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Alain D.
599 abonnés
3 292 critiques
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3,0
Publiée le 22 novembre 2018
Moyen métrage en N&B réalisé par Lloyd French en 1934. Une comédie plus orientée aventure surréaliste qu'histoire comique, avec Stan Laurel, et Oliver Hardy. Le pitch : Que le meilleur gagne : Stan et Ollie répondent tous deux à l'annonce de Miss Fox, une jeune et jolie veuve richissime qui cherche un mari. Quelques bons gags et une chute étonnante. Avec Mae Busch la veuve à l'accent étrange et Jack Barty dans le rôle de l'inquiétant valet.
"Gai, gai, marions nous" (ou "Oliver the eight" dans la version originale) commence comme un Laurel et Hardy classique, ou les deux amis, propriétaires d'un salon de coiffure, se disputent le droit d'envoyer une lettre à une mystérieuse veuve désirant retrouver l'amouuuuuuur. Le début est du Laurel et Hardy classique, une dispute bien drôle qui aboutira sur l'envoi de la lettre par Oliver. Mais une fois passé l'introduction, l'ensemble prend un tournant pour le moins surprenant. Car c'est avec son ambiance rappelant les films d'épouvantes, les thrillers et les productions Hammer que continue cet "Oliver the eight". La veuve et son majordome se révèlent être de vrais fous furieux désirant tuer Oliver et par la même occasion Laurel, s'étant incrusté à la petite fête. C'est en mélangeant le thriller horrifique et l'humour de Laurel et Hardy que ce court métrage se révèle être une petite pépite bien originale. Les gags sont bien choisis et s'enchaînent avec un rythme exaltant. Aucune pause pour être précis. Nos zygomatiques jouent sans s'arrêter durant la durée du court. Ainsi, "Oliver the eight" s'avère être une réussite et entre directement parmi les meilleurs courts-métrages de Laurel et Hardy.
Ayant on ne sait pas pourquoi comme titre français "Gai, gai, marions-nous" (les voies des distributeurs français sont impénétrables ou alors ils avaient près de 80 ans d'avance !!!), ce court-métrage où la maladresse légendaire du légendaire duo Laurel et Hardy se fait voler un peu la vedette par la folie des deux personnages secondaires à savoir une serial-killeuse de "Hardy" et son majordome complice ; d'ailleurs les deux meilleurs gags tournent d'ailleurs autour de ce dernier : celui où il joue aux cartes...sans cartes et celui où il sert la soupe...sans soupe...
Introduction du fantastique et de la folie dans Laurel et Hardy, spoiler: on y mange de la soupe sans soupe et on y joue aux cartes sans cartes. Mae Bush en tueuse en série n'est pas mal du tout. Amusant !
Le premier film de Laurel et Hardy que je vois. Ce court-métrage n'est pas hilarant, mais il y a un bon sens de l'absurde, notamment lors du drôle de repas auquel participent les deux compères. C'est globalement sympathique, ça passe bien, c'est bien joué. La fin est un peu décevante, malheureusement : manque d'inspiration, de budget, de temps ? Dommage.