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    Bienvenue à Gattaca
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    Votre avis sur Bienvenue à Gattaca ?

    1 025 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 2 mars 2014
    Film sublime proposant une belle réflexion sur la société et son avenir, une perle du cinéma américain avec un Ethan Hawke impeccable dans son rôle, la fin est pour moi l'une des plus belles du cinéma !
    AMANO JAKU
    AMANO JAKU

    323 abonnés 797 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 28 février 2014
    L’histoire nous amène dans un futur proche où la société discrimine les personnes non plus par rapport à la couleur de leur peau ou à leurs origines sociales, mais par rapport à la qualité de leur patrimoine génétique : l'eugénisme est donc devenu banalité puisque tout le monde « choisit » son enfant en sélectionnant toutes ses caractéristiques (taille, poids, couleurs des cheveux, couleurs des yeux...) et en évitant tout problèmes futurs (maladies génétiques et mentales, comportements violents, prédisposition aux drogues...) ; bref on cherche absolument à concevoir des individus « parfaits » qui pourront exister au sein de cette société « idéale ». La notion de CV ou d’entretien n’existe plus : on se contente de vous faire un test sanguin ou un examen d’urine afin de voir si vous êtes « qualifié » pour le job. Au sein de l'institut de recherche spatiale Gattaca, Vincent Freeman a réussi à duper tout le monde car il a toujours rêvé de partir dans l'espace et compte bien y arriver coûte que coûte. Mais combien de temps va-t-il encore pouvoir caché son statut d' « impur » ?... Pour sa première réalisation (et son premier scénario !), Andrew Niccol nous propose une vision du futur qui fait peur et qui montre que l'intolérance peut malheureusement aller très loin. Cette intolérance est incarnée par cet eugénisme qui a fini par se démocratiser au point de devenir la norme sociétaire et que les caractéristiques génétiques ont désormais pris le pas sur toute forme d'émotion ou de compétence. Oui, car c'est bien cela le côté terrifiant au sens propre de "Bienvenue à Gattaca", c'est que le système a accepté cette situation : tout le monde joue le jeu, sans que cela ne leur pose de problèmes ou d'états d'âmes (regardez les parents du héros : le sang ne signifie plus rien, c'est absolument dingue !) Il faut bien admettre que tout cela est traitée d'une manière remarquable : si vous vous attardez sur l'environnement de cette société, vous verrez qu'on a l'impression d'être dans les années 70 (vêtements, coiffures, voitures, architecture des bâtiments de la ville), ce côté rétro renforce la vision de ce monde froid mais nous prouve aussi que même si la société est capable d'aller dans l'espace, si on peut travailler avec des ordinateurs puissants et si la médecine permet de faire ce que l'on veut ; l'être humain en lui-même n'a pas évolué, il fait du sur place. L'individualité est étouffée pour le bien d'une communauté totalement formatée. Au milieu de tout ça, on a le héros, Vincent, qui subi cette société depuis sa naissance et qui la refuse : il veut prouver qu'il vaut autant qu'une personne soi-disant « pure », porteur en lui d'une croyance d'une force qui va bien au delà de notre perception. Si la société pense que l'on peut enfermer, contenir et contrôler la nature, Vincent est la preuve vivante que rien n'est contrôlable, identifiable ou quantifiable : il est le grain de sable capable de bloquer l'engrenage. Si ce message type « Crois en toi et tu arriveras toujours à réaliser tes rêves ! » semble sortir d'une morale de dessin animé et pourra donc en rebuter plus d'un, il est pourtant totalement cohérent au sein d'un monde où plus personne ne pense par soi-même et suit aveuglement l'idéologie en place. Ce n'est pas pour rien que tout le film se concentre autour de la rivalité entre Vincent et son frère : ils représentent les deux faces de ce monde, le yin et le yang. Voilà, la grande force de "Bienvenue à Gattaca" c'est son scénario, alors si vous vous attendez à de l'action non-stop et des effets spéciaux à foison, vous vous êtes trompés de film ! Au niveau du casting, alors là il faut tirer notre chapeau au duo principal : Ethan Hawke et Jude Law sont tout simplement magistraux et prouvent à leurs détracteurs qu'ils sont autre chose que des belles gueules. Leur complicité est telle que l'on croit sans hésitation à cette relation ambigüe qu'entretiennent ces « faux jumeaux », à un tel point que la fin du film est une séquence chargée à 300% en émotions : poignante, terrible, mélancolique...et qui sublime le chemin qu'ils ont accompli, les sacrifices qu'ils ont enduré pour réussir leur quête interdite. Au niveau des seconds rôles, même s'ils sont assez discrets, on peut noter le jeu très sobre mais ô combien juste d’Uma Thurman en femme recherchant la perfection ainsi que la prestation subtile de Xander Berkeley, dont le personnage ne rélèvera sa véritable importance qu'au dernier acte du récit.
    Avec "Bienvenue à Gattaca", Andrew Niccol dresse une virulente critique de l’eugénisme en nous dépeignant un monde sans violence apparente, parfaitement propre, mais dont la véritable violence apparaît par l'intermédiaire de la discrimination génétique. Cette vision du futur très pessimiste qui nous est proposé peut tout de même nous paraître terriblement proche, au point de nous interroger sur une telle société. Le film fascine aussi bien esthétiquement qu'intellectuellement, et va assez loin dans sa réflexion sur la nature humaine et notre comportement en société de façon très intelligente. C'est ce qui fait de "Bienvenue à Gattaca" une petite perle : tout simplement l'un des meilleurs d'anticipation jamais réalisés.
    alyss42
    alyss42

    7 abonnés 94 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 19 novembre 2020
    Mon film préféré ou le plus marquant que j'ai vu (à 13 ans, la claque !). Le plus flippant étant de voir qu’aujourd’hui il n'a jamais été autant d'actualité : rien que lorsque l'on voit certains articles traitant du choix de certaines caractéristiques comme la couleur des yeux de l'enfant, ou encore la multiplication des demandes de recherche ADN pour tout et n'importe quoi, cela fait froid dans le dos car comment en pas repenser à ce film à chaque fois...
    Tout est sublime : l'histoire, la mise en scène, la musique, le jeu des acteurs, etc. mais la peinture de ce monde futuriste surtout m'a marquée la première fois : Ici (alors qu'on est encore dans les années 90) on ne s'attarde pas à nous faire miroiter une technologie qui nous ferait envie (les voitures volantes, la 3D, les futurs gadgets ...) que nenni ! Ici, les formes et couleurs des bâtiments, le peu de bruit hors appareils de contrôle, l'absence totale de mouvements "désordonnés" que ce soit des humains ou des véhicules, etc tout nous ramène en fait à la mécanisation, à l'aseptisation soit l'absence de "vie" , car tout est programmé, prévisible et c'est bien l'effet recherché pour éviter tout débordement ou renversement de l'ordre.
    C'est là qu'en opposition se trouve Vincent : conçu "naturellement", il n'a donc pas en théorie les aptitudes et "forces" des êtres programmés, l'estimation même dès sa naissance de ses probabilités de mourir jette d'emblée un froid ; mais l'on comprend vite aussi qu'on ne lui a pas enlevé certaines choses non plus : en effet, lors de la conception artificielle de son frère est mentionné le fait qu'on limite voire supprime les comportements "dérangeants" comme une tendance à la violence par exemple.
    Là se pose la question du formatage sous le prétexte de l'optimisation de la performance, car tous sont maintenant conçus pour correspondre à l'idéal de cette société : peut être qu'on n'a pas "optimisé" le caractère et les capacités intellectuelles ou physiques de Vincent ; mais sa volonté et ses émotions apparaissent vite être justement des atouts car sont bien plus fortes que celles des autres : il séduit Irène par son caractère différent, il défie les probabilités de sa mort comme il le mentionnera, il peut encore faire preuve d'instinct/forte émotivité lorsqu'il donne un coup de poing au policier qui risquerait de le coincer (ce qui fait hurler Irène car on comprend bien qu'un moment de colère/fureur ne se voit plus jamais dans ce monde, les gens en étant "incapables").
    Or on voit plus tard lors de l'affaire de meurtre qui secoue la ville que supprimer certaines caractéristiques supposées conduire à la violence ne la supprimera jamais : la violence "à chaud/passionnelle" a peut être été inhibée, mais la violence la plus froide, calculée, réfléchie, en est augmentée : spoiler: le directeur de Gattaca avoue de lui même, en toute sérénité et sans absolument aucun remord qu'il est l'auteur du meurtre sanglant, juste parce qu'il voulait voir la mission spatiale achevée de son vivant et qu'à ce moment précis le lancement est assuré !.(son attitude déshumanisée fait tellement plus peur que celle de quelqu'un qui a tué sous le coup de l'émotion, or il est en tant que directeur sensé être le symbole de réussite de cette société).


    De même l'idée de discrimination est montrée dans ce film comme absurde car ici elle est encore renforcée par ce formatage et l'idéal de contrôle : en plus des dernières personnes conçues normalement, même un cador issu de la programmation génétique tel que Jérôme (Jude Law) qu'on promettait à un avenir radieux juste par son identité, est mis au banc de la société suite à un simple accident qui le laisse en fauteuil roulant, alors qu'il a toujours un QI au delà de toute espérance et que cet accident ne l'empêcherait donc pas en théorie d'avoir un avenir ; mais dans ce monde cela n'est plus possible car il n'est simplement plus "normé". Pire, comme il est un produit de cette société et a toujours adhéré à ses principes jusqu'à l'accident, spoiler: il à sombré en dépression car tant lui était promis, il avait donc forcément un tel égo engendré par tout ça, qu'il lui est impossible de s'en relever et il restera à ressasser (il ne peut pas par sa nature, rester à vivre dans la débrouille comme Vincent a été obligé de le faire) au point qu'il se suicidera, avec la seule satisfaction que quelqu'un comme Vincent ait amené son nom aussi loin.

    Le thème de l'identité et de l'individualité est donc central dans ce film, alors si vous cherchez un film SF/ action vous risquez d'être déçus car le rythme est volontairement lent et oppressant.

    Je recommande par contre à tous de le voir (et aussi Lord of War du même réalisateur)
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 11 février 2014
    Ce film est un chef-d'oeuvre à voir au moins une fois, ne serait ce que pour la culture, car il fait réfléchir.
    Le héros devra se battre dans un monde que ne veut pas de lui. Victime de discrimination à cause de ces "gènes", il fera cependant tous son possible, pour atteindre son objectif.
    BeNaine
    BeNaine

    8 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 9 février 2014
    C'est un peu comme faire l'amour avec Adriana Karembeu et se rendre compte qu'on n'aime pas ça. Je veux dire ce film a une super esthétique, des acteurs talenteux et un scénario intelligent, profond et émouvant. Et pourtant... Ca ne prend pas, je veux dire il manque ce quelque chose, peut être certaines aspérités qui font qu'un film n'est pas seulement photographie+philosophie. On assiste limite à une démonstration morale (la volonté peut dépasser l'inné) qui aborde néanmoins certaines thématiques intéressantes (l'eugènisme notamment), mais trop de flous narratifs font de ce film un film moyennement bien en somme, quand avec les mêmes éléments mais raconter avec plus d'humanité il aurait été un chef d'oeuvre. Voilà ce qui pêche le récit.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 1 février 2014
    J'ai adoré. Un très bon film de science-fiction comme on les aime. Je recommande.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 30 janvier 2014
    Bienvenue à Gattaca est un monument du film d'anticipation. Il traite avec cynisme et intelligence un futur très sombre.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 19 janvier 2014
    Un de mes films de chevet. Les questions de la manipulation génétique, de la discrimination et du dépassement de soi sont ici abordées de façon tout à fait remarquable. La société future y est décrite comme froide, uniforme et dangereuse, voire totalement inhumaine. Les décors et le jeu des acteurs, impeccables, ajoutent au malaise de cette société dans laquelle on ne souhaiterait vivre à aucun prix. La douceur du rythme de ce film nous étourdit et nous laisse désorienté, mais marqué d'un avertissement pour l'avenir. Un poème du septième art.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 18 janvier 2014
    très bon film ! Un bon scénario, de bons acteurs, une bande son très sympa. A regarder ! !
    Stéphane D
    Stéphane D

    119 abonnés 2 118 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 24 novembre 2013
    Curieusement, la plus grosse difficulté (budget limité), a été évitée car visuellement c'est somptueux même si on sent parfois les économies et le prestigieux casting a été "acheté" à bon prix, les acteurs débutant alors. La (relative) faiblesse vient simplement du rythme sinon on était à 2 doigts du chef d'oeuvre.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 18 mars 2014
    Scénario d'anticipation rondement mené par des acteurs excellents, ambiance calme et classe, thème marquants, rien d'autre à ajouter.
    Shékiinä .
    Shékiinä .

    52 abonnés 678 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 18 novembre 2013
    Que dire si ce n'est que Bienvenue à Gattaca est le chocolat du film d'anticipation et que les acteurs sont excellents : Uma Thurman, classe ; Ethan Hawke, plus que jamais ; et Jude Law, ténébreux et captivant (dès la première apparition, cigarette à la bouche) dans ce qu'il dégage et dans son rôle qu'il interprète à merveille. Bienvenue à Gattaca en plus d'avoir une musique entraînante (Michael Nyman le compositeur), des dialogues profonds véridiques (la voix off est pris en compte) et des décors futuristes exceptionnels où on ne sait plus où donner de la tête : traite le thème de l'eugénisme en plaçant dans l'histoire deux personnages ayant chacun un rêve, et s'entraidant ainsi clandestinement pour l’atteindre quitte à enfreindre les lois de la nature... Le film a d'humain les relations entre les personnages et son scénario intelligent et qui est, il faut le dire, une peinture inquiétante d'une société futuriste où les hommes sont sélectionnés depuis l'état embryonnaire pour en faire des « êtres parfaits » (sujet toujours d'actualité !). Mais finalement, le fin mot de tout ça est que le patrimoine génétique ne détermine pas forcément le quotient intellectuel ou les échelons que peut gravir une personne : la détermination si.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 17 novembre 2013
    Amateurs de films de S.F. pétaradants, avec baston galactique intersidérale, héros 'body-buildés', décors futuristes hallucinants et monstres sidéraux en tout genre, passez votre chemin.
    "Bienvenue à Gattaca" n'est pas fait pour vous.

    Pour ceux qui, par contre, sont à la recherche d'un film de S.F. adulte, à la réalisation maîtrisée, traitant avec pertinence et sobriété d'un sujet d'actualité - celui des possibles dérives qui pourraient découler de la connaissance du génome humain - "Bienvenue à Gattaca" est probablement un excellent film, mais dont le ton et le rythme sont volontairement en rupture avec les standards convenus du Blockbuster (tant mieux!).

    Pour ceux là donc (public averti), installez vous confortablement et bon film et tans pis pour les autres.
    SuperMadara
    SuperMadara

    84 abonnés 935 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 9 novembre 2013
    Une oeuvre de science-fiction a l'esthétique froide et classe et au propos sordide sur un futur glacial et assez terrifiant. Sur un fond d'intégration a un monde clôt et a une recherche de soi, le scénario raconte la supercherie d'un jeune homme qui a intégré une société d'astronautes en usurpant l'identité d'un autre et qui va se retrouvé au coeur d'une affaire de meurtre, une intrigue qui met en place un univers réaliste mais malgré tout différent et extrême, et qui offre un point de vue cohérent sur ce que le monde pourrait devenir s'il choisit une certaine route... En terme d'acteur spécial, Ethan Hawke est un bel exemple puisqu'il semble ne pas jouer alors qu'en fait, il joue et incarne le vide de ce personnage face a une Uma Thurman séduisante et solaire et un Jude Law assez extravagant pour plaire. Spécialiste d'une sorte de SF social (avec Simone ou encore Time Out), Andrew Niccol filme ce futur froid et sans émotion avec une précision chirurgicale et fait le choix du réalisme pour pousser le spectateur a croire en ce futur et a le craindre.
    Une fiction SF réaliste et réussie, un propos intéressant et un univers qui l'est tout autant.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 3 novembre 2013
    Vu alors que j'étais ado, fan de gore et autre SciFi, ce film m'as fait verser une larme à l'époque, c'est vraiment un grand chef d’œuvre sur la volonté !
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