Avis : Dong - Page 2

Je suis généralement plutôt amateur de cinéma asiatique mais là, je suis vraiment passé complètement à coté de "The hole". Pourtant, la lenteur ou la quasi absence de dialogue ne me rebutent pas. En fait, le problème avec ce film est que je n'en vois pas le but. Des films comme "Locataires" ou "Printemps, été, automne, hivers... et printemps" de Kim Ki Duk sont eux aussi lents et presque sans dialogues mais ils décrivent quelquechose (une rencontre entre 2 personnages, un parcours initiatique,...) et ont des qualités esthétiques auxquelles j'ai été sensible. Pour "The hole" je n'ai rien trouvé de tout ça. Les 2 personnages ne se rencontrent pas vraiment et je n'ai pas trouvé d'esthétisme particulier et ce n'est pas les chansons qui arrivent comme un cheveu sur la soupe qui y changent quelquechose (mais je dois bien avouer que les comédie musicales ont généralement tendance à me filer de l'urticaire). J'ai souvent pensé à "Dark Water" sans les fantômes (et j'avais déjà trouvé ce film un peu ennuyeux). Bref, ce n'est pas que je sois resté totalement insensible au film mais, finalement, les seuls sentiments qu'a provoqué "The hole" chez moi sont la tristesse, la déchéance, la solitude et l'ennui.

Un des films le plus abouti du Nouveau Cinéma Taiwanais.
Ce qui impressione le plus dans cet objet de fascination cinématographique, c'est sans doute l'usage de la science-fiction, qui complète la non-structuration du récit. Le grand thème des films de Tsai Mingliang reste le problème de communication. Une communication aussi audible qu'esthétique dans un des films les plus originaux de toute l'histoire du grand écran.

Film ennuyeux, lent, presque muet, mais original. Le spectateur ne peut/a du mal à rentrer dans l'histoire, Simplicité des prises de vues, et Des passages de comédie musicales qui arrivent a l'improviste. De plus, on s'imagine difficilement que ce soit un film de genre fantastique à l'écran. Les touches d'humour sont toutefois appréciées.
A ne pas conseiller à ceux qui ont le sommeil leger, ni à ceux qui dépriment facilement...^^