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Henri M
50 abonnés
157 critiques
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3,0
Publiée le 31 mai 2024
Dans ce film, transparaît l'amitié intergénérationnelle et inconditionnelle du fils du diplomate, froid et occupé uniquement par sa carrière et ses réussites « professionnelles », et le jardinier espagnol, interprété par le comme toujours solide "Dick Bogarde".
Ce n'est pas tant un drame familial que l'hystérie psychique qui conduit le père du garçon à l'absurdité, obstiné à séparer son fils de cette amitié pure et sincère du jardinier, jalousie de ne pas comprendre ou vouloir s'impliquer dans l'éducation de l'enfant qui tourne son affection vers ceux qui la lui rendent.
Malgré une saveur britannique exquise et une esthétique méditerranéenne c'est une adaptation du roman trop sage, moraliste et manichéenne dont on ne retiendra que le talent de Bogarde.
Un film d’une incroyable niaiserie, qu’avait heureusement évité le roman de Cronin. Le jeune Nicholas n’est un bébé soumis, son père, le diplomate sans avenir, est totalement ridicule dans son apparence physique, ses propos et naturellement, toute sa façon d’être, les personnages espagnols sont, eux, de véritable caricatures, tel Garcia, le chauffeur malfrat. La mise en scène évoque, de façon consternante, les pires réalisations de l’époque soviétique. Reste uniquement Dirk Bogarde, un véritable acteur qui s’est efforcé de donner vie au personnage du jardinier. C’est trop peu pour sauver du désastre cette lamentable leçon de morale, telle qu’on les pratiquait dans les écoles primaires de la Troisième République.