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    La queue du scorpion
    Note moyenne
    2,8
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    8 critiques spectateurs

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    Shawn777
    Shawn777

    598 abonnés 3 488 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 13 septembre 2022
    Ce film, réalisé par Sergio Martino et sorti en 1971, n'est vraiment pas mal du tout ! C'est le seul film du réalisateur que j'ai vu, en dehors de sa trilogie du vice, et n'étant pas vraiment fan de cette dernière, j'avais quelques aprioris envers ce film. Mais si les épisodes de la trilogie du vice sont très spéciaux dans leur approche du giallo, dans leur ambiance et dans leur construction narrative, celui-ci est en revanche beaucoup plus "posé". C'est en effet ici l'histoire d'une femme qui hérite d'un million de dollars suite au décès de son mari. Mais cette dernière va mourir à son tour et un enquêteur d'assurance qui était chargé de la surveiller ainsi qu'une photographe vont enquêter eux-mêmes. Nous sommes donc dans l'essence même du giallo, c'est-à-dire une enquête policière menée par des civils, teintée d'érotisme. Et lorsque je disais que ce film était plus "posé" que les autres films du réalisateur sortis à la même époque, c'est parce-que nous n'avons pas ici de fantasmes, de rêveries étranges, de personnages psychotiques etc. Non, uniquement un tueur s'habillant de cuir et des victimes qui s'alignent, principalement des femmes. J'apprécie beaucoup ce genre de giallos qui ressemblent plus à des épisodes de "Columbo" qu'autre chose (et celui-ci, particulièrement, à la fois dans la construction de l'enquête mais également dans le rythme). Cependant, c'est ce fameux rythme qui pose problème. Que le rythme soit lent, ce n'est pas dérangeant (ça ne l'est pas dans "Columbo" pour rester sur la même comparaison), mais l'histoire peine ici à captiver le spectateur. On attend alors, pendant une heure et demie, un dénouement qui nous réserve certes bien des surprises mais qui ne rattrape pas un scénario plutôt paresseux et trop faible en rebondissements. D'ailleurs, le film, jugé d'une durée trop courte lors de son premier montage, a été rallongé de plusieurs scènes se déroulant à Londres, histoire d'arriver à une heure et demie. Et ces scènes qui ne servent qu'à rallonger le film se font trop ressentir, même si elles ont relativement bien été incorporées dans l'histoire. Concernant les acteurs, nous retiendrons surtout George Hilton et Anita Strindberg qui jouent bien. "La Queue du scorpion" est donc un film qui ne reste pas désagréable à regarder mais qui ne fait pas partie des giallos les plus marquants !
    Eowyn Cwper
    Eowyn Cwper

    124 abonnés 2 039 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 18 mai 2019
    Ô âge sombre du giallo auquel Sergio Martino ne sait pas donner la patine d’Après la chute de New York : entre les plans peu cinématographiques qui cherchent à produire le frisson documentaire et la multiplication désordonnée des angles de vue, c’est un sentiment de fourbi qui émerge, même avec la considération que les peurs d’hier ne sont plus celles d’aujourd’hui.

    Les passages entre les meurtres sont dépeints avec une impatience visible où l’on se fiche que l’ombre de la caméra soit visible, mais on en profite pour faire bien voir le Jim Beam. De longs liens lassants entre deux boucheries, des liens d’où toute souffrance semble exclue, comme si elle devait être réservée aux climax.

    Les embrouilles sont des geysers peu soigneux, pressés de nous arroser de sang et de traquenards, une attente ennuyeuse vers un dénouement qu’on avait déjà commencé à recycler depuis longtemps à l’époque.

    septiemeartetdemi.com
    Redzing
    Redzing

    1 147 abonnés 4 497 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 28 janvier 2024
    Avec un titre pareil, les mateurs croiront avoir affaire à un porno, les amateurs reconnaîtront immédiatement un giallo typique de son époque. Un énième titre animalier surfant sur "L'uccello dalle piume di cristallo", une intrigue bien sanglante et crapuleuse autour de meurtres, une production italienne, Sergio Martino à la barre, et du whisky J&B placé régulièrement.
    "La coda dello scorpione" démarre par une explosion aérienne (!). Dans laquelle périt un homme d'affaires, dont la veuve hérite désormais d'une juteuse police d'assurance. Elle se rendra à Athènes, où elle côtoiera divers personnages troubles.
    Si le giallo a souvent tendance à présenter des scénario diffus, voire brumeux, pour privilégier l'ambiance, ce n'est pas le cas ici. Sans dire que le scénario est particulièrement solide, la multiplicité des personnages est bien gérée, et l'intrigue offre son lot de surprises. Dont des changements de protagonistes (!) et une bonne fin inattendue.
    L'enquête vénéneuse, aux personnages bien infâmes, fonctionne bien. Et surtout, elle est ponctuée de séquences de meurtres assez réussies. Tant dans les visuels que sur l'aspect sanglant. Il y a quelques petites maladresses (une transition brutale entre une tuerie sauvage et un panorama d'Athènes agrémenté de musique romantique !!!), mais pas de quoi gâcher le plaisir.
    D'autant plus que le film est porté par quelques "gueules" habituées du genre, dont Alberto de Mendoza et Luigi Pistilli chez les messieurs, et Anita Strindberg chez les dames. Avec en prime de jolies vues de la Grèce.
    Sans tutoyer les sommets du genre, "La coda dello scorpione" ravira les amateurs de giallo.
    soniadidierkmurgia
    soniadidierkmurgia

    1 200 abonnés 4 185 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 8 juillet 2017
    "La queue du scorpion" fait partie des quelques gialli mis en scène par Sergio Martino réalisateur transalpin éclectique très habile pour surfer sur les modes. Si l'on ne retrouve pas chez Martino la maitrise et la singularité d'un Mario Bava ou d'un Dario Argento il faut lui reconnaître une certaine humilité qui lui permet de ne jamais sombrer dans le superficiel. Ses gialli qui ont la caractéristique de toujours compter à leur générique des créatures de rêves (Ida Gilla, Anita Strindberg- Edwige Fenech, Janine Reynaud) sont fidèles aux canons du genre sans trop sacrifier l'intrigue. Ici nous sommes dans une machination conjugale traditionnelle qui nous emmène à Athènes et dans les îles grecques pour le parcours de quelques paysages paradisiaques. On passe un bon moment même si ce premier giallo est le plus faible des cinq réalisés par Martino.
    Gonnard
    Gonnard

    248 abonnés 1 930 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 23 juin 2015
    Nanar touchant qui laisse songeur sur la qualité des effets spéciaux italiens des années 1970. En effet, que dire de cette admirable maquette d'avion Heller au 1/30 000 que le réalisateur suspend à un fil en soufflant violemment dessus pour simuler la tempête ? Le reste des éléments de notations n'est pas moins honteux. Le jeu des acteurs pour commencer, d'une franche médiocrité. Cette dernière est accentuée par les gros-plans que le réalisateur affectionne tant. La musique évidemment, d'un kitch sans égal. La qualité du scénario enfin, les enquêtes étant presque de meilleure qualité dans "Pif Gadget".
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 5 janvier 2015
    La Queue du scorpion (La coda dello scorpione) est un très bon Giallo italo-espagnol réalisé par Sergio Martino ou on trouve George Hilton (un acteur britannique d'origine uruguayenne qui est célèbre pour avoir figuré dans de nombreux westerns spaghetti et films gialli comme Le Temps du massacre de Lucio Fulci ou L'Étrange vice de madame Wardh (de Sergio Martino) qui joue le personnage principal et les belles Anita Strindberg (une actrice suédoise qu'on a put voir dans le très bon thriller Italien L'homme sans mémoire de Duccio Tessari aux cotés de Senta Berger, Luc Merenda et Umberto Orsini)qui joue une journaliste Francaise et Evelyn Stewart alias Ida Galli (Le Corps et le Fouet de Mario Bava et le très jolie Le Jardin des délices de Silvano Agosti).... A noter la très belle musique de Bruno Nicolai et la présence de l'acteur Alberto de Mendoza (le Roi d'Espagne dans La Folie des Grandeurs de Gérard Oury) dans le role d'un flic d’Interpol qui enquête sur des étranges crime... Un grand Giallo réalisé par Sergio Martino (qui est du meilleur comme Torso ou ce ce film et du pire comme 2019 après la chute de New York ou Atomic Cyborg) a voir absolument ne serai ce que pour l'intrigue qui est très subtile ce qui est assez rare dans ce genre.
    pietro bucca
    pietro bucca

    71 abonnés 1 232 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 16 janvier 2014
    Un giallo plutot correct , meme si par moments il y a quelques lenteurs, mais il n'empeche que l'intrigue est présente. Ca passe.
    jamesluctor
    jamesluctor

    139 abonnés 1 704 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 27 novembre 2012
    Peut être un des meilleurs Giallos jamais fait. A une sublime musique (Amer ne s'est pas trompé en repompant le thème principal), le film ajoute une esthétique fonctionnelle et agréable à un script relativement plaisant. Tout tournant autour d'un million de dollars et d'un mystérieux assassin à cran d'arrêt, les pistes sont peu nombreuses et les suspects assez variés, quoique la liste se réduit peu à peu au fur et à mesure des meurtres, tous assez bien gérés et parfois même effrayants. Plutôt tendu et n'hésitant pas à sacrifier des personnages principaux, La queue du scorpion est un pur plaisir policier d'antan, qui n'hésite pas à montrer un peu de violence pour pimenter son enquête, assez bien ficelée pour ainsi dire. Un excellent travail.
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