Avis sur Apocalypse Warriors

Equalizer 2000 (autre titre de ce film), est un bon gros nanar en barre ! Un film qui n’est qu’une succession de fusillades interminables pour plagier le précédent critique ! Il n’y a rien d’autres. L’histoire ce n’est pas dur : deux camps, une arme surpuissante que tout le monde se disputent, et plein de grosses bastons entre les deux (enfin, des bastons avec armes en plastique et explosions pétard). C’est un métrage qui n’a strictement aucune histoire, et les quelques moments « repos » ce ne sont rien de plus que des clichés du cinéma post-nuke ! Vous allez voir défiler un alignement de lieux communs assez effrayants, mais le pire c’est quand même la succession de combats. On sort d’une baston, paf, nouvelle baston, puis hop, nouvelle baston, toujours sur le même rythme, et avec une belle galerie de figurants, on peut au moins reconnaitre ça à cette production pour le reste misérable !
Décors arides (et pas uniquement parce que c’est le désert), armes en plastique, costumes en pièces recyclés, véhicules minimalistes, photographie fade et sans relief, mise en scène anémique (en général un plan sur un camp qui tire, un plan sur l’autre camp qui tire, voilà, en alternance !), le tout servi par une magnifique bande son au synthé (ironie, évidemment !). Santiago c’est le roi de la débrouille avec trois francs six sous, mais là quand même on touche le fond. Il y a même des scènes que j’avais déjà vu dans Wheel of fire du même réalisateur ! En général les meilleures scènes d’ailleurs ! Autant dire que ça vole haut ici niveau moyen !
Pour le casting, bon, la galerie présente quelques figures amusantes comme Richard Norton, Nick Nicholson, des têtes d’affiches qui en disent long sur le prestige de la production ! Après c’est dommage, Norton c’est un acteur martial de talent mais vu qu’ici c’est que les flingues il ne fait pas grand-chose de ce côté-là. Pour tout dire les acteurs n’ont rien à faire, hormis manipuler des armes à feu comme des surexcités et débiter des répliques minimalistes ils ne font rien (les actrices ne sont même pas invitées à se dessaper !).
Je conclurai en disant que ce film est une preuve de la roublardise de Santiago, et aussi du producteur, Roger Corman. Série Z post-nuke ultra-fauché, on frôle ici le minimum syndical pour faire ce que l’on peut appeler un film. C’est médiocre, très médiocre ! 0.5

Non, les Italiens n'ont pas le monopole du cinéma bis. Les Philippins sont également passés maîtres en la matière quoique dans la cas d'Apocalypse Warriors, on parle plus de navet que de nanar. Cet énième ersatz de Mad Max 2 ne décolle à aucun moment, la faute à un scénario paresseux et à une réalisation mollassone. Le film se résume à une séries de fusillades interminables jamais mises en valeur et même le ridicule des rares dialogues (renforcé par un doublage français catastrophique) n’est pas parvenu à sortir de la torpeur l'amateur de mauvais films que je suis.

Dans un futur post-nucléaire, un groupe de combattants est en guerre contre un groupe fasciste qui essaye d’obtenir "l'Equalizer 2000", une arme suffisamment puissante pour garantir leur survie.

Le réalisateur philippin Cirio H. Santiago, grand spécialiste des Séries B d’action (Attaque à mains nues - 1981 & Vengeance - 1985), réalise ici un film post-apo qui ressemble à s’y méprendre au film d'Enzo G. Castellari (Les nouveaux barbares - 1983), dont les deux films se déroulent après un holocauste nucléaire. Mais la comparaison s’arrête ici, le film italien avait au moins le mérite d’être distrayant, ce qui n’est clairement pas le cas ici.

Une carrière de pierres, 3 bagnoles pourries tunées façon Mad Max pour signifier que l’intrigue se situe dans un univers post-apocalyptique, un héros ténébreux et gaulé comme un Apollon, des mitraillettes en plastique, des bazookas qui font le même bruit qu’une bouteille de champagne que l’on débouche et des scènes de fusillades à n’en plus finir. Armez vous de courage parce que ce film brasse continuellement du vent tout en ne racontant absolument rien.

Un scénario inexistant où l’on comprend rapidement que le réalisateur n’en avait rien à foutre, préférant privilégier les gunfights et autres embardées avec ses épaves roulantes. Un nanar comme il savait les faire, recyclant ses idées ou celles des autres, raison pour laquelle on croirait (parfois) revoir son précédent post-nuke Les Roues de feu (1985).

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