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adicte
58 abonnés
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3,5
Publiée le 24 mai 2016
Un film réussi avec des acteurs toujours justes et naturels. Il n'y a pas de véritable surprise mais l'idée de mettre en scène deux perspectives différentes est intéressante. C'est un film simple (pas simpliste!!), sans guimauve, sans artifices et qui va à l'essentiel. Dommage qu'il soit si méconnu.
Bravo ! Thriller psychologique haut de gamme, ou les sentiments vont crescendo sur un sujet qu'aucun film français n'a traité, seul Boy-A a effleuré le sujet. Aucune baisse de tension, l'histoire est habilement rythmée par les flashbacks, et les interprètes sont très bons. A voir !
En eaux troubles s'inscrit parfaitement dans cette veine du cinéma scandinave hyper protestant (je pense à Susanne Bier et Thomas Anders Jensen surtout). Du coup il en a tous les défauts, mais plein d'atout séduisant. Le problème majeur vient d'un scénario beaucoup trop mécanique qui se fait asservir par le propos du film (la rédemption... mais un peu plus quand même). Du coup, les ficelles hénauuuurmes qui servent à faire avancer l'histoire ont malheureusement tendance à être trop apparente pour qu'on puisse y adhérer totalement. Néanmoins, la structure du film et le magnétisme des acteurs permettent de passer par dessus. En effet, le film est habilement construit en miroir où le point de vue du boureau et celui de la victime se répondent tour à tour pour déboucher sur un final très fort en émotion. En plus, comment résister au charisme de l'acteur principal (parfait morphing entre Ryan Gosling et Edward Norton)? Du coup, malgré le côté archi-démonstratif de la démarche, la mayonnaise prend et on se fait happer par ces tourbillonnantes eaux troubles.
Le cinéma norvégien surprend agréablement ici avec ce drame où il est question de rédemption. Jan vient de purger une peine de prison pour infanticide, dans le cadre de sa réinsertion, il se fait embaucher en tant qu'organiste dans une église, mais il va devoir faire face à ses sombres souvenirs lorsque la mère de la victime va chercher à avoir des explications sur son geste impardonnable. Une histoire captivante, deux points de vue différents et une multitude de personnages que tout oppose. Erik Poppe séduit avec son drame malgré quelques longueurs disgracieuses.
Finalement, c'est souvent avec satisfaction qu'on constate qu'un film qu'on a beaucoup aimé se retrouve quasiment ignoré et totalement démoli dans les pages de Télérama. Quand on voit ce qu'il leur arrive d'encenser ! En tout cas, ne vous fiez absolument pas à eux en ce qui concerne ce film, particulièrement réussi : il raconte l'histoire de Jan Thomas, un jeune homme qui sort de la prison où il avait été envoyé pour un crime commis sur un enfant et qu'il a toujours nié. Très bon organiste, il est engagé par une église d'Oslo pour accompagner les offices et, petit à petit, il arrive à réussir une réintégration dans la société pas toujours évidente après ce qui lui est arrivé. Il en est même à commencer une relation amoureuse lorsque son passé se met à le rattraper. Peut-être certains verront ils une petite parenté avec "Boy A", sorti il y a une dizaine de mois, film qui avait obtenu un très bon succès public mais que je trouve personnellement largement inférieur à "en eaux troubles". En tout cas, ce film du norvégien Erik Poppe, qui avait déjà réalisé 2 longs métrages jamais sortis en France, réunit toutes les qualités qu'on peut attendre d'un film : excellent scénario, mise en scène fluide, sobre, retenue, montage très intelligent, musiques superbes et interprétation de grande qualité, en particulier Trine Dyrholm , qui joue le rôle d'Agnès, la mère de l'enfant assassiné. Un grand film sur la rédemption.
Une bonne idée de départ et un scénario intelligemment construit avec des acteurs convaincants, pourtant la mécanique grince souvent. La réalisation laisse parfois perplexe avec des plans assez inutiles ou bizarres. L'histoire de ce jeune homme cherchant à se réinsérer après un crime grave rappelant l'excellent Boy-A, séduit mais une certaine froideur dans le traitement empêche l'ensemble de fonctionner complètement. Dommage. A noter la présence de Trond Espen Seim (incarnation de Varg Veum au cinéma) très bon dans un rôle de père endeuillé.
Erik Poppe a parfaitement intégré les règles de l'école "Dogme 95" chères à Lars von Triers et en tire ici le meilleur. Cette approche "naturaliste" est particulièrement bien choisie pour ce thriller psychologique. Le thème, peu traité au cinéma, est passionnant, la construction narrative originale. Les acteurs, recréant une vaste palette d'émotions, sonnent justes. Des moyens et des effets sans superflu entièrement au service de l'histoire, comme sait le prodiguer le cinéma scandinave. Une belle réussite.
Un très beau film venu du Nord. Ce film vaut aussi bien pour son intrigue, surprenante, de bout en bout, que pour ses acteurs, vraiment parfaits. A noter que ce film fera aussi aimer l'orgue à tout le monde !
j'aime unpeu le cinéma nordique mais c'est surtout l'histoire qui m'a interressée et même si le film est très sombre et noir c'est une bien belle surprise très bon choix et les acteurs joues remarquablement
Sur les thèmes résurgents du pardon et de la rédemption, le film s'appuie sur une construction tarabiscotée presque mystifiante qui expose, par flash back, le cheminement d'une mère et de l'assassin présumé de son fils, en quête tous deux d'une délivrance. Quelques péchés véniels : le choix de l'acteur principal, sosie de Ringo Willy Cat (certes, ceci ne gênera que les Français !) ; l'inversion complaisante des stéréotypes (le pasteur est une femme sexy ayant un acquis théologique de première année de catéchisme, la victime est hystérique et peu sympathique) ; le final aux ficelles épaisses. Mais on reprochera surtout à Erick Poppe de garder au récit la raideur imperturbable d'un documentaire scientifique et industriel. Par déficit d'émotion, cette prêche en eaux troubles reste assez peu miraculeuse hormis la vibrante partition musicale avec de splendides morceaux joués à l'orgue.
La trame d'En eaux troubles fait immédiatement penser à celle de Boy A, du moins dans son début. Comment, 8 ans après le meurtre d'un enfant, dont on est jugé responsable, réapprendre à vivre, se réinsérer dans la société, comme disent les bons citoyens. Le réalisateur norvégien Erik Poppe aurait pu signer une simple étude psychologique, il choisit de faire basculer le film à sa moitié et nous montre les parents de la victime, 8 ans après, toujours, conscients que cet homme est en liberté. Retours en arrière incessants, intrigues parallèles, scènes vues sous deux angles différents, le cinéaste déploie tout un arsenal scénaristique qui aurait pu plomber le film. En virtuose du récit acrobatique, Poppe évite le dérapage vers le mélodrame (de peu, c'est vrai) et délivre in fine un thriller psychologique haut de gamme, qui privilégie l'humain et fuit le manichéisme. Les dernières scènes sont vibrantes, déchirantes, troublantes, bouleversantes. Sans cesse en équilibre précaire, En eaux troubles est un film inconfortable, d'une densité inouïe, pour peu que l'on se laisse entraîner (et manipuler) par sa narration de plus en plus syncopée.
Je suis allé voir ce film car le cinéma nordique attise ma curiosité. ce film ne m'a pas déçu. j'y ai retrouvé la même marque de fabrique de la plupart des films nordiques. il ya certes quelques petites longueurs mais dans l'ensemble le récit m'a tenu en haleine. la direction d'acteurs est excellente, tout comme la bande son. De même, une photo très soignée. et j'ai trouvé l'idée de scinder le récit en deux intéréssant. une bonne surprise donc.
Ce film va en terrain sombre. Un incident causant la mort d'un garçon est la semence de l'histoire. Est-ce que ce sera rédemption, vengeance, pardon ou compréhension? C'est un peu de tout dans un fond de religion légère et du malin. Captivant.