Derniers Avis : Les Petits ruisseaux - Page 13

Les seniors ont le vent en poupe dans le cinéma français : après "Mammuth" et "La Tête en friche", voici "Les Petits ruisseaux". Si le Becker est réussi, et le film "grolandais" brouillon mais inventif, cette adaptation pour le grand écran (par son auteur-même) d'une bande dessinée ne m'a pas séduite. Le principe du road movie (en voiturette) en vaut un autre, mais le droit au bonheur (y compris, et même surtout, sexuel) comme ultime plan de vie pour Emile, le retraité, est traité sans grande originalité, accumulant les poncifs et privilégiant le style lourdingue. Seule à louer (Prévost, pour moi, assurant le minimum) la lumineuse Hélène Vincent : d'où (après avoir beaucoup hésité) une étoile quand même pour sa (trop courte) prestation dans ces décevants "Petits ruisseaux", finalement plutôt "à sec".

très déçu, très déçu, je m'attendais vraiment à mieux

C'est lent et ennuyeux, je suis un fan de Daniel Prévost mais malgré tout je n'ai pas réussi à rester jusqu'à la fin. Film a éviter si on est déjà fatigué en entrant dans la salle......

Une déception en définitive que ce téléfilm....L'amour chez les séniors tourne rapidement à l'obsession sexuelle chez Daniel Prévost....Il voit des femmes nues partout et là aussi la beauté est toute relative...Le film se veut convivial par moment mais au bout du compte il est plutot vulgaire et d'un humour douteux...Certains ont ri dans la salle, je me suis contenté d'observer....Peut être Daniel Prévost ne convenait pas à ce rôle qui aurait du être tout en émotion voire touchant...On le connait vif et sarcastique mais je l'ai vraiment trouvé peu convaincant en homme amoureux....En conclusion le côté grivois l'emporte sur le côté sentimental assez largement et c'est dommage....A vous de voir....

Heureusement il y a Daniel Prévost, Bulle Ogier ou Hélène Vincent ou encore Julie Marie Parmentier.... Pour le reste je me suis beaucoup ennuyé !! Beaucoup de clichés et de mauvaises idées...

Un bon moment

En dépit de critiques unanimement dithyrambiques le film de Pascal Rabaté risque de diviser les cinéphiles. En abordant avec pudeur et sensibilité la question de la sexualité des septuagénaires, sur fond de chronique provinciale plutôt chaleureuse, le scénario ne manque pas d'atouts, et faire appel à Daniel Prévost dans une composition inhabituelle pour lui, est une bonne idée. Malheureusement des dialogues insipides et trop de clichés - des buveurs de bistrot aux jeunes Peace and Love fumeurs d'herbe - viennent gâcher un film à la fois intéressant et par moments ennuyeux.

Rabaté vient de réaliser l’adaptation au cinéma de son album les petits ruisseaux. L’adaptation est vraiment très proche de la bande dessiné. Tellement proche que l’histoire, bien évidement, et les dialogues sont quasiment les même. J’y ai retrouvé le même regard amusé et amical sur ce petit vieux qui reprend sa vie en main.

Il découvre que bien que veuf et passé la soixantaine, on peut encore avoir des envies et faire des expériences nouvelles qui vont lui redonner la joie de vivre. Le cinéma apporte un aspect nouveau à cette histoire. Sur certaines scènes, j’ai réagis d’une façon différente face aux silences, non dits et aux dialogue interprétés par les acteurs par rapport à la lecture de l’album. Daniel Prévost et les autres acteurs sont parfait dans leur rôles et rendre vraiment réel les personnages.

On passe vraiment un bon moment que l’on connaissent déjà l’histoire ou non. Pour ceux qui la connaissent, l’intérêt est de voir comment Rabaté et ses acteurs l’ont traité « en vrai » et pour ceux qui n’ont pas lu l’album, la découverte des aventures d’Émile devraient les surprendre et leur donner ce petit sourire qu’on avait tous à la sortie du cinéma.

Daniel PREVOST fait ce qu'il peut mais ne parvient pas à sauver ce film qui manque totalement d'originalité. Le scénario est plutôt maigre et manque de souffle. Peu d'intérêt donc; ma voisine de siège n'arrêtait pas de bailler.

En adaptant sa BD, Pascal Rabaté sort des sentiers battus. Tournant son premier long métrage dans une commune qui fleure bon la réalité provinciale et la douceur de vie angevine, s’égarant un instant dans les délires libertaires des communautés hippies coincées dans un Larzac de légende, ce réalisateur offre de nous narrer des vieux pour héros et d’évoquer sans détours leur sexualité. " C’est pas parce qu’on a passé l’âge de la gaudriole épicée qu’il faut faire maigre jusqu’au trou !".
Il faut rendre hommage aux acteurs qui, d’une façon très convaincante, nous interprètent, avec beaucoup de pudeur mais sans pudibonderie, des personnages dans lesquels plus d’un se reconnaîtront. Daniel Prévost, vouant une fidélité post-mortem à son épouse, est excellent avec sa naïveté mêlée de gaucherie quand il doit aborder les femmes. Philippe Nahon fait un truculent Edmond aux accents, un peu beauf, de Jean Gabin. Hélène Vincent, Lyse, Julie-Marie Parmentier, Léna et Bulle Ogier, Lucie sont trois actrices qui grandissent le rôle de la femme et sa place amoureuse.
Si le rythme n’est pas toujours présent, ce film transpire du bonheur de vivre et d'aimer, démontrant, s’il en était nécessaire, qu’il faut vivre dans le futur, seul présent qui compte et qu’il n'est jamais trop tard pour aimer. Alors, au long de son propos, le réalisateur nous décline les différentes vieillesses, les solitaires, les sportives, les déprimées, les joueuses, les copains, le souvenir nostalgique, la quête de l’âme sœur ou de la partenaire d’un jour. Qu’il y a du plaisir à être ensemble pour faire des activités communes, la pêche, la mise en bouteille pour la loterie, les jeux de boules et même les conneries. Toutes ces petites joies successives sont autant de rus apportant leur modeste débit pour grossir le fleuve de notre vie. Que la Vie mérite d’être vécue, simplement, en attendant d’elle que ce qu’elle peut nous donner, des joies simples, manger, boire, discuter, pêcher, se balader, danser, et plus si affinité. Car, même chez les vieux, l’Amour c’est beau ! Pascal Rabaté a le courage d’égrener les questions relatives à leur sexualité, sans détour ni complaisance. Oui, elle existe mais l’âge est-il une barrière ? Doit-elle être cachée, ou montrée ? Doit-on une fidélité absolue ? Quelles en sont ses limites ? Est-elle compatible avec une vie commune ? Jouant d’un onirisme jamais graveleux, jamais ridicule, ce film offre une image pleine d’optimisme sur la sexualité des séniors.
Souvent gai, quelquefois grivois, rarement pleurnichard même si la mort n'est jamais bien loin, ce film devient un hymne à la Vie, à l’Amour.
Michel Tellier

film emouvant et drole emmener par un daniel prevots ommnipresent.

Aurait pu être bien mais Dieu que le cinéma français manque de rythme. Filmer l ennuis ne dois pas être l ennuis. Prévôt est bon mais on lui facilite pas la tache. Bref la moitié du film pour faire la sieste et l autre pour faire ça liste de course. Ce soir galette de pomme de terre avec sa sauce ciboulette.

Je suis sortie des "petits ruisseaux" le coeur léger et le moral à la hausse. Quelle charme! et que c'est drôle! c'est un moment enchanteur où toutes les générations sont enfin réunies pour croquer la vie avec un appétit qui nous manque actuellement!

Les histoires de ceux dont on parle peu dans une région réputée douce et calme. Ca peut paraître désuet, d’une autre époque. Et pourtant, cette France là existe aussi et vit loin du bruit des villes. Un sujet rarement abordé au cinéma, la sexualité des septuagénaires. Alors pourquoi pas ? Daniel Prévost, Bulle Ogier, Hélène Vincent sont excellents. C’est un film sans prétention, franchouillard disent certains. Pour ma part, un joli moment de cinéma. Simple, certes, mais plein de charme aussi.

Excellent!!!
J'ai eu la chance de le voir avant l'heure et comment vous dire que l'on passe vraiment un bon moment!