J'ai mis un moment pour rentrer dans l'atmosphère de ce film particulier et c'est peut-être dans la mise en situation que le bât blesse.On finit par s'intéresser à l'histoire et à trouver ce film très attachant, poétique à souhait.Sophie Marceau , une fois de plus, nous donne un échantillon de ses immenses talents puisqu'elle a abordé tous les genres au cinéma. Les apparitions sympathiques et émouvantes de Michel Duchaussoy nous vont droit au coeur. Finalement, selon les sensibilités de chacun, on adhère plus ou moins au film, mais on y adhère et, en ce qui me concerne, plutôt plus que moins.
Je m attendais a une comédie années 70, pas forcément bien ficelé , et bien si , la remise en cause a l âge adulte de sa vie est fort bien menée et Sophie Marceau joue très bien .
J'ai adoré pour l'univers du réalisateur, qui tourne autour des thèmes de l'enfance, de la nostalgie qui s'y rattache, et qui nous rappelle que nous perdons notre âme lorsque nous devenons adultes... En même temps, je suis pas forcément le plus objectif qui soit dans ce cas là, étant donné que j'adore ce genre de films décalés, un peu barrés dans la réalisation, et relativement enjoués, façon Amélie Poulain ou encore Jeux d'Enfants !! Mais à part un bémol peut-être à mettre sur le compte du jeu de Sophie Marceau (et encore...), j'ai pas vu le temps passé, une vraie bouffée d'air frais dans le ciné Fr...
Ce que je n’aime pas dans ce film : l’obligation de prendre partie pour l’enfant ou l’adulte, car pour la plus grande partie du film les deux univers du même personnage sont tellement différents que si l’on aime pas l’un ou l’autre il faut trancher. Si l’on aime pas l’un et l’autre, on aime pas le film dans son entier. Les rapports entre Margaret et son british sont faux, la barrière de la langue n’est pas franchie par un french kiss (trop drôle !). Les faux raccords sont légions (je pars au toilette sans l’enveloppe mais je l’ai quand même prise, l’autobus rouge qui disparaît…). L’histoire de pourcentage de marge bénéficiaire est pénible, tout ça pue le fric. L’enfant qui a sept ans mais qui en semble dix tant physiquement que mentalement. Le misérabilisme de la famille décomposée sans le sou. Philibert qui se retrouve seul dans son slip. Les questions ouvertes que pose le film, globalement : pourquoi ?
Ce que j’aime dans ce film : l’incroyable retranscription des sensation de l’enfance à la manière d’une madeleine de Proust, la légèreté de la vie et la simplicité des rapports. La poèsie de l’enfant dans l’adulte, le besoin de sortir des contraintes de la réalité par l’imaginaire. L’émotion de l’amitié, de l’amour. La beauté des paysages. Les messages simples, difficiles à faire passer, mais qui peuvent vous donner la larme à l’œil quand c’est réussi. PARCE QUE IL EN VA AINSI. F.O
Sommes nous restés fidèles à nos rêves d'enfant? Si le film ne laisse aucun doute à ce sujet, il ne nous culpabilise pas trop non plus ! ;-) Un joli scénario porté par de bons acteurs qui ne tombe pas dans le piège tendu d'avance de la "happy end" !
Un film léger, frais, touchant, qui nous renvoie à nos propres rêves de gosse. On savoure ce film comme un bonbon ou le dernier jouet acheté. Bon, par contre le pitch est assez inchérent mais son déroulementf ait passer la pillule, comme on dit.
Une comédie familiale extrêmement mielleuse et lente. C'est plein de bonnes intentions certes et Sophie Marceau livre une prestation honnête mais c'est très lent et j'ai trouvé, rarement drôle.
C'est gentil, touchant, çà nous arrache des larmes, c'est un conte de fées un peu mélo. Ne pas oublier les mouchoirs. Et en sortant, on se demande fatalement : et moi, qu'est-ce que j'ai fait d ema vie ? et combien de temps il me reste ? Moralité : vivre sa vie, et cesser de la rêver.