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L'action se déroule dans un night-club de Las Perlas -autrement dit de Las Vegas. Quelques images documentaires de la ville du jeu suffisent à Maurice Labro, du moins le pense-t-il, à créer l'illusion...Le dénommé Burligton (Fernandel, en américain bon teint) est le nouveau comique (ringard) des lieux. Il ne doit son succès qu'en dénonçant, dans des sketches satiriques (imbéciles, par ailleurs) les deux clans mafieux qui se partagent les casinos de Las Perlas. La suite consiste en une querelle de gangs au milieu de laquelle se trouve Burlington.
Maurice Labro tourne une affligeante et puérile intrigue de gangsters "à l'américaine", adaptée d'un roman noir, à laquelle Fernandel est prié d'ajouter sa touche comique. Mais, à l'El Dorado, que ce soit sur la scène (ces chorégraphies d'un autre temps!) ou dans les coulisses, ce ne sont que personnages crétins et dialogues caricaturaux. Tout le monde surjoue et Labro en rajoute avec une mise en scène démonstrative, comme si le spectateur était incapable de saisir les subtilités d'un sujet pourtant aussi sot que rudimentaire.
Maurice Labro tourne une affligeante et puérile intrigue de gangsters "à l'américaine", adaptée d'un roman noir, à laquelle Fernandel est prié d'ajouter sa touche comique. Mais, à l'El Dorado, que ce soit sur la scène (ces chorégraphies d'un autre temps!) ou dans les coulisses, ce ne sont que personnages crétins et dialogues caricaturaux. Tout le monde surjoue et Labro en rajoute avec une mise en scène démonstrative, comme si le spectateur était incapable de saisir les subtilités d'un sujet pourtant aussi sot que rudimentaire.
Maurice Labro est un bricoleur du cinéma français sa carrière est sans ambition mais il ne faut pas le confondre avec Philippe Labro un jeune réalisateur des années 70. Comme Julien Duvivier avant lui il tente de mettre Fernandel dans un scénario de comédie noire d'après un roman américain de Carter Brown que j'ai d'ailleurs lu. Un comique de stand-up malchanceux se retrouve à Las Perlas une ville où le jeu est roi et où il y a dix machines à sous pour un habitant. Ces 'histoires invraisemblables ne sont pas appréciées par le public et il se fait huer dès le premier soir mais sans se décourager il continue basant alors ses sketches sur des clubs de jeux prêts à vous saigner à blanc. La distribution est plutôt bonne et comprend outre la vedette Fernandel des acteurs chevronnés tels que François Maistre, Jacques Monod, Marc Michel et la sexy Perrette Pradier donc il n'y a qu'un problème. Blague dans le coin est un divertissement plus que décent...
Une petite comédie distrayante, qui ne laissera pas un souvenir impérissable, mais qui peut permettre de passer une bonne soirée. Fernandel tente de nous faire rire mais ne parvient qu'au sourire. Ce n'est déjà pas si mal.
Cette comédie tente parfois de se prendre au sérieux en pointant vers le polar mais pour très vite retomber dans l'humour.
A voir par les amateurs de comédie ou des fans de Fernandel.
Cette comédie tente parfois de se prendre au sérieux en pointant vers le polar mais pour très vite retomber dans l'humour.
A voir par les amateurs de comédie ou des fans de Fernandel.
Mauvais dans tous les compartiments, une direction d'acteurs abominable, un Fernandel ridicule, un film prétendument comique qui ne fonctionne jamais, des numéros de music-hall dignes d'une fête paroissiale, une bande son grotesque, Nancy Holloway annoncée sur l'affiche mais coupée au montage, et une fin d'une idiotie à peine croyable. A sauver à la rigueur quelques scènes de bagarres souriantes.
"Blague dans le coin" (1963) rediff sur Gulli le 18.01.2016
C'est un film taillé sur mesure pour Fernandel et qu'il faut regarder comme une photo qui n'a pas résisté aux épreuves du temps ! Ou encore un vieux 78 tours. C'est évidemment une histoire burlesque, mais sans grande originalité malgré un thème de scénario qui permettait toutes les audaces. Surtout en 1963 où le cinéma ne craignait plus guère la censure et semblait même la provoquer : nous sommes l'année de sortie du "Mépris" avec BB qui osait se montrer nue. L'Eldorado -casino-strip tease- qu'on nous montre ici ressemblerait plutôt à un établissement de bonnes soeurs ! La preuve, il est rediffusé sur Gulli ! Le réalisateur, Maurice Labro, travaillait encore "à l'ancienne" Heureusement, le film n'a pas été colorisé. Au rayon des souvenirs ce film n'est pas un des plus mauvais !
willycopresto
C'est un film taillé sur mesure pour Fernandel et qu'il faut regarder comme une photo qui n'a pas résisté aux épreuves du temps ! Ou encore un vieux 78 tours. C'est évidemment une histoire burlesque, mais sans grande originalité malgré un thème de scénario qui permettait toutes les audaces. Surtout en 1963 où le cinéma ne craignait plus guère la censure et semblait même la provoquer : nous sommes l'année de sortie du "Mépris" avec BB qui osait se montrer nue. L'Eldorado -casino-strip tease- qu'on nous montre ici ressemblerait plutôt à un établissement de bonnes soeurs ! La preuve, il est rediffusé sur Gulli ! Le réalisateur, Maurice Labro, travaillait encore "à l'ancienne" Heureusement, le film n'a pas été colorisé. Au rayon des souvenirs ce film n'est pas un des plus mauvais !
willycopresto
Les films français des années 60 qui sont censés se dérouler aux états unis sont rarement des réussites. C'est encore le cas ici même si le film reste regardable. Le casting avait de la gueule pourtant.
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