Avis : De grandes espérances - Page 3

Une version moderne du roman de Dickens qui perd un peu de l'ambience typé, liée à l'époque de l'auteur. Si Gwyneth Paltrow s'en sort avec les honneurs, Ethan Hawke est un peu fade dans son role...

L' esthétisme présent apporte un charme certain et l' amour difficile est bien traité dans l' histoire.
Le scénario laisse un peu à désirer parfois mais l' impression reste qu' il s' agit d' un bon film.

Le film reste sympa. On le regarde, mais sans grande passion. Encore que la maison du paradis perdu est bien décorée et que la vieille est amusante et réelle. ^^ Mais on reste avec du déjà vu. On s'attend à ce que les choses se passent comme ça. Pas de grandes surprises.

Voici donc une nouvelle adaptation du roman éponyme de Charles Dickens, plus moderne celle-là. C’est un choix, et il se respecte, bien que les personnages ont été rebaptisés et évoluent dans un contexte différent. Pour autant, les grandes lignes générales sont là. Après avoir découvert il y a peu la mini-série du même nom, j’avais très envie de découvrir cette version grand écran. C’est chose faite, et me dis que j’aurais dû les regarder en ordre inverse. En effet, le film d’Alfonso Cuarón supporte difficilement la comparaison. Il semble davantage survolé, une foule de détails qui ont pourtant leur importance manquent à l’appel. Il faut dire que je connaissais bien sûr l’histoire, ce qui enlève un certain suspense, voire carrément de l’intérêt. J’ai en outre été séduit par la prestation de Gwyneth Paltrow, que je n’avais jamais vu aussi charmante et désirable. A croire qu’elle se bonifie avec l’âge. Le fait est qu’elle a réussi à camper un personnage tout en contrastes, énigmatique à souhait, de façon très subtile. Ethan Hawke semble parfois manquer de justesse, mais je me dis que c’est la faute à son personnage plus ou moins naïf. Il amène néanmoins le moment le plus fort en émotions quand il crie sa réussite et son amour au beau milieu de la rue, confirmant le charme inexplicable de son personnage. Anne Bancroft, bien qu’étant parfaite dans la folie de son personnage, ne supporte pas la concurrence avec Gillian Anderson. Quant à Robert De Niro, on regrette presque que son personnage n’ait pas plus de place dans l’histoire. Je parle bien évidemment de la présence physique, car dans le scénario, sa présence est omniprésente. Cela dit, il a su rendre son personnage tout à fait inquiétant, voire même un peu trop en tout début de film, bien qu’il ne soit pas suffisamment développé. Chris Cooper est très juste lui aussi dans la peau de l’oncle Joe, très touchant lorsqu’il quitte le vernissage. La mise en scène est de facture classique, sans fioritures, et amène une photographie intéressante. Malgré ses lacunes, il en ressort un film solide qui se regarde agréablement, mais reste tout de même très en deçà de la qualité de la mini-série, que je recommande fortement, et sur laquelle j’ai déjà posté un avis plus que positif en lui ayant décerné une belle note de 4,5.

Bon l'adaptation peut semblé bizarre, mais l'histoire originelle est toujours présente. Scénario de qualité, bons acteurs. Le tout est filmé de fort belle manière par Alfonso Cuaron. Il y a un petit coup de mou au milieu du film mais le tout est assez agréable.

J'ai pris beaucoup de plaisir à visionner ce film tiré d'un roman de Charles Dickens. On assiste au développement de deux histoires en parallèle. La première est celle d'un homme doué pour le dessin qui permet durant son enfance, hasard de la vie, à un taulard condamné à mort et évadé, de s'échapper des griffes de la police toute proche (magnifique prestation de Robert de Niro dans le rôle du condamné). Celui-ci lui renvoie l'ascenseur en finançant en secret son lancement dans la carrière artistique. La réapparition du mécène en fin de film éclaire le spectateur sur cette histoire. Deuxième histoire, la passion dévorante de notre artiste, depuis la plus tendre enfance, pour une femme sublimement incarnée par Gwynetth Paltrow à l'âge adulte. Une passion que tout un chacun a connu ou rêve de connaitre de cette manière, le regard de l'actrice valant à lui seul le déplacement !. Les deux histoires sont habilement mêlées, dans une ambiance musicale très réussie et une photo d'une grande beauté (bravo pour les verts omniprésents, jusque parfois dans l'habillement de l'héroïne, le vert étant la couleur de l'espérance).
Il y a certes des défauts ou maladresses (la version de David Lean devait sans doute être plus aboutie), mais le spectacle vaut vraiment la peine d'être regardé.

C'est la pire version des grandes espérances que j'ai jamais vu. J'ai lu ce livre incroyable et j'ai regardé ce film de 1998 qui fait honte à l'œuvre de Charles Dickens. Pourquoi cette version ne pourrait pas utiliser les noms des mêmes personnages et au lieu de ca les modernise. Les spectateurs ne voient même pas Pip aller chez Mathew Pocket et devenir un gentleman. Sans qu'il devienne un gentleman le titre Les grandes espérances n'a plus aucun sens. De plus cette histoire de richesse et de malheur que Hollywood adore est tellement hypocrite qu'elle en est risible. Pour ceux d'entre vous qui n'ont jamais lu le livre je vous suggère vraiment de le faire et de regarder ensuite la version de 1946 de cette histoire...

une grande surprise ce soir, je revois le film ce film sur le le petit écran.
je me souviens que je l'avais acheté en DVD par hasard il y a quelques années.
je ne connaissais pas le roman de Dickens, mais j'aimais tous les acteurs.
J'en ai même acheté un DVD supplémentaire pour l'offrir à une très bonne amie, qui avait de grandes espérances. Je ne suis pas sûr qu'elle ait apprécié le cadeau. mais comme c'était une fille sans bon goût, ce n'est pas important.
Une histoire peu commune
Des acteurs et surtout un Robert DE NIRO extraordinaires
Une musique envoutante (avec un discret flash-back à un moment important)
Des tableaux très intéressants
Bref un film qui mériterait d'être redécouvert
Si comme moi vous avez aimé "le violon rouge", vous aimerez ce film.
Allo Ciné a juste oublié de créditer la prestation de Jérémy James KISSNER qui joue le jeune Finnegan BELL et celle de Raquel BEAUDENE qui joue la jeune ESTELLA.

Parfois, il arrive que l'on attende peu de choses d'un film avant de commencer son visionnage, et d'avoir ensuite la sensation que l'on serait passé à côté d'une belle expérience cinématographique. C'est exactement ce qu'il s'est produit avec « De Grandes Espérances », le 3ème film du talentueux réalisateur mexicain Alfonso Cuaron.
Ce qui surprend ici, c'est que malgré un grand classicisme dans la mise en scène (film de commande oblige) et plus généralement dans le contenu et l'évolution de la trame narrative, on tombe pourtant très vite sous le charme de ce film indépendant à l'ambiance particulière et de son duo d'acteurs.

Ethan Hawke (Finn Bell) ne signe pas ici sa meilleure prestation (il est plus convaincant dans « Gattaca »), mais le rôle qu'il incarne lui donne un charme inexpliqué. Que dire de Gwyneth Paltrow (Estella), qui est absolument sublime. La force du film vient de là : la photographie est léchée, et met parfaitement en valeur les protagonistes, la diversité des lieux dans lesquels ils évoluent, et les peintures de Finn Bell, qui sont de toute beauté. Son identité stylistique va donner une légitimé et un intérêt à son ascension irrésistible. Sa personnalité ne manque pas d'intérêt non plus, marquée dans sa jeunesse par sa rencontre avec Arthur Lustig, un prisonnier évadé campé par un De Niro irréprochable, qui donne beaucoup d'intensité à ses brèves apparitions. Pour sa part, l'enfance atypique d'Estella explique toute l’ambiguïté du personnage, puisqu'elle a été élevée par une tante traumatisée par un mariage avorté, et qui lui a transmis sa méfiance et son aversion envers la gent masculine.

La musique donne énormément de charme au film : que ce soient les parties de musique classique, où les différentes interprétations de Besame Mucho sur lesquels Anne Bancroft ( la tante Nora Dinsmoor) s'agite comme une démente. Mention spéciale à Chris Cooper (Oncle Joe), second rôle récurrent à Hollywood malgré un talent qui aurait mérité plus.
La beauté de cette relecture du roman de Dickens réside dans ce merveilleux chassé croisé entre deux acteurs pétris de charme et de talent, rythmé par un scénario jamais trop linéaire, qui nous montre avec audace que ce n'est pas toujours le destin qui guide nos vies, mais bien les actions que nous entreprenons.

Une belle histoire d'amour, pas cucul du tout,de très belles images filmées comme une poésie, renforcées par un très bon jeux d'acteur, tout en finesse et intensité,

Il y a des hauts, il y a des bas, mais il faut pas perdre la raison, comme certains diraient.
Un début excellent qui n'aura rien à voir avec la majorité du film, Robert de Niro bien crédible en bandit. L'enfance est agréable, la suite est toute aussi bien et surtout belle, notamment grâce à l'actrice Gwineth Paltrow qui joue Estella, et qui éblouie l'écran à chaque apparition.
Point faibles, musiques (récentes) presque omniprésentes, décors qui sonnent faux assez souvent, peu de lien avec la véritable histoire qui a été totalement remodelée/modernisée.
Mais les 15 dernières minutes sont quand même pépite.

il y a du bon et du mauvais dans ce film... les décors, l'ambiance sont intéressants, un côté sensuel et moderne bien adapté... Mais j'ai trouvé les personnages horriblement plats et n'ai pas réussi à m'émouvoir de leur péripéties... une transposition moderne intéressante du roman de Dickens, mais de loin pas la meilleure adaptation

Alfonso Cuaron retrace un intriguant et déroutant chassé-croisé amoureux mettant en valeur les failles de ses protagonistes. Le film passe alègrement du coté sombre avec la crauté et l'obsession des personnages à un coté plus positif avec la passion, le soutien et l'amitié. Servi par un très grand quatuor d'acteur, le film se rélève brillant même s'il peut rendre mal a l'aise, la noirceur dominant l'ensemble.

Quelle honte d'avoir osé faire un remake moderne du merveilleux film de David Lean et surtout d'avoir dénaturé Charles Dickens.
Je veux bien mettre une étoile car pour qui ne connait pas l'histoire d'origine, on a là un beau film, plutôt bien joué mais il aurait fallu changer le titre.
Regardez donc la version de David Lean et la splendide interprétation de John Mills et vous oublierez très vite cette version moderne!

Beau film, on suit l'épopée peu commune d'un jeune pauvre sortant de la cambrousse floridienne, avec comme point de départ, un coup de pouce à un évadé, une histoire d'amour alambiquée et un talent de peintre qui le mènera à New York. L'histoire d'amour vache, brutale et violente rythme le film mais la morale de fin avec le retour de l'évadé qui est finalement le bienfaiteur de tous les rêves réalisés par Finn, reste pour moi ce qui marque le film, c'est mon coup de coeur perso qui donne une empreinte particulière à ce film.