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chrischambers86
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0,5
Publiée le 27 juillet 2013
L'île Maurice comme vous ne l'avez jamais vu! On sent dès les premières minutes que c'est un ènième nanar de Max Pècas: vite rèalisè, et tournè sans conviction dans les eaux turquoise de l'Ocèan Indien, "On est venu là pour s'èclater", c'est un peu le sous « Bronzès » du pauvre qui recycle les pires clichès du genre! Même les acteurs ne semblent pas croire à leurs rôles: Sylvain Green alias « Cri-Cri » en organisateur d'un club de vacances, Marco Perrin qui doit payer ses factures en jouant même dans une robe tutu pour amuser le club et bien sûr les beaux seins d'Olivia Dutron, ègèrie du père Pècas! Avec la participation de la folle Daniel Derval, du gros Gèrard Croce et du sèducteur Venantino Venantini qui n'a pas perdu la main en matière de sèduction! Vous l'aurez compris, c'est dispensable avec des gags affligeants (un simple èternuement peut vous faire tomber dans une piscine). Heureusement l'eau est super bonne et les filles sont belles, bronzèes et dènudèes...
C'est ce qu'on appelle un nanard. C'est pas le meilleur Pecas loin de là. Ce qui est intéressant c'est qu'il date des Bronzés et qu'il suit la même histoire, des GO d'un Club Med mais c'est un film version AB production, la même différence entre Firends et Hélène et les garçons. Néanmoins il est à voir par rapport à l'époque, on ne pourrait pas faire un film avec de telles blagues aujourd'hui. C'est un film d'une époque révolue et c'est pour ça qu'il peut néanmoins être vu.
Un an après Patrice Leconte, Max Pecas met en scène ses bronzés à lui dans une comédie analogue dont la franchouillardise n'est pas, ici, un argument comique mais l'expression de la mediocrité et de la fumisterie du réalisateur.. Avec probalement le concours de l'office de tourisme mauricien, Pecas réunit dans un club de vacances local des estivants et des GO (au premier rang desquels l'insupportable cabotin nommé Syvain Greene) parfaitement crétins. Les "guest stars" Venantino Venantini, en avatar d'Aldo Maccione, et Marco perrin, vacancier et père de famille irrascible, cachetonnent pitoyablement, le second se pliant même à un numéro de danse spoiler: en tutu pas très honorable (surtout quand on a eu la chance de tourner dans le "Buffet froid" de Bertrand Blier la même année). Les rôles féminins sont minces, bikini oblige, inversement proportionnels à l'épaisseur des personnages masculins. Le film balance constamment entre puérilité et vulgarité, affligé de dialogues pseudo spirituels et régulièrement sexistes, façon adolescent fanfaron. Cela dit, c'est cette nullité, l'extrême fond de la comédie franchouillarde, qui donne envie de se colleter avec les nanars de Pecas.