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chrischambers86
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2,5
Publiée le 16 avril 2016
Par son humour raffinè et son intelligence, l'oeuvre d'Anthony Asquith est l'une des plus significatives de la tradition cinèmatographique anglaise! Le drame policier tel est le genre de "The Woman in Question" où la police reconstitue plusieurs aspect de la personnalitè de cette « femme en question » qui disait avoir ce qu'elle voulait parce qu'elle le mèritait! Le centre d'attraction, c'est Jean Kent [...] Les questions fusent, la suspicion et le doute s'installent durant tout le mètrage! Au passage, tout est prètexte à boire du thè dans ce pays! Saltimbanque, magicien et tèlèpathe à ses heures perdues, Dirk Bogarde est Baker! Nè à Liverpool, son personnage n'est jamais allè plus loin que Bristol! Qu'est-ce qu'il croit avoir qui le rend si sèduisant dans le film d'Asquith ? La prèsence d'esprit de dire non! L'as t-il tuè ? Pas sûr même s'il reste un suspect potentiel! Mais laquelle de ces Astra est la vraie ? Si on savait quelle femme elle ètait, on trouverait plus facilement qui l'a tuèe! Dans un rôle complexe, Jean Kent est excellente! On peut cependant regretter que l'histoire soit un peu terne et assez vite expèdièe...
Une enquête policière originale après le meurtre d’une femme, étranglée chez elle. L’interrogatoire des proches de la victime va la présenter en effet à chaque fois sous un jour très différent. Le développement est bien mené et nous met en appétit pour une fin que l’on attend avec impatience… Hélas, tout ce joli petit échafaudage s’effondre dans une conclusion bâclée en trois minutes qui nous livre un coupable improbable sans que rien ne vienne nous expliquer vraiment les motivations de son crime, le scénario se désintéressant totalement du sort des autres suspects. L’interprétation est plus qu’honorable (Jean Kent dans le rôle de la victime, Anthony Dawson, convaincant inspecteur de police, Susan Shaw, délicieuse, Dirk Bogarde dans un de ses premiers rôles) et la mise en scène soignée. Mais le déséquilibre flagrant dans la construction est fort dommageable pour ce film mineur qui ne laisse pas une trace mémorable dans l’œuvre d’Asquith.
Voilà un film un peu déroutant avec une actrice dont le rôle dans « l' ombre d'un homme » du même auteur laisse un souvenir fort. C'est du bon cinéma britannique mais ici la rigueur est difficile à tenir à cause du choix fait par Asquith .Il nous présente Jean Kent de plusieurs manières qui varient selon les souvenirs des gens qui en parlent. C'est sans doute une bonne façon d'utiliser le cinéma mais elle ne me convient guère car ,même si c'est intellectuellement défendable,la tricherie est permanente. Elle va même jusqu'à nous décrire la scène finale par quelqu'un qui ne l'a pas vue. J'ajouterai qu'il y a énormément de complaisance dans le regard de la femme de ménage,ce que je trouve gênant. Les autres personnages sont tous impeccables avec une mention particulière au jeune marin,brute sentimentale,qui lui crève l'écran. C'est en tous cas un film rare dans sa narration et qui mérite vraiment d'être connu car contrairement à d'autres du même type il focalise l'attention sur le jeu de l'héroïne plus que sur les circonstances qui entourent l'action qui s'y est déroulée.