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Un visiteur
1,0
Publiée le 23 septembre 2012
Un festival d'incohérences, d'invraisemblances (le final vaut son pesant de cacahouètes), et de twists qui viennent comme un cheveu sur la soupe. Ajoutez à celà un magnifique petit jeu d'acteurs et vous obtenez un parfait nanar.
J'aimais bien à une époque les polars à rebondissements, bourrés de « coups de théâtre ». Seulement, le cinéma nous en offre désormais tellement souvent que je dois avouer une certaine lassitude vis-à-vis de ces derniers, d'autant qu'à force, l'originalité des intrigues et de leurs déroulements a logiquement été mis à mal. Cet « Insoupçonnable » ne vient clairement pas changer la donne : mou et en définitive très peu excitant, la faute à un duo d'acteurs complètement défaillant (Marc-André Grondin n'est ici que l'ombre de lui-même, tandis que Laura Smet signe l'une des pires prestations de l'année, voire de la décennie), l'ensemble ne suscite pas grand chose, à l'exception tout de même de quelques moments bien sentis, pas vraiment originaux, mais toujours efficaces, à l'image de cette question des faux-semblants et des apparences, toujours bienvenue. Reste les dernières images, où l'on trouve (enfin!!) cette passion, cette flamme qui avait jusqu'ici manqué cruellement au film, où l'amour fou, criminel, fait disparaître tout le reste. Une belle conclusion pour un film qui, toutefois, ne restera pas dans les annales.
Digne d'un banal téléfilm, l'adaptation du roman éponyme de Tanguy Viel, peine à convaincre. En cause, une intrigue et une mise en scène pantouflardes, rythmées par de bons comédiens (Laura Smet & Charles Berling), seul Marc-André Grondin déçoit, il nous avait habitué à bien mieux. Pas mal de longueurs sur le début, le tout, expédié à travers un final bâclé (à trop vouloir en faire, le film se ramasse dans d'innombrables twists et autres dénouements à rallonges). Insoupçonnable (2010) déçoit, surtout qu'avec un casting comme le sien, on en attendait davantage !
Un thriller français bien filmé avec des interprêtes convaincants (et oui, même Laura Smet!), un rythme soutenu et une image de qualité. La pauvreté du scénario avec des rebondissements dignes de Rouletabille (le sommet avec le retour du mort) ne permet cependant pas à ce film à s'élever au dessus des téléfilms de la télé de papa. Dommage, on y avait cru pendant toute la première partie...
Avoir un cesar n'est pas forcement une garantie solide et Insoupçonnable porte assez mal son nom. On peut incriminer un scénario pas crédible, ou une mise en scène ankylosé détruisant tout suspense ou crédibilité. Mais son gros problème c'est son casting et sa direction d'acteur Berling ,pourtant bon acteur, joue faux et Laura Smet est une catastrophe. Chaque scènes ou elle apparait se transforme en naufrage . Le seul qui s'en sort c'est Grondin parfait en écorche vif.
Un suspens trop vite essouflée, une histoire assez classique, de jeunes acteurs peut inspiré et un charles berling essayant de sauver les meubles !! Bref, on s'ennuit vite car le récit est trop prévisible pour être captivant.
La démonstration par l'absurde de l'expression : ne pas avoir les moyens de ses ambitions ! Si l'intrigue se veut tortueuse et inventive, elle se révèle en fait totalement alembiquée et totalement loufoque. Rien de crédible, rien qui nous accroche. Et le réalisateur ne nous donne aucune véritable clé pour comprendre la fin !
Deux amants tentent d'arnaquer un riche entrepreneur. La famille de celui-ci devient vite soupçonneuse. Petit polar victime des clichés et des retournements de situations invraisemblables. On suit l'intrigue non sans déplaisir tout en se disant que c'est réchauffé. Les acteurs font ce qu'ils peuvent avec des rôles sans saveur. Et puis la fin achève tout ça dans l'incompréhension. Pas très convaincant.
J'avais quelques réserves au sujet de ce film, en particulier concernant les talents d'actrice de Laura Smet (je me méfie des "fils/filles de", pour qui "percer" est infiniment plus facile que pour les autres). Eh bien je pense que j'avais tort. Je trouve qu'elle joue plutôt bien dans ce film au scénario assez original et aux multiples rebondissements. La fin du film m'a par contre pas mal déçu. On dirait que l'auteur ne savait pas comment conclure...
Ils s'étaient déjà croisés quatre ans auparavant dans "Le passager de l'été", lors d'une bien jolie histoire d'amour nostalgique. Gregori Derangère et Laura Smet font à nouveau équipe ici pour une affaire un peu plus sombre. Pour l'occasion, le beau Gregori a mis de côté son regard pétillant et séducteur au profit de lunettes sérieuses et d'une barbe naissante. Donnant le ton d'un thriller psychologique à rebondissements sur l'art de la manipulation et au cours duquel on essaie de nous faire croire que la fille de Nathalie Baye serait une aguichante escort girl et Francis Perrin un triste sire. Mais malgré quelques retournements de situation qui font habilement susrsauter le spectateur, "Insoupçonnable" ne parvient pas à tenit complètement en haleine et exploiter un scénario au demeurant intéressant. Son réalisateur aura été trahi par l'ambiance suisse de cette aventure genevoise.
Lorsque l'on écrit un thriller avec une construction basée sur des faux semblants et retournement de situation de dernière minute, l'astuce narrative doit reposer sur un scénario un brin crédible, des personnages un tantinet authentique et une histoire s'appuyant sur une part de réalisme. Dans ce cas, le spectateur salive jusqu'au générique final. Malgré une direction d’acteurs excellente, Laura Smet est parfaite, les maladresses liées au story-board et à la mise en scène rendent l’ensemble peu vraisemblable. Le suspens est de pacotille et la déception pointe lorsque le nœud de l'intrigue est consumé. Dommage.
L'intérêt de ce film se resume au jet d'eau de Genéve a part ca ... rien . On s'ennuie profondément devant ce thriller lent , confus , complexe , au scénario trés mince . Le jeu des acteurs ne remonte meme pas la côte de ce film ... Ne pas se fier donc a la bande annonce qui est rythmée , le film lui est un somnifére pour faire un bon gros dodo .
Un film qui se veut résolument noir, développant le thème archiconnu de la machination amoureuse. Dans le ton, Gabriel Le Bomin se situe ostensiblement du côté de feu Claude Chabrol sans en avoir l'œil perçant et malicieux propre à créer une connivence immédiate avec ses personnages . Tout est cousu de fil blanc dans ce scénario plus qu'improbable où deux petites frappes parviennent grâce au charme vénéneux de Laura Smet assez convaincante, à endormir un richissime commissaire priseur de Genève. C'est sans compter sur le frère de Berling (Grégori Dérangère) qui profite de la cupidité des petits malfrats pour assouvir sa vengeance sur un frère qui lui a toujours été préféré. Ce twist final n'ajoute rien à une histoire qui n'a vraiment rien pour nous captiver;
L’intrigue, tortueuse à souhait nous laisse sur les bords du Lac de Genève et finit par nous noyer d’ennui. Quelques jolies images, malgré tout. Grande déception au finish !
Ca ne commence pas trop mal, mais plus le film avance plus sa qualité se dégrade en dépit du jeu honorable de Charles Berling et Laura Smet. La faute principale en incombe à un très mauvais scénario qui accumule les flash backs inutiles et les rebondissements grotesques. On n'y croit pas une seconde et on s'ennuie assez vite...