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    Toutes ses femmes
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    11 critiques spectateurs

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    Louis Morel
    Louis Morel

    49 abonnés 850 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 22 octobre 2013
    Quand Bergman s’attaque à la comédie pure, il nous offre du pure cinéma. Plus qu'un chef-d'ouvre, "Toutes ses femmes" est une leçon que l'on se doit de retenir.
    Plume231
    Plume231

    3 919 abonnés 4 639 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 10 juillet 2012
    Ingmar Bergman s'était déjà essayé à la légéreté avec de très beaux résultats à l'instar de "Une leçon d'amour" ou encore de "Sourires d'une nuit d'été" mais là c'est la première fois qu'il s'essaye carrément à la loufoquerie avec un résultat mitigé. S'il est amusant de voir Jarl Kulle habillé en femme ou dans un bassin avec une bouée en forme de cygne, l'acteur est loin d'être aussi à l'aise qu'un Cary Grant dans un registre très difficile et ne peut pas s'empêcher d'en faire des giga-tonnes. Et la mise en scène volontairement, et hélàs, outrancièrement statique ainsi que par un abus de l'ellipse ne parvient pas à rendre l'histoire comiquement efficace. Reste que comme dans les films légers de Bergman, les femmes qui passent pour le sexe fort, et donc les hommes pour des cons, sont interprétées par un très beau casting de comédiennes (ah...Harriet...!!!) et quelques séquences, dont les deux citées ci-dessus, qui font sourire.
    tomPSGcinema
    tomPSGcinema

    762 abonnés 3 323 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 11 août 2018
    Même si j'ai pas vraiment adhérer au sujet du film, j'ai pris quand même un certain plaisir à visionner cette comédie d'Ingmar Bergman et ce grâce à la très bonne mise en scène du réalisateur suédois et pour la performance convaincante de son casting.
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 5 novembre 2012
    Un film trop chargé en excentricités pour le suivre agréablement, pour autant dire que Bergman et l'humour ça ne marche pas c'est au mieux de la méconnaissance au pire de l'intégrisme cinématographique.
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 29 septembre 2006
    Bergman, dans ce film, aborde le genre comique, mais échoue totalement : histoire franchement loufoque, personnages beaucoup trop caricaturaux, gags ratés ressemblant particulièrement à du Benny Hill de bas de gamme. Bergman semble s'être totalement égaré dans ce film ! Dommage, car l'entreprise était pourtant louable.
    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    1 176 abonnés 5 175 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 12 novembre 2018
    Une mélange entre un film muet de Laurel et Hardy et un Tati moderne voire même un mister Bean.
    Loufoque mais ridicule. On voit du cinéma dans la mise en scène mais peu de façon de nous retenir de l’ennui permanent.
    On peut se rabattre sur autre chose sans craindre de louper une œuvre mineure.
    chrischambers86
    chrischambers86

    13 863 abonnés 12 460 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 12 septembre 2018
    Quel cirque dans cette villa où personne est ce qu'il prètend être! Le grand Ingmar Bergman, dont on ne peut pas dire qu'il ètait un auteur comique comme Chaplin, ne manquait pas d'humour en 1964 et faisait rèfèrence dans "För att inte tala om alla dessa kvinnor", au film de Welles, le monumental "Citizen Kane". A mesure que le cinèaste confirmait la place de la femme au centre de son oeuvre (cf. "Le lien", "La honte", "Le rite", "Cris et chuchotements", etc.), au point parfois d'èliminer ici la prèsence dramatique et même physique de l'homme avec une musique à la Woody Allen, il devenait èvident que si l'homme ne gagnait rien en courage, en maturitè, en dignitè, la femme elle-même ne pouvait guère prètendre à un modèle d'èquilibre! Les lèvres de Harriet Andersson dans ce film ont le goût du paradis et il y a quelques moments de postèritè (l'hallucinant feu d'artifice, le chahut...) qui n'ont rien de symbolique! Un Bergman surprenant avec la toujours aussi belle musique classique de Bach (cf. "Se7en")...
    Pascal
    Pascal

    162 abonnés 1 685 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 1 avril 2024
    Premier opus en couleurs de I. Bergman, aussi un de ses rares titres comiques, il est en général mal aimé à la fois du public et même rétrospectivement de l'auteur.

    Pourtant, les aficionados du cinéaste se garderont de ne pas y jeter un oeil. Il faut bien entendu connaître la biographie de Bergman ( au moins dans ses grands traits) pour trouver à " toutes ses femmes" certains attraits.

    On sait que Bergman laisse de nombreux indices sur lui-même dans ses films. Ici, Felix le maître de violoncelle ( l'instrument est le symbole du corps des femmes) c'est en réalité Bergman.

    Le metteur en scène égratigne ici la critique qu'il n'aime pas ( " le génie c'est de faire changer un critique d'avis" Goethe).

    Mais le cinéaste n'est pas tendre avec lui non plus, même s'il avance masqué ( référence à Mme Tussaud qui fabriquait des masques en cire de criminels ).

    Bergman, reconnaît ( indirectement puisque apparemment il s'agit de Felix le musicien dont on parle ) sa vanité, ses infidélités, sa volonté de ne pas évoquer les tréfonds de son âme dont il ne semble pas fier ( refus de sa biographie).

    Le ton du film inspirera sans doute Woody Allen ( la BO laisse place à du jazz New Orleans) et fait penser parfois à son " comédie érotique d'une nuit d'été" ( même si ce titre est aussi inspiré par " sourires d'une nuit d'été" lui même inspiré de Shakespeare).

    On retrouve dans " toutes ses femmes" certaines actrices fétiches de Bergman ( B.Anderson, E. Dalbeck, H. Anderson) avec lesquelles, il n'eut pas que des relations professionnelles.

    Sans doute un des titres les plus faibles du cinéaste, il mérite néanmoins d'être connu d'autant que sa brièveté (75 minutes) n'en fait pas un ouvrage pesant malgré ses défauts et son caractère non représentatif de la filmographie du maître suédois.
    il_Ricordo
    il_Ricordo

    105 abonnés 407 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 23 septembre 2012
    Lorsque le personnage central d'un film n'apparaît pas, lorsqu'on ne fait que l'évoquer, et même s'il s'agit d'un personnage éponyme, ce personnage-là n'existe pas. Il est juste un artifice destiné soit à leurrer le spectateur (comme dans Rebecca d'Hitchock), soit à le diriger vers d'autres figures, qui elles, sont réelles. C'est le cas de cette bouffonnerie signée d'un cinéaste réputé si austère et si sérieux. Après Sourires d'une nuit d'été, Bergman retrouve sa virtuosité de metteur en scènes de comédies romantiques légères et parfumées de fantaisie. L'Œil du diable, fable à la Cocteau assez plate, était l'un des rares films ratés du grand cinéaste. Mais avec Toutes ses femmes, malgré quelques scènes par trop ridicules, Bergman réalise une nouvelle entrée dans un monde qui lui est familier. Comme dans ses œuvres plus dramatiques, le mariage est désacralisé, les femmes se succèdent et finalement l'époux-artiste ne correspond à rien, sinon à cet "Air" de Bach, qui ponctue le film de moments de pure rêverie, entre deux épisodes burlesques jouées malgré lui par le pauvre Cornelius. Dans la lignée de maints malheureux personnages, Cornelius ne parviendra jamais à avoir une audience avec l'objet de son attention, ce qui donne lieu à un déferlement de travestissements, infidélités et feux d'artifices dans les genres les plus improbables.
    Mal aimé auprès de ses prestigieux voisins dans la filmographie d'Ingmar Bergman, Toutes ses femmes a pourtant son arrière-goût amer dans une exploration morbide et cruelle de nos actes, qui se révèlent tous vains et futiles. Comme toutes ses femmes, et tous ces hommes.
    Eowyn Cwper
    Eowyn Cwper

    123 abonnés 2 039 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 26 novembre 2018
    För att inte tala om alla dessa kvinnor... Le titre original nous invite littéralement à « ne pas parler de toutes ces femmes ». Un paradoxe pour qui s'intéresse à le faire. Et ce n'est pas le seul (paradoxe) puisque Bergman voulait parodier Fellini, qu'il… admire. En fait de parodie, ce sera plutôt une farce accidentellement réussie, comme si le cinéaste s'était ressourcé dans l'absurde. Ses fidèles puristes n'y trouveront d'ailleurs pas leur compte ; ce sera peine perdue de chercher la profondeur aux scènes tellement truffées de premier degré qu'elles inspirent ou le rire ou la déception, une façon qui ne dépasse en rien le symbole du double masque qui est le celui du thâtre.

    Ce sera le rire pour moi, qui suis sensible à l'humour absurde, mais je dois reconnaître le peu de soin accordé à la construction d'une ambiance. La dislocation des plans, des champs qui n'ont même pas droit à une reliure pour les joindre à leurs contrechamps, sont d'une abstraction impalpable, parce que Bergman n'a pas voulu qu'on puisse les faire correspondre en un tout cohérent. C'est un vide fondamental qui rend le film victime – et négation – de sa vocation. Exprès, certes, mais il ne faillit plus à décevoir. Toutefois, puisque nous ne devons pas en parler, hâtons-nous de lui attribuer une note et de le rendre au souvenir de ce premier Bergman coloré où le noir se cache et où le blanc se réfugie sur des colonnes à l'air hellène... sûrement une de Toutes ses femmes.

    septiemeartetdemi.com
     Kurosawa
    Kurosawa

    590 abonnés 1 509 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 13 juillet 2015
    Si Bergman est un cinéaste passionnant quand il met en scène des purs drames, il semble moins à l'aise dans la comédie. "Toutes ses femmes" est en effet rarement drôle, excepté une poignée de séquences adroites (celle du "feu d'artifice" par exemple) et percutantes; mais l'ensemble est trop figé pour que le comique fonctionne. En revanche, je trouve le film intéressant dans son esthétique et dans sa forme, faites d'expérimentations très surprenantes propres à son auteur, qui peuvent paraître trop décalées par moments mais qui sont in extremis tenues dans les limites du raisonnable et se révèlent finalement assez séduisantes. Autrement dit, gardez les mêmes acteurs (Jarl Kulle mauvais comme un cochon) et les mêmes situations et dialogues avec un réalisateur banal et le film aurait été un authentique navet. Heureusement qu'une once d'originalité parvienne à faire de "Toutes ses femmes" un long-métrage moyen.
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