Avis sur I Love to Singa

Un jeune hibou se retrouve injustement expulsé par son père. Cette hibou veut chanter du jazz plutôt que du classique. Il erre dans les bois et découvre un studio radio amateur qui propose un concours. Un court-métrage de Tex Avery qui contient des musiques chantées plus ou moins culte du début à la fin.

Grand manitou du gag visuel hilarant, Tex Avery montrait aussi ici qu'il était fort pour le gag sonore avec la séquence où la papa Hibou tape sur ses oeufs sur le point d'éclore pour entendre les possibilités musicales de sa progéniture. Cette parodie du "Chanteur de Jazz" est assez réjouissante (d'ailleurs la famille porte le nom de Jolson comme le comédien principal du film, si ça c'est pas de la référence !!!). Le père veut du classique à tout prix, le fils préfère le jazz. Le père le fout dehors bien avant qu'il ait dix-huit ans. L'audition à laquelle il va participer va donner lieu à une belle source de gags bien imaginés. Mais le meilleur est réservé pour la fin, sur laquelle le cinéaste joue pour la première d'une longue série de fois, où le fils rouvre l'iris en train de se fermer pour prendre sa coupe qu'il a oublié.