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inspecteur morvandieu
36 abonnés
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3,0
Publiée le 2 juin 2024
Sur le point de se marier, le noceur et bourgeois de Bois d'Enghien (Noël-Noël) ne trouve pas le courage de dire à sa maitresse Lucette, une chanteuse ce café-concert impétueuse, qu'il veut rompre. Ainsi, le sujet de Feydeau oblige Noël-Noël à cacher le plus longtemps possible à la pétulante Suzy Delair ses intentions, quitte à se cacher dans un placard comme dans tout vaudeville qui se respecte. Bourvil fait une pige dans le second rôle, et d'autant plus secondaire qu'il n'a pas réellement d'incidence sur l'action, du faiseur de chansons stupides Bouzin. C'est Noël-Noël qui adapte ici Feydeau et le comédien, s'il ne donne pas l'impression d'avoir le tempérament comique adéquat, finit par imposer un ton de comédie mesuré, c'est-à-dire qu'il n'appuie pas trop les effets vaudevillesques et les quiproquos, que les comédiens jouent juste sans verser dans la grimace et le surjeu. Les personnages -entre autres, celui de Bourvil et celui de baronne jouée par Gabrielle Dorziat- s'en trouvent plus dignes. Car on sait que l'écriture de Feydeau est par moments assez balourde. Comme en témoigne ce général brésilien épris de Lucette, figure grossière dans la pièce comme dans le film. Guy Lefranc réalise, et son mérite est de proposer une mise en scène cinématographique plus que théatrale.
Il ne reste rien du Fil à la patte de Feydeau. A peine un "fil" scénaristique. Toute la drôlerie a été sacrifiée pour des scènes rajoutées, sans comique , sans idée, et sans une ligne du grand Georges. Noel Noel joue mollement, Bourvil apparait de façon épisodique pour un Bouzin réduit à une apparition. Si on ajoute à cela des scènes criardes et surannées de café concert, on obtient un film bien long pour ces 1h22.
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4,0
Publiée le 29 novembre 2011
Fous-rires et dialogues aux petits oignons sont les maîtres-mots de ce film bourrè d’humour! Un jour, il faudra rendre justice à Guy Lefranc, excellent metteur en scène (apprèciè par le grand Louis Jouvet) qui inspira les plus grands espoirs du cinèma français. D'après la pièce de Georges Feydeau, il y a beaucoup de drôlerie dans "Le fil à la patte", avec en plus cette modestie qui est la marque des hommes de coeur et de talent que sont Noël-Noël (un comèdien fabuleux) et Bourvil (hilarant en compositeur Bouzin, le pauvre finira même en caleçon). ils sont fort bien entourè par la volcanique Suzy Delair qui forme avec Noël-Noël un crèpitant couple infernal! Voici donc de très bons moments d'acteurs dans cet irrèsistible vaudeville où le rythme endiablè n'est heureusement pas la seule star du film! A noter que la chanson "C'est à Kiki" est de Paul Misraki et Andrè Hornez...