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Un visiteur
3,5
Publiée le 6 août 2010
Il est de ces films qui montrent qu'avec très peu de moyens, on arrive à montrer d'aussi belles choses que les blockbusters du moment (Inception), dont ils ne sont pas si éloignés finalement, et qui touchent beaucoup plus. Pas parfait, mais tellement bien joué...
Belle surprise que ce polar italien. Le scénario sophistiqué à l’extrême nous entraine dans un thriller psychologique tout à fait déroutant. Kseniya Rapopport, que j’ai découverte dans ce film, est impressionnante dans cette dérive machiavélique. (Coupe Volpi très méritée). Filippo Timi est excellent aussi, tour à tour paumé, déterminé, macho ou émouvant en amoureux éconduit. Pour quelles raisons le titre original « La doppia ora » est devenue « L’heure du crime » ? Voilà la seule énigme que je ne saisis pas.
Bel exercice de style (intéressant travail sur l'onirique), ce premier film italien (le titre original d'"Heure Double" étant plus approprié d'ailleurs - pourquoi l'avoir "traduit" en un racoleur "Heure du crime " ?) déçoit cependant - un peu timide sur les développements de l'intrigue-même, un peu trop explicatif dans sa deuxième partie. A voir pourtant, ne serait-ce que pour son interprète féminine principale, la très remarquable Russe Kseniya Rappoport, qui porte le film, toute de grâce, de fragilité et de fébrilité.
"L'heure double" est un thriller à rebondissement. Le scénario oscille entre rêve et réalité, plus subtilement qu'Inception. J'ai pas compris le titre français genre Agatha Cristie.
le titre original (l'heure double exemple 23h23) ne permet pas de comprendre à première vue le film...Ce n'est pas à proprement un polar mais le portrait d'une jeune femme magnifique (Kseniya Rappoport) embarquée dans de sales affaires...Le film fait plus penser d'ailleurs à un film argentin (sobriété du scénario, intimité des rapports, profondeur des silences) qu'à un film italien...c'est magnifiquement traité et surtout l'émotion dégagée par Sonia se rapproche presque des apparitions fulgurantes d'une Monica Vitti dans le cinéma des années 60...Quelques adresses scénaristiques ajoute à la complexité de l'histoire mais ce que l'on retient surtout c'est l'émotion chargée qui gravite autour d'une actrice dont j'espère on entendra parler...
Exercice de style qui contient presque, par moment, des idées de film. Les rebondissements multiples et la déstructuration d'une intrigue à tiroir font patienter, pour juger de la qualité de l'oeuvre, jusqu'à la chute. Hélas, un clou usé qui dévoile et amplifie la banalité et l'artificialité de l'ensemble.
Un thriller plus psychologique que violent qui montre toutefois les limites de son scénario après un peu plus 1h de projection. L'heure du crime se laisse pourtant regarder et laisse planer un parfum de romantisme pas tout à fait incompatible avec le sujet du film. L'actrice (que je ne connaissais pas) livre une belle prestation et ce film se situant entre rêve et réalité sait rester sobre dans sa mise en scène.
2/3 thriller, 1/3 film psychologique : L'heure du crime, le premier film de Giuseppe Capotondi, ne semble pas atteindre des sommets d'originalité, et pourtant ... Ce n'est pas un film noir, son teint est plutôt blafard, à l'image de celui de son héroïne, l'excellente Kseniya Rappoport (prix d'interprétation à Venise). L'ambition de Capotondi est de surprendre sans cesse et il y parvient dans une première partie riche en fausses pistes et en morts brutales. Dans la dernière demi-heure, le film se fait soudain explicatif (bien trop) et toutes les interrogations sont levées. Sauf une, heureusement, d'ordre sentimental, qui donne à L'heure du crime une note finale joliment amère et désenchantée.