Sur fond de notre sinistre France sarkozizesque, une belle histoire, tonique, parfois drôle, débordante de la pétulance de la jeunesse. Et pourtant c’est une bien triste histoire, d’un réalisme douloureux. Le plus savoureux est que c’est la propre belle-sœur de notre petit monarque qui s’engage contre l’injustice ! Les enfants sont, comme toujours, époustouflants de naturel et de subtilité, et leurs premiers émois amoureux sont enchanteurs. Et ils ont, par amitié, par fidélité à leurs principes, l’engagement politique dans les tripes ! Un bel exemple pour les adultes.
Hormis une voix-off et un prologue / épilogue complètement inutiles, ce film engagé mais jamais misérabiliste ni démago est une vraie réussite, concentrant son récit autour d'un groupe d'enfants tous interprétés avec un naturel confondant afin de mieux cerner les multiples facettes d'un problème tout sauf simple.
Romain Goupil signe ici un joli film ... ne se voulant pas moraliste ce film nous révolte ! Le point de vu de l'enfant est respecté, et nous séduit ! Il est possible même qu'il vous émue au larme ...
Très clairement, Les Mains en l'Air est un acte de militantisme contre les expulsions des sans papiers. Le sujet est traité originalement avec des enfants, très débrouillards, se faisant le pacte de ne jamais se séparé. C'est peut être à cause de ça que le film manque un peu de sérieux et de constance. Sympa.
Bon film sans plus, le scénario est un peu brouillon. Par contre j'ai bien aimé le fait que l'on voit la société à travers le regard des enfants, j'ai beaucoup aimé ce lien de solidarité qui les unissaient. Mais pour moi c'est un film qui nous touche sur le moment mais qu'on l'oublie aprés.
Un film rare qui parvient a aborder un sujet grave, la façon dont la politique et la police française traite les "sans papiers", avec le regard de l'enfance sans jamais sombrer dans la nostalgie ou la mièvrerie. Il s'agit ici du droit à avoir une enfance, du droit à l'enfance, pour tous. Bien des sociétés iniques aux lois perverses ruinent cet espoir. Le film avance de façon subtile, intelligente, sensible ce qui va à l'opposer du fonds de commerce de l'époque qui vise les émottons grossières et l'indignation facile. Ce film dit que nous sommes vivants et non des morts résigner à subir , ce film nous dit que la légalité n'est pas la légitimité, que la vie est la chose la plus importante, la plus urgente la plus précieuse. Depuis longtemps j'attendais un film aussi simple et aussi profond.
Un film magnifiquement entraîné par cette bande d'enfants qui n'ont rien à envier à certains acteurs adultes... Parfois répétitif mais nous replonge en enfance!
L'histoire est émouvante, surtout les enfants qui dans leur rôle sont tous excellents. Ce film montre l'enfance sans artifices mais qui reste néanmoins aussi jolie. Les dernières scènes m'ont beaucoup marqué car je m'attendais pas à ça et je n'ai pas été déçue. L'histoire est assez originale et le scénario génial. Je le recommande !
Là où l'on était en droit d'attendre un brulot politique en règle sur la question des sans-papiers, Romain Goupil nous offre finalement une fable presque gentillette, très loin de l'émotion qu'avait su provoquer le « Welcome » de Philippe Lioret. Toutefois, et bien que la déception ne soit en définitive pas loin, c'est paradoxalement sur un tout autre sujet que Goupil réussit son film, à savoir celui de l'enfance. Il y a indéniablement beaucoup de tendresse dans sa manière de filmer ces différents enfants, pour une fois joués de manière convaincante (la délicieuse Linda Doudaeva en tête) et démontrant une solidarité à toute épreuve sans jamais tomber dans le grotesque ou le manque de crédibilité. C'est ainsi bien plus grâce à tout ces moments intimistes sachant nous aller droit au coeur que le film convainct le plus, et ce bien que les dernières scènes, assez dures, permettent d'éviter l'affadissement total quant à un sujet très actuel... On en ressort pas forcément grandi et encore moins bouleversé, mais néanmoins avec la satisfaction d'avoir vu un joli film sur le monde de l'enfance (et peut-être aussi un peu sur sa fin), même si ce n'était pas forcément ce que l'on était venu cherche au départ. Honnête.