Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Dx M.
68 abonnés
795 critiques
Suivre son activité
3,0
Publiée le 14 septembre 2022
Pas mal mais sans plus... Un film d horreur typé très années 70... Une sorte de Rosemary s Baby version baby sitter slasher... Pas vraiment de surprise au final... Le film mets un temps fou à démarrer... Je savais d'avance exactement où le film allait me mener... La fin n'est pas terrible non plus et même un peu tirée par les cheveux... En revanche l esthétique, la photographie et l'ambiance du film font vraiment sa plus value... On dirait vraiment qu'il a été réalisé dans les années 70... Bref à part cela rien de nouveau sous le soleil...
Une vraie bonne surprise. Dès le générique se dégage un charme rétro.On a vraiment l'impression de voir un film des années 80 (musique, vêtements, coiffures...). Le rythme est certes lent mais jamais ennuyeux. Quant au final, il est très flippant (ce qui est de plus en plus rare de nos jours). Ti West a parfaitement réussi son coup.
Alors que les films d'horreur s'enchainent et suivent l'indétrônable mode de "qui serait le plus gore possible", le jeune réalisateur Ti West tire son épingle du jeu en proposant un film pour le moins surprenant : The House of the Devil. Le metteur en scène américain s'est essayé au film d'horreur avec The Roost pour ensuite se voir offrir la suite de Cabin Fever, pur produit commercial l'ayant néanmoins placé aux yeux du public de genre. Véritable hommage aux films d'horreur des années 70, The House of the Devil est filmé en 16mm afin de projeter le spectateur dans l'ambiance d'époque et place son sujet dans les années 80 avec un souci du détail alarmant (que ce soit les décors, la musique ou les vêtements). Commençant très lentement, nous découvrons petit à petit que le film ne regorge pas de scènes choc mais plutôt d'un climax inquiétant rappelant fortement Rosemary's Baby ou encore Amityville. A dire vrai, le long-métrage peut s'avérer ennuyeux à première vue car, durant une bonne heure, il ne se passe quasiment rien... En effet, le scénario est tellement subtil qu'il laisse le spectateur s'attacher le plus possible à son héroïne (Jocelin Donahue, une révélation), la voyant désespérément chercher assez d'argent pour prendre son propre appartement. Tout est bien pensé pour être le plus réaliste possible et ce, jusqu'à la révélation finale. Ainsi, nous découvrons avec stupeur l'envers du décor, mis en scène de façon remarquable. Mais le point fort du film réside dans la phrase finale, inattendue et renversante, laissant le spectateur totalement pantois. Une preuve d'amour indéniable au cinéma de genre pour un film inédit à voir absolument.
Un petit budget qui retranscrit parfaitement le ton et l'ambiance des péloches horrifiques des 80's, dosant parfaitement ses effets et se clôturant sans aucun happy end, même si l'on peut reprocher à l'ensemble de trop nombreuses longueurs.
L'actrice principale est excellente, et le couple satanique a été on ne peut mieux choisi. On se serait passé du 3e larron en revanche, et on eût préféré un diable au physique plus noble et percutant. Dommage que la toute fin du film ne soit pas à la hauteur du reste.
Malgré le côté rétro très très réussi, la grâce désinvolte de la belle Jocelin Donahue, une bande originale intéressante, un rythme pondéré, bref, malgré bon nombre de qualités,The House of the Devil ne procure pas entière satisfaction. Certaines scènes maladroites cassent le récit et surtout plombent le mystère oppressant au départ, les personnages des "méchants" ne sont pas suffisamment creusés/crédibles, la fin est un peu précipitée... Allez j'ajoute une demie étoile à ma note initiale car ce film mérite tout de même mieux que ce que sa moyenne spectateurs Allociné laisse augurer!
"The House of the Devil" rend un grand homage aux film d'épouvante des années 80 avec une incroyable réussite. Malgré un debut assez lent et long à se mettre en place, on se retrouve dans une histoire de maison hanté à cause de rites sataniques produit dans celle-ci. On est dans la peau du personnage principale tout le long du film et notre stresse s'installe au fur et à mesure que le temps passe dans le salon, le couloir ou encore les escalier de la maison avant qu'une surprenante fin innatendu et explosif vienne nous clouer le bec. Je tiens à vous prevenir que le film explose de scenes effrayantes, sanglantes et terrifiantes lors des 30 dernières minutes qui rattrapent toute la lenteur et notre impatience du début sans qu'on ne voit le temps passer malheureusement car le film aurait pu etre encore mieux au point d'etre un chef d'oeuvre s'il avait duré un peu plus longtemps. Ce film d'épouvante est, donc, tout simplement grandiose et surprenant, on le remarque dès lors qu'on atteint les 30 dernières minutes du film qui nous offrent ce qu'on attendait pendant ces 40 premieres minutes (longues pour certains). Ceux qui sont deçu par ce film s'appuie trop sur la lenteur du debut sans prendre l'importance du final qui nous dévoile tout avec plein d'angoisse et de frayeur (ainsi que quelques petits sursauts). "House of the devil" est pour moi un exelent film à ne pas rater si vous aimez les classiques. 4/5
C'est un très très très bon film... Largement inspiré des années 80, mais sans tomber dans le ridicule, ce film ne plaira pas aux amateurs de sensations fortes (?) où ça surgit de nulle part... A voir!
Un sacré thriller pur et dur (à l'image de "The strangers"), la tension est croissante (un peu de lenteur sur le début). Tirée de faits réels, cela crédibilise l'ensemble. 4/5 pour l'interprétation qui pêche un peu ! Mettez le son fort et laissez vous embarquer !!! A voir !
Tout est fait pour raviver la flamme des films d'horreur seventies, le tout dans un look plutôt eighties (vous suivez ?). Les personnages sont tous droits issus des années 80 : l'héroïne adolescente innocente à se damner (elle ne regarde pas "la nuit des morts-vivants" à la télé, c'est dire si elle est pure...), les logeurs inquiétants (genre gros bourges pas habitués au contact avec l'extérieur), l'ami décoincée (elle fume ! Vous vous rendez compte de ce que ça signifie en amérique ?)... L'histoire est quant à elle plutôt mali(g)ne. En effet, ça commence avec la jeune étudiante qui doit trouver du fric pour un loyer. Elle tombe sur une annonce de baby sitting, et saute dessus. Mais voilà, quand elle arrive avec sa copine (qui la conduit en voiture), y a pas de môme à garder, il faut garder la maison et surveiller la grand mère en ce soir d'éclipse lunaire. On sent poindre les ennuis, mais le script ménage son intrigue avec une réelle efficacité. On découvre chaque pièce de la maison avec notre héroïne anxieuse, inquiété par de nombreux va-et-vient dans les étages de la maison. Le stress est bien géré par cette découverte progressive, soutenue par des leiux de tournages excellents (les pièces forment une ambiance qui nous renvoient aux grandes heures d'Amityville (que ceux qui n'ont pas aimé ne paniquent pas, c'est au sens noble), impression renforcée par les nombreux plans en extérieurs). L'héroïne renvoie elle aussi à une figure mythique du cinéma d'horreur : Carrie (à mon goût plus un drame fantastique qu'autre chose). Difficile de ne pas faire le lien d'innocence entre les deux jeunes filles, et encore plus dur de ne pas voir les similitudes de leur esthétique en fin de film (toutes deux inondées d'hémoglobine). Du très bon boulot donc, qui nous replonge dans les ambiances glauques de ces temps bénis de l'horreur (qui innovaient plutôt que de copier leurs aînés). Si le film ne peut pas s'offrir non plus des effets dignes d'un Exorciste, le minimalisme s'avère plutôt convaincants, et les acteurs hautement crédibles. Un pur régal, bien plus proche de l'horreur absolue que le généreux (mais vain) Piranha 3D à 25 millions.
Premier pas de Ti West dans l’épouvante. C’est encore un peu approximatif : un mélange de réalisme et de gore pour ados des années 90. La petite Jocelin Donahue est un peu gnangnan, sa copine Greta Gerwig a bien plus de caractère. Dommage, elle est abattue dès le début .
Ceci dit il sait déjà créer une ambiance, c’est un peu kitch, on ressent l’influence d’Hitchcock. J’ai regardé sa filmographie à l’envers, j’ai donc pu voir son talent se développer et sa personnalité s’affirmer.
Un premier film long, l’ambiance tarde à s’installer, un peu triste et bien trop trash à la fin.
Un film, pour le coup, fort décevant ... Et pourtant, il était fort audacieux pour son vintage revendiqué, l'utilisation des techniques d'antan, entre autres. Ca aurait pu être une vraie bonne surprise. Mais le contenu s'avère être beaucoup moins reluisant, sans être néanmoins mauvais. Le film met énormément de temps à démarrer, Ti West tente de faire monter le suspense crescendo, mais ça devient vite lassant et ennuyeux. Cette trame excessivement étirée réduit aussi l'effroi, les sursauts, beaucoup trop rares : le film ne se place pas réellement dans un sous-genre bien défini, pas de gore, pas d'horreur, juste une farce démoniaque insuffisamment exploitée. Petite déception également, le couple de châtelains, joué par des acteurs au physique atypique (1m98 pour Tom Noonan notamment) se révèlent beaucoup trop gentils par rapport à leurs pratiques sataniques. Enfin, on pourra relever certaines incohérences ou facilités prises par le réalisateur, qui font que, tout compte fait, on se demande si ce film est un véritable exercice de style fait par un passionné, ou ce n'était qu'un pari personnel. En somme, Ti West, dont le film est fort intéressant dans sa facture, prend-t-il réellement le genre au sérieux ?
"The House of the devil" est un film surprenant. Grand hommage aux films d'horreur des années 70/80, le film en reprend une partie de leur construction narrative. A l'instar d'un "Vendredi 13" ou d'un "Black Christmas", le suspens monte crescendo durant tout le film avant de prendre un virage résolument plus gore en fin de parcours. Du coup, on en vient au premier point négatif : la lenteur excessive du film. Ti West prend son temps pour filmer son héroïne et en profite pour étaler l'incroyable direction artistique (qui elle, est par contre très bonne). Alors que reste t-il de la maison du diable au final ? Seulement un bon film d'horreur aux défauts un peu trop présent. On s'ennuie un peu mais qu'importe, c'est très bien réalisé.
Jouant sur une atmosphère pesante, utilisant des petits mouvements de caméra et des nappes de musiques anxiogènes, The House of the Devil est une totale réussite niveau mise en scène. Il ne se passe finalement pas grand-chose durant la première heure mais le film réussi malgré tout à rester captivant. Les années 80 sont également très bien rendues. Une belle réussite.