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Un visiteur
3,0
Publiée le 13 septembre 2010
Amateur de portes qui claquent et de pas dans le grenier, cette maison est pour vous. Pendant une heure il ne se passe pas grand chose, on fait connaissance avec nos protagonistes, le fantastique monte en crescendo trèèès lent, et par petites touches sans réelle tension, jusqu'à un dernier quart d'heure brusque et en totale rupture avec le reste. Voilà la trame que nous propose ce sympathique DTV, qui s'amuse à remettre au goût du jour les séries B de maison hantée des 80's, et qui a défaut de provoquer la moindre peur réussit tout de même à instaurer une ambiance sympa, de par la manière qu'à le réalisateur de dévoiler sa maison par le regard de l'héroïne, lentement et sans insister sur un quelconque détail à grand renfort de violons, pour laisser le temps au spectateur de faire fonctionner son imagination... jusqu'au final qui du coup paraît vraiment décevant. Ça ne dépasse évidemment pas le modèle "The haunting" (l'original, hein !) mais ça reste très sympathique.
Bon film rendant hommage au films d'horreurs des années 80. Il ne se passe pas beaucoup de choses et il prend du temps a démarrer ce qui est bien dommage! Mais la tension monte de plus en plus! J'aurais aimé savoir un peu plus ce qui se passe pour l'héroïne du film même si on le sait mais le savoir mieu ! Mais il reste un bon film quand même.
Tout le film repose sur l'ENORME talent de réalisation de Ti West qui avec peu de moyen, fait un très bon film. Maitrisant à font l'art de la subjectivité (chaque plan y est ultra soigné) pour installer un vrai sentiment d'angoisse (c'est décidé si plus tard j'ai une grande maison, ce sera en centre ville, un plein pied et il y aura au maximum 2 portes et pas de placards... ) Et puis il y a cette ambiance eighties (même les génériques et musiques) ultra soignée qui colle à merveille avec l'histoire sans pour autant ringardiser l'ensemble. Et puis pompon sur le gâteau, la petite Jocelin Donahue est bien mignonne...
Je n'ai pas du tout aimé. Le film dure 1h30 mais ça ne commence à bouger que 15min avant la fin ! Et encore on reste sur notre fin. On ne sait pas du tout le qui du quoi du comment ni ce qu'il advient de la jeune Samantha. Très décu... :/
Tout est fait pour raviver la flamme des films d'horreur seventies, le tout dans un look plutôt eighties (vous suivez ?). Les personnages sont tous droits issus des années 80 : l'héroïne adolescente innocente à se damner (elle ne regarde pas "la nuit des morts-vivants" à la télé, c'est dire si elle est pure...), les logeurs inquiétants (genre gros bourges pas habitués au contact avec l'extérieur), l'ami décoincée (elle fume ! Vous vous rendez compte de ce que ça signifie en amérique ?)... L'histoire est quant à elle plutôt mali(g)ne. En effet, ça commence avec la jeune étudiante qui doit trouver du fric pour un loyer. Elle tombe sur une annonce de baby sitting, et saute dessus. Mais voilà, quand elle arrive avec sa copine (qui la conduit en voiture), y a pas de môme à garder, il faut garder la maison et surveiller la grand mère en ce soir d'éclipse lunaire. On sent poindre les ennuis, mais le script ménage son intrigue avec une réelle efficacité. On découvre chaque pièce de la maison avec notre héroïne anxieuse, inquiété par de nombreux va-et-vient dans les étages de la maison. Le stress est bien géré par cette découverte progressive, soutenue par des leiux de tournages excellents (les pièces forment une ambiance qui nous renvoient aux grandes heures d'Amityville (que ceux qui n'ont pas aimé ne paniquent pas, c'est au sens noble), impression renforcée par les nombreux plans en extérieurs). L'héroïne renvoie elle aussi à une figure mythique du cinéma d'horreur : Carrie (à mon goût plus un drame fantastique qu'autre chose). Difficile de ne pas faire le lien d'innocence entre les deux jeunes filles, et encore plus dur de ne pas voir les similitudes de leur esthétique en fin de film (toutes deux inondées d'hémoglobine). Du très bon boulot donc, qui nous replonge dans les ambiances glauques de ces temps bénis de l'horreur (qui innovaient plutôt que de copier leurs aînés). Si le film ne peut pas s'offrir non plus des effets dignes d'un Exorciste, le minimalisme s'avère plutôt convaincants, et les acteurs hautement crédibles. Un pur régal, bien plus proche de l'horreur absolue que le généreux (mais vain) Piranha 3D à 25 millions.
Excellent film rendant un hommage très appuyé aux productions des années 80. Ce sera surement plus difficile pour les jeunes adultes ou ados de s'immerger dans cet univers car bercé avec des productions à la "Scream" and co... ils ne capteront pas forcément ce qui faisait la force des "vieilles" réalisations. Le film est puissant, le réalisateur a très bien rendu sur le fond (pellicule granuleuse, arrêt image typique années 80, musique synthé) et sur la forme (acteurs habillés dans le style des eighties, voitures anciennes, balladeurs sur les oreilles, vieilles tv, etc...). Le film par son scénario est sympa quoique déjà vu, mais l'ensemble de l'oeuvre par une réalisation sans failles permet presque d'attribuer un sans faute.
Une claque ! Pour un film d'horreur US du XXème siecle, je dois dire que j'ai adoré ! Loin des remakes pourris des films d'horreur cultes que nous ont habitué les amerloques, "The House of the Devil" est un véritable OVNI, entre l'"Halloween" de Carpenter, le "Suspiria" de Argento et le "Rosemary's Baby" de Polanski. La tension monte crescendo avec une bande son superbe et des acteurs très convaicants. Et le fait de situer l'histoire dans les années 80 ajoute un plus car on a la un lien direct au genre et à la rupture avec le style Horreur US qui est devenu rébarbatif (ex: l'héroine ne tombe pas dans le cliché bimbo maquillée à la truelle avec un décoleté plongeant). La seule petite réserve que je peux soumettre est que je trouve fin un peu expeditive, mais rien de bien grave, film à voir impérativement !
J'ai bien aimé ! Un hommage au cinéma d'épouvante des années 70-80, certainement les meilleures en terme de cinéma du genre. Impossible de ne pas penser à "Halloween" de John Carpenter, à "The House on Sorority Row" de Mark Rosman ou encore à "Terreur sur la ligne" de Fred Walton... La mise en scène est très bien réussite, visuellement c'est plaisant. Le casting est satisfaisant, Samantha est un personnage attachant, on se préoccupe beaucoup de son sort ! Sinon, il y a peu d'action mais beaucoup de tension, avec une atmosphère pesante... "The House of the Devil" est un bon film que je conseillerais, surtout aux amateurs du genre ! Il aurait vraiment mérité une sortie en salle.
Jouant sur une atmosphère pesante, utilisant des petits mouvements de caméra et des nappes de musiques anxiogènes, The House of the Devil est une totale réussite niveau mise en scène. Il ne se passe finalement pas grand-chose durant la première heure mais le film réussi malgré tout à rester captivant. Les années 80 sont également très bien rendues. Une belle réussite.
Je m'attendais à une banale histoire de maison hantée, mais il n'en est absolument rien. Ti West réalise ici un véritable hommage au film d'horreur estampillé années 80, tout en distillant une ambiance sortie tout droit d'un film de Hitchcock.
Peut-on réellement qualifier "The House of the Devil" de film d'horreur ? Je n'en sais rien. C'est en tout cas un véritable ovni, porté par une actrice exceptionnelle. Je conseille ce film à tous les fans de films sortant de l'ordinaire, et qui ont par ailleurs une véritable sensibilité cinématographique.
C'est un très très très bon film... Largement inspiré des années 80, mais sans tomber dans le ridicule, ce film ne plaira pas aux amateurs de sensations fortes (?) où ça surgit de nulle part... A voir!
Dommage que ce film soit d'un rythme un peu trop lent, et que le final ne soit pas a la hauteur de cette attente, l'ambiance est plutôt bonne, et le côté vieux film est vraiment réussi.
Le film se passe dans les années 80, on y retrouve ces vieilles bagnoles sans électronique, les walkmans qui ne se cassaient pas facilement. Le générique à la Santa Barbara montre que Ti West voulait un film old school. Ça marche plutôt bien, ça en est même plaisant.
Le film commence lentement, très lentement, trop lentement. On a envie de passer quelques chapitres pour en venir au fait. On doit attendre une quarantaine de minute pour voir quelqu’un être dézinguer. Bon, je vous l’avoue, c’était une très bonne scène. Les effets spéciaux sont vraiment géniaux. On dirait du Tom Savini (Zombie, Texas Chainsaw 2…).
Plus le film avance, plus on croirait qu’on visite une maison pour l’acheter, elle ouvre les placards, regarde dans le frigo, montre au premier étage, fouille toutes les pièces. Ça prend presque ¾ du film. On nous aurait collé Valérie Damidot, ça aurait fait un très épisode de D&CO.
Lorsque l’on rentre dans le vif du sujet, c'est-à-dire à la fin, on est confronté à un pétard mouillé bourré d’incohérences et de scènes faciles. On n’y croit plus, on se demande ce qu’il se passe et comment on peut en arriver là.
La fin déçoit, jusqu’à la petite révélation avant de générique.