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Un visiteur
5,0
Publiée le 13 janvier 2010
j'viens de lire la critique de flav 43 et franchement il est bizarre ton copain il aurait pas dans l'idée de m'e....... ? Mais que vient faire rohmer ou godard dans l'univers subversif de blier ? jamais tu rigoles ? t'as 21 balais et tu raisonnes comme un vieux en tentant de te la jouer "intello" ! N'importe quoi... Tu as le droit de ne pas aimer mais ne te lance pas dans une critique qui n'a pas de fond et ou on devine que tu tentes d'impressionner le lecteur par une prose pretentieuse...
Des dialogues d'anthologie pour un film décapant. Le trio Gérard Dépardieu Michel Blanc Miou Miou fonctionne à merveille et les autres acteurs ne sont pas moins bons. Du grand Blier. A voir absolument.
Le film n’a pas l’intemporalité des valseuses du coup ce « Tenue de soirée » a pris un sérieux coup de vieux, souffre de l’interprétation excessive de Depardieu et d’un scenario qui s’effrite au fil des minutes. A contrario, son côté provoc, les dialogues et l’interprétation de M.Blanc font de ce film un passage obligé.
La longue 1ère partie du film offre des scènes cultes aux succulants dialogues merveilleusement dit par le drôlissime Gérard Depardieu, mais au fur et à mesure, tout cela devient lassant et ennuyeux pour enfin, voir un final sans génie... La phrase d'accroche "Putain de film" n'était pas réellement justifiée...
La tigline du film en dit long sur celui-ci : « Putain de film ! » résume très bien ce qu’est Tenue de soirée (1986), une rencontre, des échanges, des disputes, des retrouvailles, tout ceci grâce (ou plutôt, à cause) d’une soirée où ils ont fait connaissance. Antoine & Monique forme un couple qui se déchire et se recolle en permanence et quant à Bob, ex-taulard, il en pince pour Antoine qui a beau le repousser, il finit toujours à ses fins. Une rencontre improbable, trois allumés qui vont finir par la case prostitutions lorsqu’ils tapinent tous à la fin du film. Tenue de soirée avait fait grand bruit lors de sa sortie en salle à l’époque, on comprend pourquoi, avec ses thèmes comme l'homosexualité et le triolisme abordés sans détour, ajouté à cela des dialogues d’une vulgarité comme on en a rarement vu dans le cinéma français, des répliques corrosives à la fois irrévérencieuses et déplacées, graveleux et indécentes. Le trio interprété par Gérard Depardieu, Michel Blanc & Miou-Miou se livrant à différentes scènes pour le moins osées avaient de quoi choquer le public français dans les années 80, ceci dit, à l’heure d’aujourd’hui, on en rigole et on s’étonnera toujours de retrouver Michel Blanc grimé en femme (perruque et robe rose) et Gérard Depardieu en catin (perruque blonde et rouge à lèvre clinquant). Bertrand Blier aura réussi à surprendre, à faire rire et à marquer les esprits !
Plus de dix ans se sont passés entre la plus grande controverse de Blier, Les Valseuses, et Tenue de soirée sortie en 1986. Et force de constater que cette réalisation tient sur un paradoxe important, il n'en demeure pas qu'elle garde encore son ton potentiellement corrosif et sensiblement grinçant. Vision de faire un cinéma « anti-bourgeois » très incisif sur la forme, sans la finesse évidente d'un Chabrol, les films du réalisateur ont pour la plupart d’entre eux la même argumentation. Par ailleurs, les dialogues ont une dimension très précises. Ils sortent de la bouche de ses interprètes comme s'ils étaient restés au stade primitif de la pensée de son personnage, comme brut. C'est-à-dire que le parlé de Bertrand Blier sort directement, instinctivement. Un peu comme le Surréalisme et son écriture automatique. Parlons donc ici d'un dialogue qui serait automatique, caractéristique essentielle de l'oeuvre de l'auteur. Mais dans Tenue de soirée, le réalisateur tombe dans le paradoxe de son propos cité précédemment. La mise en scène, principale visée, est d'une débauche esthétique inadéquate. Et à force de creuser la bourgeoisie par ses analyses souvent superficielles, Bertrand Blier devient par le comble de la situations ce qu'il a si ardemment chassé. Il nous faut bien l’admettre, mais cette production aux moyens financiers conséquents ne trouve plus aucune connivence historique avec Les Valseuses, celle-ci n’étant plus un choc en soi, mais petite provocation tantôt jouissive, tantôt acceptable. Dès lors, on pourrait penser que l'essentiel est sauf, ce qui n'est pas tout à fait faux, mais qui témoigne cependant d'une recherche et d'une inspirations qui s’enlisent dans un bavardage répétitif de situations prévisibles, si ce n'est simplistes. On préfère de loin la mise en scène alerte de son modèle bien plus intéressante et pertinente que celle de Tenue de soirée. Et si le film a moins suscité la polémique, c'est parce qu'il est lui aussi devenu bourgeois.
A nouveau, B. Blier fit scandale avec cette comédie qui traite de thèmes tout simplement hallucinants et très modernes (l'homosexualité est traitée sans aucune caricature, loin des exubérances qui ont précédées et qui suivront). L'histoire est bien menée mais comme toujours chez Blier, le verbe et le jeu des acteurs sont les gros points forts, au détriment d'une mise en scène un peu trop classique et statique. Dialogues d'une drôlerie exquise, parsemée de répliques cultes (j'adore "c'est le printemps dehors et tu m'a même pas emmener voir les bourgeons", paroxysme d'une engueulade haute en couleur), le tout mis dans la bouche d'un G. Depardieu excellent, un M. Blanc énorme et hilarant ou encore une Miou Miou géniale. Drôle, rentre dedans, anti-conformiste, bousculant la bienséance, une comédie sans réel temps mort, sensible et assez profonde. D'autres critiques sur
Drôle de film que ce Tenue de soirée. Avec Blier, on est toujours un peu (beaucoup ?) dans la provocation, mais là on tombe assez rapidemment (après la bagarre dans la soirée) dans la caricature. Le film était il novateur en 1986 lors de sa sortie ? Je ne pourrais y répondre, ne l'ayant découvert que cette année. J'ai largement préferré Les valseuses.
Tout l'art de la provoc de Bertrand Blier est dans ce film à la fois drôle, déjanté et grave. Michel Blanc est vraiment épatant aux côtés d'un Depardieu tonitruant. Et une pléiade de seconds rôles tous plus réjouissants les uns des autres.
Blier aborde son sujet d'une manière tantôt absurde et provocante, tantôt sensible mais de façon toujours sincère sans sombrer dans la farce cruelle gratuite, le ton restant le même que dans son précédent "Les valseuses". Il nous offre un trio de personnages aux rapports dominant/dominé savoureusement bien écrit, ce qui se voit principalement par les dialogues qui font mouche la plupart du temps: on rigole devant ces avalanches de paroles prononcés avec tant de dérision. On en ressort avec un avis plutôt mitigé dans l'ensemble, où veut-on vraiment en venir avec cette conclusion?; mais force est de reconnaître que le point fort de cette comédie si crue doit beaucoup à son approche à aborder l'homosexualité des années 80 et a ses trois comédiens principaux qui ont prit quand même certains risques audacieux à jouer des rôles tout aussi difficiles à endosser une fois devant la caméra. Tout cela pour dire que ce qui se trouve être au rendez-vous: une réalisation rythmée, l'interprétation anecdotique mais encore puissante ainsi que l'écriture; relève de la qualité et qu'on aurait bien tort de se priver d'une franche partie de rigolade en compagnie de ces trois grandes folles déséquilibrées en mal d'amour. Un ensemble osé pour l'histoire du cinéma français comme son réalisateur sait si bien le faire.
Après une première partie réussie, ponctuée de dialogues savoureux, ce film s'enlise un peu dans une histoire abracadabrantesque qui gâche un peu l'ensemble.