe. La seconde, présentée d'abord à Venise puis maintenant un peu partout, durant le double de temps, 90 minutes et se voulant plus philosophique, avec la narration de Cate Blanchett dit sur le ton d'une mélopée religieuse. Finalement la narration qui est une incantation à la vie n'apporte pas grand-chose je trouve car les images se suffisent à elles-mêmes. Projet ambitieux après plus de 30 ans de gestation, le cinéaste du roi de la nature filmée nous propose une célébration de l'univers, une exposition sur l’infinité du temps, de son origine jusqu'à son effondrement total. Ce film examine tout ce qui s’est produit pour préparer le monde qui nous entoure : la science et l'esprit, la naissance et la mort, le grand cosmos et les petits organismes éphémères de notre planète. Tu ressors de ce genre d'expérience apaisé si comme moi tu es pris par ce type de voyage absolument magnifique. M'attendant clairement à une apothéose qui malgré tout n’est pas loin d’en être une, j'ai tout de même quelques déceptions comme le fait de ne pas avoir de réelle construction au niveau de l'évolution de l'Histoire et du monde. Cela fait un poil fourre-tout mais finalement ce n'est pas si problématique vu qu'il ne répond pas vraiment aux questionnements philosophiques posées comme la présence de l'Homme dans l'univers. Défileront à l'écran les nébuleuses, des constellations, des étoiles, des comètes, de grandes plaines, des paysages désertiques, le feu, l'eau, les dinosaures, les grands singes, les hommes de Néandertal tout cela entrecoupées d'images documentaires de populations souffrantes en divers endroits de la planète aujourd'hui. Les images en majorité des prises de vues réelles, ont quelque chose de grandiose, reflètent la beauté de la nature et la complexité du monde. Le film se vit comme une expérience pour le corps et l’esprit, qui peut vagabonder dans ces questions qu’au fond nous nous sommes sans doute tous déjà posées. Les images sublimes sont renforcées par la voix ténébreuse de Cate Blanchett, récitant des vers de manière théâtrale voire expérimentale. Si le côté contemplatif et philosophique de Voyage of time peut déplaire, il permet aussi de créer une atmosphère hypnotisante et passionnante. Pour un bien c'était même trop court à mon sens. Clairement, le maître Terrence Malick nous signe pour son 8ème long métrage une expérience dont on se souviendra que ce soit en bien ou en mal et un nouvel hymne à la nature et à l'univers qui en met plein la vue.
Un mot sur la BO : Elle se rapproche grandement de l'autre chef d'œuvre déjà cité du même réalisateur et c'est de la musique classique et de la musique sacrée qui règne en maître pour sublimer les images. De la musique tout en grâce par de grands noms comme Beethoven, Bach, Haydn, Mahler et d'autres moins connus comme le prodigieux Arvo Pärt avec des compositions dignes d'un opéra tout en beauté. Ma note : 8/10 !
Extra-ordinaire, au sens littéral du terme, Voyage of time est une expérience de cinéma unique, sensorielle et envoûtante, avec une qualité d’image absolument exceptionnelle. Je n’ai pas forcément trouvé tout parfait ou même convaincant mais l’ensemble m’a transporté dans une autre dimension, comme si le temps était suspendu. Et ça, c’est déjà une jolie réussite !
Séance unique pour documentaire visionnaire. Terrence Malick prend un malin plaisir à filmer le sensoriel. Tout est une question de regard, de vibration, d'exaltation. Ni plus ni moins qu'un spectacle visuel. La beauté d'une image sacralisée, comme l'œuvre d'une prophétie du sublime. Ça se contemple plus que ça se regarde,. C'est dans la veine de ces trois derniers films, mais ici le cordon de la narration est totalement coupé. Déjà pas grand bavard dans ces longs de fiction, il tâche ici à nous montrer l'essentiel. Beau mais vite lassant.
Un voyage dans le temps où la caméra n’est jamais figée mais effectue toujours de légers mouvements. A la fois immobile et continue, l’action suit le même rythme que le temps qui passe. Tour-à-tour, l’œil est foudroyé par une beauté indéniable et une puissance émotionnelle remarquable. Ces visions s’avèrent tellement stupéfiantes que l’on s’étonne de pouvoir filmer la nature d’aussi près et avec autant de précision. Plus encore que les prises de vues majestueuses, Terrence Malick nous emmène du plus profond de l’univers au plus près de nous, notamment lorsqu’il laisse des témoignages vidéos bruts capter la misère régnante des quartiers à Los Angeles aux abris de fortune du Tiers-Monde.
''Voyage of time'' est un documentaire de Terrence Malick présenté à la Mostra de Venise 2016. En France, le film est sorti le jeudi 4 mai... en séance unique à 20h ! Les fans de Terrence Malick enrageront donc puisqu'il faudra attendre la sortie en DVD de ''Voyage of time'' pour le (re)voir.
Dans ''The Tree of life'', Malick racontait la vie d'une famille dans le Texas des années 50. Or venait s'intercaler vers le début du film quelque chose qui semblait n'avoir rien à voir : la création de l'univers, de la Terre et de la vie. Et bien, ''Voyage of time'', narré par Cate Blanchett, d'une durée d'1h30 peut-être vu comme la version longue de cette séquence qui s'étalait sur une vingtaine de minutes. A noter qu'il existe une autre version de ce film : la version IMAX, narrée par Brad Pitt, d'une durée d'une quarantaine de minutes.
Déjà, il s'agit de saluer une chose incroyable : ''Voyage of time'' ne nous apprend rien. Cela peut paraître étrange car le but du genre documentaire est, avant tout, pédagogique. Au détriment hélas de la mise en scène, le documentaire cherche le plus souvent à donner une leçon (et même parfois, être manipulateur, on se souvient de l'affreux ''Demain'' de Mélanie Laurent en 2015). Il n'en est rien avec le film de Malick. On pourrait dire, de manière un peu pompeuse, que ''Voyage of time'' ne nous fait pas la leçon, mais qu'il nous fait sentir la leçon. Malick ne nous démontre pas les choses, il nous les donne à ressentir. Concrètement, que retient t-on ? Que le film aborde l'histoire de l'univers jusqu'à sa fin avec la création de la Terre et de la vie... c'est tout. Car ''Voyage of time'' est en premier lieu une expérience sensorielle, un véritable poème visuel auquel il faut s'abandonner sans chercher la moindre explication, la moindre logique. Ainsi, le texte dit par Cate Blanchett peut paraître grandiloquent (voire prétentieux) mais ce dernier n'est rien de plus qu'un matériaux tout-à-fait secondaire. Ce qui est prononcé n'est pas important, c'est la manière dont c'est prononcé qui est primordiale. Est-ce un hasard si c'est Cate Blanchett qui narre le film ? L'actrice australienne reste, sans conteste, la plus belle et apaisante ''voix'' du cinéma. Et il fallait bien cela pour pouvoir coller aux somptueuses images que nous propose Terrence Malick. Alternant images de synthèse et images satellites, Malick nous submerge sous un flot de couleurs, de formes toutes plus inouïes les unes que les autres. C'est ici un vieux rêve de Malick qui, grâce aux effets spéciaux les plus perfectionnés, peut enfin mettre en image et nous livrer ce qu'il a toujours eu en lui. En effet, il faut rappeler que ''Voyage of time'' est un projet qu'il porte depuis 40 ans. Et c'est grâce au développement de la technologie et de l'informatique que le réalisateur peut concrétiser ce vieux rêve. Que ce soit l'infiniment grand avec les planètes ou l'infiniment petit avec les cellules en passant par des paysages et un grand bestiaire, tout sert la beauté et non la pédagogie. Beauté accentuée par le doux bruit de l'eau qui coule au bruit furieux que fait le magma... les yeux comme les oreilles seront ravis.
Mais comment s'étonner que Malick réalise un tel film ? A défaut d'être sa meilleure œuvre, ''Voyage of time'' est l'aboutissement du style du réalisateur. Cette veine abstraite a débuté avec ''The Tree of Life'' où Malick fragmentait son récit et a continué avec ''A la merveille'' (2012) et ''Knight of cups'' (2015). Tout cela pour aboutir logiquement à ce film où, enfin, Malick ne raconte plus rien (on peut même remonter cette rêverie au ''Nouveau Monde'' en 2005 où déjà le sensoriel était déjà plus important que le récit). L'abstraction totale est enfin atteinte.
''Voyage of time'' est donc en cohérence avec l'oeuvre de ce cinéaste panthéiste qu'est Terrence Malick. C'est à la fois une œuvre expérimentale (certaines scènes sont proches du travail d'amateur) et une œuvre maîtrisée de bout en bout. On peut se demander s'il est possible, à l'avenir, que Malick aille encore plus loin dans son style. Il faudra attendre son prochain film, ''Song to song'' (qui sortira bientôt) pour voir si Malick continuera sur cette lignée.
On retrouve le même état d'esprit que dans les images qui nous ont fait paraître The Tree of life si long. Mais ici elles sont enfin à leur place et proposées comme un tout, un documentaire sur la vie, ce qui leur donne sens. On peut saluer l'ambition, beaucoup regretteront néanmoins le parti pris trop mystique de Terrence Malick, exprimé par une insupportable narration. Belles images et belle musique sont néanmoins au rendez-vous, et l'alliance des deux réussit malgré tout à nous intéresser à l'ensemble.
Ce documentaire se regarde comme un spectacle. Celui du monde dans toutes ses facettes. On en prend plein la vue. Et ça va dans tous les sens comme la vie. On passe de l'espace à la cellule, des airs aux profondeurs des oceans, des volcans aux termitières, en somme toute la vie est passée en revue. Un gros patchwork. Par contre la musique est je trouve pas tres grand public, c'est particulier. Et soyez un peu patient pour prendre du plaisir car l'intro n'est pas tres appétissante. Sinon mise à part quelques scenes sur l'Homme un peu incohérente qui denote avec l'ensemble c'est un beau voyage qui nous est servi sur un plateau. Bonne seance ; )
Terrence nous propose un cinéma unique qui nous rappel que le cinéma est le 7ème art. Le rythme lent contraste avec ce que l'on a l'habitude de vivre tous les jours. C'est un réel voyage dans le temps qui nous interroge sur la place de l'être humain sur Terre. Ce film laisse le spectateur avec cette question qui le met face à lui-même et l'amène à revoir sa façon de traiter tout ce qui l'entoure. Je trouve que c'est un film qui essaie d'améliorer les choses en touchant directement notre humanité.
Le film, qui est censé être une prière à la vie, n'est en définitive qu'un galimatias d'images lisses et publicitaires du monde, surmonté de la voie de cate blanchette, qui semble surgir du seigneur des anneaux, au service d'un texte, certes qui intervient peu, mais néanmoins pathétique, sans poésie ni intimité. Film à éviter si possible, autant revoir "The tree of life", qui n'est pas sans défaut, mais qui est très loin d'être un navet ; ce qui est le cas ici.