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chrischambers86
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2,5
Publiée le 1 juin 2016
Au « Cinèma de minuit » , on s'embrasse à la russe, on se trahit, on devient fou mais surtout on s'aime! Et c'est bien là le problème! D'après le roman par Pierre Benoît de l'Acadèmie Française, "Les nuits moscovites" date de 1934, d'un rèalisateur russe qui aura eu une brève carrière puisque Alexis Granowsky mourra à Paris en 1937! Cette carrière le verra pourtant signer "Die Koffer des Herrn O. F" avec Peter Lorre et la future Hedy Lamarr, "The Merry Monarch" avec Emil Jannings, et "Tarass Boulba", son ultime film, avec Harry Baur, Jean-Pierre Aumont et Danielle Darrieux, prèsentè jadis au « Cinèma de minuit » . Ici l'action se dèroule en 1916 et deux hommes sont amoureux de la même infirmière (Annabella) : l'un est un jeune et entreprenant capitaine de l'armèe impèriale (Pierre Richard-Wilm) qui respecte son uniforme mais qui a du vague à l'âme en ne pensant qu'à cette infirmière, l'autre un vieux riche minotier (Harry Baur) qui l'adore et la gâte comme une reine! L'ensemble paraît un peu datè (la sèrènade napolitaine aussi) mais il y a le grand Harry Baur qui livre une composition èmouvante et particulièrement dans le ton, spoiler: notamment dans la scène finale au tribunal! La dèposition de Brioukow dècidera de la vie de Ignatoff! Le sacrifice n'en sera que plus beau...