Un assez bon film. Un suspense bien entretenu. Laura Smet fidèle à elle-même dans ses rôles ambigües. C.Berling comme toujours au mieux de sa forme. Grondin toujours aussi déplaisant avec ses cheveux gras et son caractère rebelle, son regard poché, de loup écorché. Un très bon film. Vraiment. Très recommandable et sans lacunes. Un bon thriller, légèrement noir. Proche du bon Chabrol, si l'on devait placer sur une échelle, bien que celui-ci fasse moins bon parfois. En tous cas, rien à jeter, c'est certain. Un excellent moment de cinéma.
Le polar est rarement bon quand il essaye d'imiter celui à l'américaine, et hors le manque de charisme de C.Berling et des autres interpretes qui apparaissent plus soucieux de perdre leur statut d'acteur français avec un rythme léthargique pas forcément révélateur d'une tragédie de qualité, on est pas séduit par une intrigue qui parle ou philosophe de plus beaucoup. Ridicule; gros soupçons.
Un film long et ennuyant à souhait. L'intrigue est très longue à se mettre en place et une fois qu'elle y est on attend et on s'ennuie. Un film inintéressant, même les jeux d'acteurs sont vraiment pauvres.
Digne d'un banal téléfilm, l'adaptation du roman éponyme de Tanguy Viel, peine à convaincre. En cause, une intrigue et une mise en scène pantouflardes, rythmées par de bons comédiens (Laura Smet & Charles Berling), seul Marc-André Grondin déçoit, il nous avait habitué à bien mieux. Pas mal de longueurs sur le début, le tout, expédié à travers un final bâclé (à trop vouloir en faire, le film se ramasse dans d'innombrables twists et autres dénouements à rallonges). Insoupçonnable (2010) déçoit, surtout qu'avec un casting comme le sien, on en attendait davantage !
La démonstration par l'absurde de l'expression : ne pas avoir les moyens de ses ambitions ! Si l'intrigue se veut tortueuse et inventive, elle se révèle en fait totalement alembiquée et totalement loufoque. Rien de crédible, rien qui nous accroche. Et le réalisateur ne nous donne aucune véritable clé pour comprendre la fin !
Lorsque l'on écrit un thriller avec une construction basée sur des faux semblants et retournement de situation de dernière minute, l'astuce narrative doit reposer sur un scénario un brin crédible, des personnages un tantinet authentique et une histoire s'appuyant sur une part de réalisme. Dans ce cas, le spectateur salive jusqu'au générique final. Malgré une direction d’acteurs excellente, Laura Smet est parfaite, les maladresses liées au story-board et à la mise en scène rendent l’ensemble peu vraisemblable. Le suspens est de pacotille et la déception pointe lorsque le nœud de l'intrigue est consumé. Dommage.
Pas si mal malgré des rebondissements foireux .Le jeu des acteurs est très bon,certaines ambiances fonctionnent, malheureusement l 'ensemble est parasité par des retournements de situation inutiles.La fin,desesperée est pas si mauvaise.
le scénario par dans tout les sens, plus le film avance moins on arrive a suivre l'intrigue !!!
il y a des rebondissements dans tout les sens sans trop comprendre pourquoi jusqu'à la fin où l'histoire nous est expliquée mais là grande déception car vraiment tirée par les cheveux et une fin qui laisse perplexe...
Deux amants tentent d'arnaquer un riche entrepreneur. La famille de celui-ci devient vite soupçonneuse. Petit polar victime des clichés et des retournements de situations invraisemblables. On suit l'intrigue non sans déplaisir tout en se disant que c'est réchauffé. Les acteurs font ce qu'ils peuvent avec des rôles sans saveur. Et puis la fin achève tout ça dans l'incompréhension. Pas très convaincant.
Voyant beaucoup de films je pensais à une vulgaire intrigue facile à dénouer et bien non ! Les rebondissements sont nombreux et assez déstabilisants.
Petite réflexion sur le bonheur : être avec celui qu’on aime ou ne manquer de rien ? Le film n’y répond pas mais propose des personnages dont les masques tombent peu à peu et derrière des qualités, on les voit détournées et perverties : l’amour devient de la possession et de la jalousie, le pardon devient de la rancune nourrie au fil des années, la générosité devient l’amour de l’argent et le sentiment que l’on peut corrompre avec du luxe. Finalement, c’est un portrait de la nature humaine : petite et méprisable mais tellement réaliste.
Il s’en est dégagé un sentiment de mal à l’aise et de désespoir et Marc André Grondin n’y est pas étranger. Il a quitté sa peau de séducteur pour un pauvre type, amoureux… jusqu’à la folie et ça fait franchement peur.