Le Lorax est la nouvelle fable écologique du moment. En dépit de quelques faiblesse liés au genre [assez court, histoire peu creusé], on obtient tout de même un dessin animés très sympathique pour petit et grand. Le Lorax et surtout ses amis de la foret sont très drôle et ne vous manquerons pas de rire aux éclats. On passe du rire à la tristesse en quelques seconde en nous rappelant combien l'homme est mauvais. La chanson "how bad can I be ? " fait vraiment froid dans le dos, heureusement que c'est assez suggérée car nos petits têtes blonde pourrait se méprendre.
En conclusion: pas le film de l'année mais un très bon divertissement !
Ce film nous amène dans un monde (pas si loin) où les arbres ne sont que des souvenirs et où l'air est vendu en bouteille. De jolis graphismes pour une jolie histoire qui peut initier les plus jeunes à la préservation de la nature.
Depuis Le Grinch en 2000, sort naturellement tous les quatre ans une adaptation d'un livre du Dr. Seuss. Ainsi, après le désastreux Chat Chapeauté et le sympathique mais-sans-plus Horton, voici l'adaptation de l'un des plus célèbres contes de l'écrivain américain : Le Lorax. Cette petite créature orange et moustachue, esprit de la forêt bougon mais soucieux de la nature, risque fort d'enchanter les enfants avec son attitude décomplexée, ses sauts d'humeur rigolos et ses grimaces multiples. Les plus grands se retrouveront quant à eux devant un énième film d'animation gorgé d'humour, de chansons et de paysages colorés avec en prime un gros message écolo. Confectionné par les créateurs de l'excellent Moi, moche et méchant, le long-métrage bénéficie d'une magnifique animation, de couleurs vives et du même type d'humour mi-enfantin mi-adulte, remplaçant les Minions du film précédent par de nouvelles bébêtes muettes et attachantes : les Bar-ba-loots, de petits oursons malicieux qui en feront voir des vertes et des pas mûres à notre Lorax. Fidèle au bouquin original tout en y rajoutant une nouvelle trame de fond (histoire de rallonger la courte histoire imaginée par le Docteur), l'intrigue suit un jeune garçon amoureux de sa jolie voisine qui va sortir de sa ville de plastique pour lui dégotter un véritable arbre, toute végétation ayant disparu depuis des années. Il va pour cela demander de l'aide au Gash-pilleur, un ermite légendaire reclus en dehors de la ville qui va lui narrer son aventure, ou comment il a rencontré le Lorax et détruit les Truffulas (les arbres). Mélangeant donc aventure mouvementée au présent et flashbacks un brin déjantés, Le Lorax reste avant tout un pur produit familial. Pas de réelle surprise donc, ni de quelconque innovation, les deux réalisateurs restant dans les clous tout en empruntant quelques éléments comiques à leur précédent film ainsi qu'à d'autres longs-métrages d'animation (comme les poissons chanteurs directement inspirés par les limaces de Souris City). Toutefois, dans l'ensemble, le long-métrage reste très agréable, plus drôle et mieux rythmé que les précédentes adaptations du Dr. Seuss.
Une jolie fable moraliste avec des couleurs chatoyantes et une touche d'humour. Dommage que le scénario soit ultraconventionnel : qui n'a pas déjà vu un film d'animation avec un ennemi nain et avide d'argent ? Et puis les personnages ne sont pas ce qu'on peut appeler le plus fouillé ... Heureusement, un effort a été fait sur les chansons afin qu'elles ne soient ni trop sérieuses ni trop naïves.