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cylon86
2 513 abonnés
4 430 critiques
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3,0
Publiée le 19 avril 2015
Ambitieux et avide d'argent, un expert en assurances n'hésite pas à avoir recours à des méthodes peu orthodoxes pour favoriser sa réussite sociale, quitte à fricoter avec des truands. Encore aujourd'hui, le film frappe par la force de son propos et par le portrait assez cynique des personnages qu'il présente. En ce qui concerne la mise en scène, elle a tout de même pris un coup de vieux (Michael Powell fera beaucoup mieux, on le sait) mais elle reste assez rythmée et de qualité. Si l'intérêt majeur de "The Fire Raisers" vient de Powell en tant que réalisateur, il saura tout de même maintenir notre attention pour nous offrir un joli divertissement, témoignage d'une époque assez passionnante.
Un film noir assez classique, mais pas passionnant. Il traite de fraude aux assurance, de petits malfrats. On s'ennuie assez, le rythme est lent. La fin sauve un peu l'ensemble. Mais il y a vraiment mieux
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12 423 critiques
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2,5
Publiée le 19 novembre 2013
Dans "The Fire Raisers" de Michael Powell, Leslie Banks est le pyromane de sa conscience! Incendies tout azimut et dialogues plus ou moins nimbès de l'èpaisse fumèe de ses cigarettes! Un comble pour un tel sujet! Preuve est fait qu'un gang est à l'oeuvre ici! Si un client est honnête ? il confie son stock et l'assurance couvre l'investissement! On peut aussi l'intèresser s'il le souhaite! Dans tous les cas, les truands touchent l'argent de l'assurance! Malheureusement si le feu prenait n'importe où, la ville entière y passerait...y compris Leslie Banks! De plus, ça mobiliserait assez de pompiers pour èteindre le feu! Mais pas pour sauver la vie d'un expert en assurances qui n'a pas rencontrè les bonnes personnes où la mort devient en quelque sorte la seule issue possible: « Voici ton gros poisson, flicard ! » Les scènes d'incendie sont correctes, l'interprètation de Banks, honorable et èmouvante dans son final, et Anne Grey a ce petit quelque chose dans le regard et cette façon de s'habiller qu'on la remarque! Un Powell à dècouvrir...
Film extrêmement bizarre, du fait que l'acteur principal souffrant d'un problème à l'oeil gauche, joue tout le film exclusivement avec son profil droit ! inutile de dire que ça rigidifie terriblement les prises de vue. Sinon c'est un petit film de série B a très très petit budget. les maquettes sont peu crédibles !
Le premier jet d’un débutant. On a une suite de scènes très lapidaires, théâtrales et manquant de crédibilité (les scènes d’action sont particulièrement maladroites), montée à la hache. On pense par moment au série B américaines les plus fauchées. C’est surprenant quand on compare à la virtuosité et à la méticulosité dans la réalisation des œuvres les plus ambitieuses de M. Powell. Cette histoire d’homme d’affaire se laissant entraîner par cupidité dans des affaires louches puis carrément criminels était un beau sujet de film noir gâché par le manque de maîtrise du réalisateur et sans doute la modestie de ses moyens.
Les Quota Quickies virent le jour en Grande-Bretagne grâce à une loi, le Cinematograph Films Act of 1927, qui ne fut abrogé qu’en 1960, visant à imposer la projection dans les salles d'un quota de films britanniques afin de lutter contre l'invasion du cinéma américain. Certains réalisateurs en profitèrent pour faire leurs premières armes. Michael Powell nous livre ainsi Fire Raisers, un petit film où il est très loin de sa maturité future et qui fait irrésistiblement penser aux oeuvres de la période anglaise de son aîné Hitchcock. Une histoire guère passionnante d’escroquerie à l’assurance sert de toile de fond à un scénario un peu touffu, servi pourtant par une mise en scène déjà virtuose et une interprétation remarquablement homogène dominée par Leslie Banks et Carol Goodner.
"The Fire Raisers" est un des nombreux quotas-quickie que le réalisateur Michael Powell a réalisé pour se faire la main avant d'aborder de plus grandes oeuvres. Mais le cinéaste faisait déjà montre d'un grand savoir-faire au niveau de la technique et d'une grande ambition dans le choix de son sujet. Il lui manque juste cette maîtrise qui lui permettra de "faire parler" les images, comme il le fera plus tard dans ses plus grands films, comme le démontre l'aspect un peu trop bavard du film. Mais il a su s'appuyer sur la solidité de l'interprétation de Leslie Banks et sur la légèreté de l'interprétation de l'actrice américaine Carol Goodner, légèreté habituelle pour les comédiens du pays de l'Oncle Sam. Une curiosité.
Plus une curiosité qu'un vrai film.Les séquences ne semblent pas terminées et les élipses sont incessantes.Comme il y a de nombreux personnages que l'on n'a pas le temps de bien connaitre,l'intrigue est difficile à suivre;pas dans ses grandes lignes mais dans ses détails.On perçoit déjà un grand talent de mise en scène avec le souci de rendre la vision de la vie comme elle est ,c'est à dire complexe.Beaucoup de retenues dans les sentiments ,chose que l'on retrouvera dans ses futures oeuvres.Beaucoup de force aussi,le film avance vite mais d'une manière différente de celle de Curtiz ou de Walsh.Un film qui laisse le spectateur sur sa faim mais qui est remarquable pour servir de support à une scéance d'initiation cinématographique.Il y a vraiment beaucoup à dire.A voir par curiosité mais Powell à tellement fait mieux.