0/20 : Chère Catherine Hardwicke, nous avions pris goût à tes réalisations telles « Thirteen » ou encore « Les seigneurs de Dogtown », mais là, que t’est-il arrivé ? Même ton « Twilight – Chapitre 1 » dépasse amplement cette fiction digne d’un véritable navet. Si tu veux faire un bon film fantastique, il faut en avoir les bons ingrédients : Une qualité esthétique irréprochable tant pour le décor que pour les effets spéciaux : hors, ici, tout ce que nous avons à contempler, ce sont de vulgaires décors accompagnés par de la neige synthétique. Il est d’une grande évidence que les acteurs sont en studio et ceci est déplaisant à regarder. Pourtant, avec l’argent que tu dois empocher (surtout après le succès de « Twilight », tu n’as même pas eu l’audace de nous offrir un minimum de magie et de rêverie.) Parlons maintenant des acteurs : Amanda Seyfried, l’actrice du moment (pas extraordinaire pour autant) dans le rôle de Valérie, le petit chaperon rouge, est aussi fade qu’un Tofu. Sa performance (à la limite du potable) et son visage angélique au regard vide, est loin de nous avoir séduites. Gary Oldman, dans le rôle caricatural du « méchant » père Soloman tente en vain de se démerder comme il peut. Dommage pour lui d’être exploité de cette manière, car nous savons que notre cher Gary en vaut bien plus que ça. Virginia Madsen dans le rôle de Suzette (où le botox a fait fureur au niveau de ses joues), semble accorder beaucoup plus d’importance à son image, qu’elle renvoi à la caméra plutôt qu’à sa propre performance. Comme dans Twilight, nous avons encore le droit au triangle amoureux. Pour ravir les adolescentes pré-pubères, nous n’avons pas ici Robert Pattinson et Taylor Lautner mais Shiloh Fernandez alias Peter, sorti tout droit d’une pub « Gel Vivel Dop fashion style » aux allures faussement « Bad Guy » et Max Irons alias Henry, le boulet de service qui ne finira jamais avec Valérie malgré l’amour qu’il lui porte (ce qui était très prévisible dès le début). Ces deux derniers sont aussi pathétiques que les acteurs de Twilight (voire pire). Et pour finir, (si certains l’ont reconnu), nous avons Lukas Haas alias Père Auguste, jouant auparavant dans Mars Attacks de Tim Burton dans le rôle de Richie Norris, l’ado qui, dans son discours utopique, voulait vivre dans des tipis, se retrouve hélas dans ce piètre film où il finit par crever. Bref, LE CHAPERON ROUGE est un film d’une mièvrerie affligeante où chaque scène et dialogues font rire tellement c’est minable ! Fuyez ! (non pas le loup, mais le film)