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Si La Belle Américaine possède encore une petite notoriété aujourd’hui, c’est sûrement dû en grande partie à la présence de Louis de Funès dans un double rôle secondaire. Il faut reconnaître que le comédien attire toute l’attention dans les quelques séquences où il apparaît (sans que celles-ci soient dans les plus marquantes de sa carrière). En effet, pour le reste, le film a beaucoup vieilli et semble aujourd’hui assez insignifiant malgré quelques séquences amusantes
spoiler:
(Paulette tirée par les chiens ou encore celles où Alfred est enfermé dans le coffre)
. De même, une partie de l’humour ne fonctionne plus aussi bien aujourd’hui voire peut créer quelques grincements de dents spoiler: (le personnage efféminé très caricatural ne pourrait certainement plus être présenté de la sorte de nos jours)
.
Pour ce qui est de la mise en scène, Robert Dhéry livre une réalisation assez banale. On est même surpris de voir dans un film en noir et blanc une dernière séquence et un générique de fin en couleurs sans que cela ait de réelles justifications esthétiques ou narratives ! Quand on lit que le réalisateur a fait ce choix car il avait réussi à tenir son budget et qu'il lui restait donc de l’argent (!!!), on peut se poser des questions sur sa connaissance de la grammaire cinématographique et sur sa vocation de cinéaste !
Malgré de nombreux seconds rôles populaires (outre de Funès, on peut voir des gens comme Pierre Dac, Jean Lefebvre, Christian Marin, Jean Richard, Michel Serrault, Pierre Tchernia, Jean Carmet, Roger Pierre, Jean-Marc Thibault, Jacques Balutin, Gérard Hernandez, Guy Grosso, Michel Modo ou encore Claude Piéplu), La Belle Américaine est donc un film très décevant aujourd’hui qui a très mal vieilli. On peut être surpris de voir qu’il arrive encore à être rediffusé de temps en temps sur le petit écran !
. De même, une partie de l’humour ne fonctionne plus aussi bien aujourd’hui voire peut créer quelques grincements de dents spoiler: (le personnage efféminé très caricatural ne pourrait certainement plus être présenté de la sorte de nos jours)
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Pour ce qui est de la mise en scène, Robert Dhéry livre une réalisation assez banale. On est même surpris de voir dans un film en noir et blanc une dernière séquence et un générique de fin en couleurs sans que cela ait de réelles justifications esthétiques ou narratives ! Quand on lit que le réalisateur a fait ce choix car il avait réussi à tenir son budget et qu'il lui restait donc de l’argent (!!!), on peut se poser des questions sur sa connaissance de la grammaire cinématographique et sur sa vocation de cinéaste !
Malgré de nombreux seconds rôles populaires (outre de Funès, on peut voir des gens comme Pierre Dac, Jean Lefebvre, Christian Marin, Jean Richard, Michel Serrault, Pierre Tchernia, Jean Carmet, Roger Pierre, Jean-Marc Thibault, Jacques Balutin, Gérard Hernandez, Guy Grosso, Michel Modo ou encore Claude Piéplu), La Belle Américaine est donc un film très décevant aujourd’hui qui a très mal vieilli. On peut être surpris de voir qu’il arrive encore à être rediffusé de temps en temps sur le petit écran !
Autant sympathique que poussif. Sympathique pour le défilé des comédiens de cet âge révolu, poussif par l'humour peu subtil nourrit par une histoire peu cohérente dans ses péripéties voulues bon enfant mais qui ont pris un gros coup de vieux. Trois ans plus tard l'humour corrosif d'un De Funes dont on a des prémices ici faisait mouche en comparaison de celui de ce film vraiment pas vulgaire mais bien trop simplet.
Un très bon film en noir et blanc marrant avec Louis de Funès. Un humour décapant et délirant , hilarant pour une pépite de cinéma.
C’est du Robert Dhéry (en partie puisque le film est aussi réalisé par Pierre Tchernia). En disant ça, ça résume tout et sans aucun sarcasme : gentiment loufoque, naïvement espiègle, sympathique esprit de troupe, bref branquignolesque ! J’ai nettement préféré « La belle américaine » à « Ah ! les belles bacchantes». Louis de Funès retrouve, en frère jumeau, son rôle de commissaire qui sait admirablement imiter la poule ; du reste, j’ignore si c’est un clin d’oeil à « Ah ! les belles bacchantes », mais quand le commissaire enferme tout son petit monde dans sa prison, on entend les piaillements des poules agitées dans un poulailler sous le regard amusé dudit commissaire. « La belle américaine » est une automobile, un grand cabriolet rutilant. Ce signe extérieur de richesse est incompatible avec la condition ouvrière. Et pourtant, Marcel, ouvrier de son état, va l’acheter pour une poignée de miettes. Eh oui, on peut faire de bonnes affaires. Malheureusement, vu de l’observateur extérieur, il ne s’imagine pas que l’on peut être ouvrier et être au volant d’une voiture dit « de luxe ». On ne s’imagine pas que cette voiture peut exceptionnellement être à la portée d’une bourse modeste. Marcel sera victime de son acquisition puisqu’il sera licencié de son usine par un chef du personnel jaloux, mesquin comme sait si bien le jouer un certain Louis de Funès (eh oui, le fameux frère jumeau). Etre au volant d’une grande voiture américaine c’est forcément suspect et ne peut qu’attiser la jalousie de ceux qui vivent une vie modeste ou ouvrière. La voiture américaine c’est aussi une idée de l’Amérique, surtout en ce début des années 60. C’est moins vrai depuis quelques années, « une puissance factice » qui ne fait plus rêver. Alors, bien sûr, il y a des longueurs, des situations quelque peu douteuses comme notre voiture qui, sans chauffeur, traverse tranquillement une partie d’un quartier de Paris pour stopper sa route sur une péniche. Comme c’est une comédie loufoque, il n’y a rien d’étonnant. C’est nettement plus digeste que certaines comédies de notre temps comme le navrant « All inclusive » (ça fait du bien de taper un peu !). « La belle américaine » a indéniablement vieillie mais sur la photo elle a un certain charme, comme cette troupe d’acteurs qui l’entoure de Jacques Fabbri à Christian Marin, de Colette Brosset à Jacques Legras, en passant par ceux qui ne font que de brèves apparitions comme Michel Serrault, Jean Richard, Jean Carmet, Roger Pierre et Jean-Marc Thibault, Bernard Lavalette et l’inénarrable Pierre Dac.
La première demi-heure est un supplice puisqu'il ne se passe rien, il y a ensuite quelques bonnes idées de gags mais qui sont bien mal exploités. De Funès très attendu n'est pas très bon, Jean Richard fait juste sourire, Serrault est méconnaissable et le seul vrai rigolo de la bande semble être l'inénarrable Pierre Dac. Donc c'est pas bon… Et arrêtons de dire que l'humour a vieilli, l'humour ne saurait vieillir, le film à l'époque a été survendu et a dû son succès à son casting, mais ce n'est pas du grand Dhery (qui ne s'est jamais prétendu cinéaste, soit dit en passant).
une comédie sympa, un film qui met petits et grands de bonne humeur! Idéal pour les journées pluvieuses ou pour une soirée détente avant d'aller se coucher :) J'ai trouvé le scénario logique, tout tient debout,seulement
spoiler:
je m'attendais d'avantage à une histoire en lien avec la secrétaire de l'homme aisé à qui appartenait la voiture et qui s'est faite piéger par la femme de celui-ci. De plus le double jeux d'acteur que nous propose De Funés dans ce film est quelque chose auquel l'on ne s'attend pas, en effet il y en a très peu eu dans sa carrière et je crois bien qu'il s'agit du seul.
Enfin bref... une comédie agréable à regarder,assez rigolote, je vous la recommande!
Enfin bref... une comédie agréable à regarder,assez rigolote, je vous la recommande!
Certain films ont mal vieilli, "la belle Américaine" en fait partie. L'humour, la mise en scène sont surprenants au premier abord mais au final cette comédie acquiert un capital sympathie indéniable, grâce notamment aux nombreux seconds rôles. Quelques trouvailles scénariste sont notables mais l'ensemble reste tout de même trop plat...
Une comédie qui reste sympathique, d'un charme suranné, où la troupe des Branquignols s'en donne à cœur-joie. Le film confirme, en outre, que l'utilisation de Fufu à dose modérée, donne du punch aux séquences où il apparaît tout en évitant l'overdose.
L'idée de départ est plutôt bonne mais alors ça retombe comme un soufflé. Comédie assez laborieuse qui ne fait pas véritablement rire. On sourit par instants, pas plus. Décevant. On a affaire à un humour un peu dépassé dans ce film. La société d'avant 1968 était beaucoup plus optimiste que celle d'après, qui est devenue de plus en plus pessimiste et cynique. Cet humour un peu gentil passe assez mal aujourd'hui...ou alors même à l'époque c'était moyen, allez savoir. Dans le genre humour à l'ancienne, préférez Jacques Tati (sauf Playtime, assez insupportable) ou de Funès (les films dans lesquels il tient le rôle principal ou l'un des rôles principaux...parce que dans la belle américaine c'est quelques minutes...et pas ses meilleures).
Une comédie fort sympathique, qui nous fait passer un très bon moment. Les péripéties d'un couple ayant acheté leur première voiture, une américaine cabriolet qui va leur causer bien des tracas. Un casting impressionnant pour un film sans grande prétention, mais l'on s'attache assez vite à ce petit quartier et ses personnages. Et tout cela accompagné de Louis de Funès et ses mimiques. On passe un très bon moment, et je vous la recommande.
Yannickcinéphile
Probablement le meilleur film de Robert Dhéry que La Belle américaine. Un film pas forcément très fin, mais dynamique, avec des gags très sympas, et une galerie d’acteurs investis.
Le casting évidemment est un des gros points positifs du film, un atout évident, avec une bande de Branquignols au poil ! Dhéry est efficace dans le rôle principal, il en fait parfois un peu trop dans le registre lunaire. Colette Brosset charmante l’accompagne, comme de coutume, et il y a une solide galerie de seconds rôles, là aussi une caractéristique en général du cinéma de Dhéry. De Funès, Lefebvre, Serrault, parfois dans de petits rôles, mais qui retiennent toujours l’attention, avec une mention spéciale pour Louis de Funès, qui ne cabotine pas outrageusement, et se montre un peu plus subtils que ses collègues pour l’occasion.
Le scénario est simple mais intelligent, et il propose de bons gags. Le rythme est alerte, la gradation est bonne, et de bout en bout on est dans une comédie potache, volontiers burlesque, qui nous transporte vers d’étonnants sommets à certains moments ! On pourra s’étonner parfois de la modernité de certains gags, qui résonnent toujours d’une curieuse actualité ! Alors certes ça manque un peu de fluidité tout cela, et comme souvent Dhéry est plus un homme de scène qu’un scénariste, et son film à de grands moments et puis quelques coups de mou, où ça devient étrangement moins fendard, mais dans l’ensemble c’est de belle tenue.
Visuellement Dhéry, je le dis, n’a jamais été un metteur en scène de génie. Il filme sans trop se forcé, mais La Belle américaine reste sûrement son film le plus abouti, avec de bonnes idées et un peu plus d’audace que de coutume. Certains décors ont aussi des airs de tournage studio, mais enfin, ces impressions mises de côté, le film distille une ambiance sympa, et les intérieurs sont soignés. On sent un sens du détail, et pour avoir vu le film en couleurs l’ambiance colorée y gagne nettement. La musique est un peu inégale. Certains morceaux sont assez agaçants par leur caractère répétitif et dissonant, d’autres sont très bons.
Au final La Belle américaine est une bonne comédie d’époque, qui saura séduire les nostalgiques, mais pas que ! L’humour, l’entrain général, tout cela fait du film un moment simple mais convivial. Malgré ses lacunes, ça reste tout à fait attrayant, et je donne 3.5
Le casting évidemment est un des gros points positifs du film, un atout évident, avec une bande de Branquignols au poil ! Dhéry est efficace dans le rôle principal, il en fait parfois un peu trop dans le registre lunaire. Colette Brosset charmante l’accompagne, comme de coutume, et il y a une solide galerie de seconds rôles, là aussi une caractéristique en général du cinéma de Dhéry. De Funès, Lefebvre, Serrault, parfois dans de petits rôles, mais qui retiennent toujours l’attention, avec une mention spéciale pour Louis de Funès, qui ne cabotine pas outrageusement, et se montre un peu plus subtils que ses collègues pour l’occasion.
Le scénario est simple mais intelligent, et il propose de bons gags. Le rythme est alerte, la gradation est bonne, et de bout en bout on est dans une comédie potache, volontiers burlesque, qui nous transporte vers d’étonnants sommets à certains moments ! On pourra s’étonner parfois de la modernité de certains gags, qui résonnent toujours d’une curieuse actualité ! Alors certes ça manque un peu de fluidité tout cela, et comme souvent Dhéry est plus un homme de scène qu’un scénariste, et son film à de grands moments et puis quelques coups de mou, où ça devient étrangement moins fendard, mais dans l’ensemble c’est de belle tenue.
Visuellement Dhéry, je le dis, n’a jamais été un metteur en scène de génie. Il filme sans trop se forcé, mais La Belle américaine reste sûrement son film le plus abouti, avec de bonnes idées et un peu plus d’audace que de coutume. Certains décors ont aussi des airs de tournage studio, mais enfin, ces impressions mises de côté, le film distille une ambiance sympa, et les intérieurs sont soignés. On sent un sens du détail, et pour avoir vu le film en couleurs l’ambiance colorée y gagne nettement. La musique est un peu inégale. Certains morceaux sont assez agaçants par leur caractère répétitif et dissonant, d’autres sont très bons.
Au final La Belle américaine est une bonne comédie d’époque, qui saura séduire les nostalgiques, mais pas que ! L’humour, l’entrain général, tout cela fait du film un moment simple mais convivial. Malgré ses lacunes, ça reste tout à fait attrayant, et je donne 3.5
L'humour présent dans la belle américaine est franchement celui d'une autre époque. Le film reste plaisant mais il a un coté trop vieillot pour perdurer aujourd'hui.
ce film qui a plus de 50 ans n'a pas pris une seule ride, une comédie française des années 60 typique de son époque mais avec un humour intemporel servi par une pléiade de comédiens tous amis de robert dhéry, en commençant par louis de funés qu'il retrouva quelques années après et en finissant par colette brosset, son épouse à la ville; le personnage ou plutôt les personnages joué par dhéry font penser un peu à pierre étaix ou à buster keaton, ce pierrot lunaire à qui il arrive des tas de mésaventures malgré lui, il ne contrôle pas les situations qui lui tombent sur le dos à tous moments, un peu comme dans son autre film "allez france" fait dans la même veine; ce sont des films avec des sommets d'humour qui ne sont jamais gras, ni grossiers et où les répliques sont simples mais bien taillées, des films ainsi on ne sait plus en faire de nos jours; il manie l'absurde avec maestria, d'ailleurs quand l'absurde est bien utilisé il finit toujours par aboutir à l'humour et cela il l'avait bien compris; pour être honnête ce film est la collaboration de robert dhéry et pierre tchérnia autre grand réalisateur rare du cinéma français
Une énorme distribution pour cette comédie qui ne vole pas bien haut mais qui reste plutôt divertissante .
Robert Dhéry rend un très bel hommage à la grande époque du cinéma muet en signant cette formidable "Belle Américaine" remplis de gags visuels. La bonne humeur de cette joyeuse troupe de comédiens appelés "Les Branquignols" sauront vous faire passer un agréable moment de détente. Les multiples seconds roles sont en outre croustillants (Louis de Funès, Jean Richard, Michel Serrault, Christian Marin, Jean Lefebvre, Grosso, Modo, Pierre Dac..). Le meilleur film de Dhéry juste après l'indémodable "Petit Baigneur".
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