Les Petits Ruisseaux est une bonne petite comédie bien rafraîchissante. Les acteurs sont fabuleux. La réalisation est coloré et fraîche. On nous montre les "vieux" sous un autre angle, eux aussi savent s'amuser, et passer du bon temps. Ce film est vraiment drôle, il nous emmène loin de la réalité. spoiler: Voir Daniel Prévost se faire virer de l'hôpital pour avoir fumer des joins est hilarant . A ne pas rater.
Certes ce film a été tourné dans ma région natale mais j'ai bien l'impression qu'il s'agit d'une petite pépite. Déjà, le concept, merde, un dessinateur de BD qui adapte son œuvre en film. Et quel film, techniquement assez impressionnant, avec principalement des travelings et des plans latéraux assez sublimes. Avec rien, Rabaté a réussi à nous faire un excellent divertissement. Quand je dis rien, je veux dire très peu de moyens et une histoire un peu bancale dont le synopsis a dû en emmerder plus d'un à la lecture (pour ceux qui les lisent). Mais ça fonctionne assez bien, et ce en partie grâce à Prévost et Nahon qui sont très bons dans leur rôle respectif. Ici la vie est simplement mais joliment capturé, et ça c'est tout ce que j'aime. C'est un peu le genre de film qu'on classe dans les comédies dramatiques car on sourit beaucoup, mais en même temps on trouve ça triste, parce que le personnage est vraiment trop concon et qu'il s'est fait avoir toute sa vie. Puis l'histoire se tient assez bien. Un film réussi.
La sexualité du troisième âge n'est plus un tabou et elle occupe une place de choix désormais dans la production cinématographique devenant presque un genre à part entière. Ici, Rabaté adapte sa propre bande-dessinée pour nous offrir un "semi" road movie tout à fait dans le ton du Mammuth de Delepine et Kervern, le versant absurde et trash en moins. Emile , reclus dans sa solitude après le décès de sa femme a pour seul compagnie, Edmond avec qui il partage des parties de pêche silencieuses. Emile découvre que son ami a encore une vie sexuelle très active malgré son âge dit canonique. Quand ce dernier meurt, Emile prend sa suite et décide lui aussi de vivre un peu plus intensément le temps qui lui reste. De statique, le film passe au road movie quand Emile part avec sa petite voiture sans permis sur les routes de France à la recherche de sa jeunesse. Les rencontres qu'il fait lui redonne goût à l'aventure et lui montre que l'âge ne fait rien à l'affaire si l'on souhaite prendre la vie comme elle vient. Le film de Baraté est très bucolique et rempli d'un optimisme qui nous montre la vieillesse sous un autre angle que celui de la décrépitude et de l'abandon. Bien sûr les acteurs chevronnés que sont les Nahon, Prévost , Ogier ou Vincent sont au diapason du ton voulu par Pascal Rabaté. Un souffle d'air frais qui parle en positif de ceux qui seront majoritaires dans à peine trente ans et sur qui il va bien falloir compter de gré ou de force.
Voici un style de film à deux visages, un côté coeur chaviré et empli de solitude et de peine et l'autre côté, celui de l'espoir retrouvé, et l'envie de vivre encore pleinement sa vie, un film rempli de fraîcheur comme certain autres du genre, un film calme comme la Loire et la nature pittoresque des personnages. Un film où l'on en ressort l'esprit positif et calme, un film interprété par un Daniel Prévost impeccable, la bonne moitié du film avec la tête triste, en manque d'amour et la seconde partie du film avec une tête métamorphosée emplie d'une clarté heureuse qui renoue avec la joie de vivre encore une fois le bonheur retrouvé, j'ai adoré et lui donne un 5 sur 5 rien que pour la plénitude du film.
à voir une fois seulement, petit film sans plus, encore une fois le film revient sur le drame de la solitude lié à celui de la vieillesse, daniel prévôst est remarquable, tout en retenue, le contraire de son éxubérence coutumière
Il n'est jamais trop tard pour reprendre goût à la vie. Une jolie escapade de Daniel Prevost, vraiment bon dans les drames, qui va faire de drôles de rencontres pour ressentir à nouveau ce petit parfum tombé aux oubliettes. C'est plutôt long et maladroit à démarrer mais il y a suffisamment de scènes savoureuses pour passer un bon moment...
Daniel Prévost est particulièrement bon dans le rôle de ce retraité qui prend conscience, par la mort de son meilleur ami, qu' il est temps de refaire sa vie et d' arrêter de vivre dans le passé.Le tout manque parfois de rythme mais les interprètes sont bons et l' histoire originale alors pourquoi s'en priver.
Ce film, dont le réalisateur a écrit le scénario à partir d'une de ses bandes dessinées, est sympathique quant au fond mais pas franchement réussi quant à la forme. Pour tout dire, on s'y ennuie pas mal.
Un film frais, humain, simple dans un contexte rural (tout à fait dans la lignée des films de Becker.).. La vie des séniors aujourd'hui et notamment leur sexualité. On ne s'ennuie pas cinq minutes, les personnages sont attachants et Prévost y est très bon. A voir
Dans « Les petits ruisseaux », le réalisateur Pascal Rabaté aborde avec sensibilité et humour un sujet un peu délaissé par le cinéma français, la vie des seniors. Il porte un regard plein de tendresse et de commisération sur les mœurs de nos ainés et dépeint avec justesse des personnages attachants au crépuscule de leur vie. Même si le scénario insiste un peu trop sur le plaisir de la chair, le film évoque des thèmes comme l’isolement des seniors, la proximité de la mort lorsqu’un proche disparaît, ou la joie de plaisirs simples à l’occasion d’une partie de pêche entre amis. La bonne interprétation des acteurs, Daniel Prevost et Bulle Ogier en têtes, sert idéalement ce film qui mérite notre attention.