Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
inspecteur morvandieu
37 abonnés
2 380 critiques
Suivre son activité
1,0
Publiée le 11 octobre 2024
Ça commence comme une variation simpliste, c'est-à-dire sans la moindre considération intellectuelle ou éthique, sur le thème de Frankenstein, puis le film poursuit, après une bavarde première partie qui n'est rien d'autre qu'un trop long préambule, dans la comédie policière. L'arrivée de l'inspecteur Wens -qui n'aura jamais été aussi bon qu'avec Pierre Fresnay dans "L'assassin habite au 21"- dans la maison du mégalo professeur Artus, lieu unique du film, est la conséquence d'un meurtre et introduit une énigme policière qui tient plus du mauvais vaudeville que de l'enquête criminelle rigoureuse. A tel point, qu'on peut facilement découvrir par soi-même qui est l'assassin. C'est dans l'esprit du film, qui n'a aucune exigence, qui probablement ne se prend pas au sérieux, et dont le suspense est indifférent. Il n'y a rien à sauver des déambulations et rebondissements multiples qui alimentent le huis-clos. La mise en scène et la direction d'acteurs sont nulles et les dialogues particulièrement puérils. Cet amateurisme affecte les personnages qui, pour fantaisistes qu'ils sont, méritaient davantage de causticité. Au lieu de quoi, ils sont stupides et médiocres au premier degré.
Film que j'ai eu une abyssale difficulté à voir étant donné que j'ai dû sauter sur la 111 222 666 333ième diffusion sur les chaînes Ciné Polar et Ciné FX, et j'aurais mieux fait de passer à côté et de ne même pas attendre la 111 222 666 334ième... C'est une intrigue, enfin si on peut appeler ce machin tarabiscoté pas du tout crédible une seule seconde une intrigue, avec le personnage de l'inspecteur Wens incarné par un fade Franck Villard, qui est très loin du talent de Pierre Fresnay dans l'excellent "L'Assassin habite au 21" du grand Henri-Georges Clouzot, et avec une galerie de personnages, tous mal employés sans exception. L'absence de rythme et celui de "suspense", terme qui a l'air d'être totalement inconnu pour les réalisateurs, achèvent de faire de ce film une œuvre plate et ennuyeuse au possible. Seule Louise Carletti grâce à sa énergie et une ou deux bonnes répliques arrivent à sauver quelques instants.
13 735 abonnés
12 426 critiques
Suivre son activité
2,0
Publiée le 28 février 2012
Maurice Cammage a ètè l'un des spècialistes du vaudeville militaire et du thèâtre de boulevard! Mais son dernier film en tant que rèalisateur dèçoit quelque peu! Rèalisè peu de temps avant sa mort, "L'ennemi sans visage" est tirè du roman de Stanislas Andrè Steeman qui fit les beaux jours d'un autre roman policier "L'assassin habite au 21" mais avec plus d'habiletè et de mystères! L’argument, le savant Artus qui peut insuffler la vie à un automate est assassinè! En inspecteur Wens, Franck Villard veille au grain mais n'est que l'ombre de Pierre Fresnay ; Louise Carletti est une journaliste qui n'a pas la gouaille de Suzy Delair! Seul èlèment positif, Jean Tèmerson incarne un valet de chambre ènigmatique! C’est regrettable à dire mais cette comèdie / policière ne laissera pas un souvenir impèrissable...
Très vieux film qui se voit parfois péniblement, mais non sans étrangeté. L'aspect théatral, le rythme lent en dépit des effets grandguignolesques, le jeu des acteurs (les grimaces multiples des comédiens, les accents toniques appuyés) de plus, sans doute relatif du fait de l'époque de sa réalisation, ne le rend que davantage intéressant, tout en lui donnant très forte une couleur gothique qui n'est absolument pas à négliger. Peut-être pas un chef d'oeuvre, mais très actuel, non ?